Publié le 12 octobre 2023 par : M. Mathieu, Mme Abomangoli, M. Alexandre, M. Amard, Mme Amiot, Mme Amrani, M. Arenas, Mme Autain, M. Bernalicis, M. Bex, M. Bilongo, M. Bompard, M. Boumertit, M. Boyard, M. Caron, M. Carrière, M. Chauche, Mme Chikirou, M. Clouet, M. Coquerel, M. Corbière, M. Coulomme, Mme Couturier, M. Davi, M. Delogu, Mme Dufour, Mme Erodi, Mme Etienne, M. Fernandes, Mme Ferrer, Mme Fiat, M. Gaillard, Mme Garrido, Mme Guetté, M. Guiraud, Mme Hignet, Mme Keke, M. Kerbrat, M. Lachaud, M. Laisney, M. Le Gall, Mme Leboucher, Mme Leduc, M. Legavre, Mme Legrain, Mme Lepvraud, M. Léaument, Mme Pascale Martin, Mme Élisa Martin, M. Martinet, M. Maudet, Mme Maximi, Mme Manon Meunier, M. Nilor, Mme Obono, Mme Oziol, Mme Panot, M. Pilato, M. Piquemal, M. Portes, M. Prud'homme, M. Quatennens, M. Ratenon, M. Rome, M. Ruffin, M. Saintoul, M. Sala, Mme Simonnet, Mme Soudais, Mme Stambach-Terrenoir, Mme Taurinya, M. Tavel, Mme Trouvé, M. Vannier, M. Walter.
Après l’article 18, insérer un article ainsi rédigé :
« Dans un délai de six mois suivant la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport portant sur le coût pour les finances sociales et les effets sur la santé du manque de prévention en santé sexuelle en France. Ce rapport abordera également les solutions envisageables pour améliorer la qualité et l’efficacité de la prévention ».
Par cet amendement, les député.es membres du groupe LFI-Nupes sollicitent la remise d'un rapport relatif au coût pour les finances sociales et les effets sur la santé du manque de prévention en santé sexuelle en France.
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS) : « La santé sexuelle est un état de bien-être physique, émotionnel, mental et social en matière de sexualité, ce n'est pas seulement l'absence de maladie, de dysfonctionnement ou d'infirmité. La santé sexuelle exige une approche positive et respectueuse de la sexualité et des relations sexuelles, ainsi que la possibilité d'avoir des expériences sexuelles agréables et sécuritaires, sans coercition, ni discrimination et ni violence. Pour atteindre et maintenir une bonne santé sexuelle, les Droits Humains et Droits sexuels de toutes les personnes doivent être respectés, protégés et réalisés ». Alors que 67% des jeunes déclarent ne pas avoir bénéficié des 3 séances annuelles d’éducation à la sexualité pourtant obligatoire depuis la loi de 2001 relative à l’éducation à la vie affective et sexuelle de tous.tes les élèves, que les violences sexuelles ont augmenté de 33% en 2021, que près de 10% des jeunes s’estiment avoir été exposées au risque d’être contaminé par le VIH 2020 et que SOS Homophobie rapporte une agression anti-LGBTQIA+ tous les deux jours en France, il est impératif que la prévention soit à la hauteur des enjeux de santé publique et de sécurité.
C’est pourquoi les député.es membres du groupe LFI-NUPES demandent la remise d’un rapport au Parlement, par le Gouvernement, portant sur le coût pour les finances sociales du manque de prévention en santé sexuelle en France.
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