Publié le 12 octobre 2023 par : Mme Fiat, Mme Abomangoli, M. Alexandre, M. Amard, Mme Amiot, Mme Amrani, M. Arenas, Mme Autain, M. Bernalicis, M. Bex, M. Bilongo, M. Bompard, M. Boumertit, M. Boyard, M. Caron, M. Carrière, M. Chauche, Mme Chikirou, M. Clouet, M. Coquerel, M. Corbière, M. Coulomme, Mme Couturier, M. Davi, M. Delogu, Mme Dufour, Mme Erodi, Mme Etienne, M. Fernandes, Mme Ferrer, M. Gaillard, Mme Garrido, Mme Guetté, M. Guiraud, Mme Hignet, Mme Keke, M. Kerbrat, M. Lachaud, M. Laisney, M. Le Gall, Mme Leboucher, Mme Leduc, M. Legavre, Mme Legrain, Mme Lepvraud, M. Léaument, Mme Pascale Martin, Mme Élisa Martin, M. Martinet, M. Mathieu, M. Maudet, Mme Maximi, Mme Manon Meunier, M. Nilor, Mme Obono, Mme Oziol, Mme Panot, M. Pilato, M. Piquemal, M. Portes, M. Prud'homme, M. Quatennens, M. Ratenon, M. Rome, M. Ruffin, M. Saintoul, M. Sala, Mme Simonnet, Mme Soudais, Mme Stambach-Terrenoir, Mme Taurinya, M. Tavel, Mme Trouvé, M. Vannier, M. Walter.
Dans un délai de six mois à compter de la publication de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport indiquant la corrélation entre le manque de financement accordé aux politiques de santé publique, notamment le sous financement de l’ONDAM, et les agressions dont sont victimes les soignants.
Le 29 septembre 2023 le Gouvernement a présenté un plan pour mieux protéger les soignants des diverses agressions qu’ils peuvent subir.
Ce plan comprend une campagne d’affichage, et de la surenchère pénale inutile avec renforcement des sanctions pénales, un arsenal de caméras de vidéosurveillance, la création d’un nouveau délit et une pseudo-formation des professionnels pour faire face à ce qu’ils subissent.
Pour résumer il n’y a donc aucune mesure qui prenne le problème à la source afin d’en supprimer les causes.
Les raisons les plus souvent mise en avant pour expliquer l’agression des soignants sont l’attente trop longue, le refus de soin ou une prise en charge insuffisante.
Or, la cause profonde de cette liste réside dans la casse du service public de la santé. En l’absence de personnel, face à des services fermés et à la pénurie de médicament, au cœur des déserts médicaux la détresse des patients et leurs familles est totale.
Par conséquent la seule solution pour endiguer ces violences est de restaurer un service public de la santé digne de ce nom. Ce que ne fait nullement le plan du Gouvernement qui fait le choix d’ignorer les causes réelles de la violence dont les politiques de marchandisation de la santé menées depuis des décennies sont les seules responsables.
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