Publié le 12 octobre 2023 par : Mme Amiot, Mme Abomangoli, M. Alexandre, M. Amard, Mme Amrani, M. Arenas, Mme Autain, M. Bernalicis, M. Bex, M. Bilongo, M. Bompard, M. Boumertit, M. Boyard, M. Caron, M. Carrière, M. Chauche, Mme Chikirou, M. Clouet, M. Coquerel, M. Corbière, M. Coulomme, Mme Couturier, M. Davi, M. Delogu, Mme Dufour, Mme Erodi, Mme Etienne, M. Fernandes, Mme Ferrer, Mme Fiat, M. Gaillard, Mme Garrido, Mme Guetté, M. Guiraud, Mme Hignet, Mme Keke, M. Kerbrat, M. Lachaud, M. Laisney, M. Le Gall, Mme Leboucher, Mme Leduc, M. Legavre, Mme Legrain, Mme Lepvraud, M. Léaument, Mme Pascale Martin, Mme Élisa Martin, M. Martinet, M. Mathieu, M. Maudet, Mme Maximi, Mme Manon Meunier, M. Nilor, Mme Obono, Mme Oziol, Mme Panot, M. Pilato, M. Piquemal, M. Portes, M. Prud'homme, M. Quatennens, M. Ratenon, M. Rome, M. Ruffin, M. Saintoul, M. Sala, Mme Simonnet, Mme Soudais, Mme Stambach-Terrenoir, Mme Taurinya, M. Tavel, Mme Trouvé, M. Vannier, M. Walter.
Dans un délai d’un an à compter de la publication de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur l'état de la santé mentale des élèves, étudiants et personnels dans l’Education nationale et les Universités.
Par cet amendement, nous demandons un rapport sur la santé mentale dans l’éducation nationale et les universités. En effet, la dégradation des conditions de vie des jeunes en France a un impact direct sur leur santé mentale.
La précarité des étudiants, la recrudescence de fait de violences sexistes et sexuelles dans les universités, la flambée du harcèlement scolaire et bien d’autres maux touchent notre jeunesse et celles et ceux qui les encadrent au quotidien. La période covid a elle aussi laissé des traces qui pèsent sur la santé mentale de toutes et tous.
Les jeunes Français inscrits dans l’enseignement supérieur sont particulièrement exposés aux troubles de santé mentale, comme la dépression et les troubles anxieux. Que ce soit pour des raisons économiques, par peur de la stigmatisation ou par manque de connaissances et d’informations sur les services de santé disponibles et le système de remboursement, il existe un réel défaut de prise en charge des problèmes de santé mentale des étudiants.
Pour ce qui concerne les plus jeunes, c’est le manque de personnel médical et paramédical présent dans les établissements et dans l’administration de l’éducation nationale qui fait obstacle à une prise en charge efficace avant que l’irréparable se produise.
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