Publié le 12 octobre 2023 par : Mme Fiat, Mme Abomangoli, M. Alexandre, M. Amard, Mme Amiot, Mme Amrani, M. Arenas, Mme Autain, M. Bernalicis, M. Bex, M. Bilongo, M. Bompard, M. Boumertit, M. Boyard, M. Caron, M. Carrière, M. Chauche, Mme Chikirou, M. Clouet, M. Coquerel, M. Corbière, M. Coulomme, Mme Couturier, M. Davi, M. Delogu, Mme Dufour, Mme Erodi, Mme Etienne, M. Fernandes, Mme Ferrer, M. Gaillard, Mme Garrido, Mme Guetté, M. Guiraud, Mme Hignet, Mme Keke, M. Kerbrat, M. Lachaud, M. Laisney, M. Le Gall, Mme Leboucher, Mme Leduc, M. Legavre, Mme Legrain, Mme Lepvraud, M. Léaument, Mme Pascale Martin, Mme Élisa Martin, M. Martinet, M. Mathieu, M. Maudet, Mme Maximi, Mme Manon Meunier, M. Nilor, Mme Obono, Mme Oziol, Mme Panot, M. Pilato, M. Piquemal, M. Portes, M. Prud'homme, M. Quatennens, M. Ratenon, M. Rome, M. Ruffin, M. Saintoul, M. Sala, Mme Simonnet, Mme Soudais, Mme Stambach-Terrenoir, Mme Taurinya, M. Tavel, Mme Trouvé, M. Vannier, M. Walter.
Dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur l’impact pour les comptes de la sécurité sociale de l’ajout au sein de l’article D-160-4 du code de la sécurité sociale de la borréliose de Lyme.
Par cet amendement nous demandons une réelle reconnaissance de la maladie de Lyme.
Si les conditions de recevabilité nous obligent à rédiger ainsi l’amendement il ne s’agit évidemment pas de réduire cette maladie à son coup pour la sécurité sociale mais bien de faire entendre la voix de milliers de malades aujourd’hui délaissés.
Selon l’association France Lyme, plus de 300 000 personnes seraient touchées par une forme chronique de cette maladie. Ces patients souffrent de troubles neurologiques, de douleurs physiques les impactant dans leur quotidien. Certains ne peuvent même plus exercer leur profession ou poursuivre leur scolarité. De plus, leurs frais médicaux peuvent être extrêmement lourds.
Mais en l’absence de reconnaissance de cette maladie comme affection longue durée beaucoup ne peuvent pas se soigner, d’autres doivent se rendre à l’étranger, tous ont le sentiment d’un abandon total face à leur maladie.
Seul de très rares cas sont pris en charge lorsque la maladie a entrainé d’autres pathologies, elles reconnues, comme des pathologies cardiaques par exemple.
Selon Santé publique France le nombre de nouveaux cas diagnostiqué chaque année est en hausse ces deux dernières décennies. En 2021, on estime que près de 47 000 cas ont été diagnostiqués en médecine générale, soit une incidence de 71 cas pour 100 000 habitants en France.
Il est donc urgent que la maladie de Lyme soit reconnue de manière à part entière comme une affection longue durée afin de ne pas laisser en errance médicale un nombre toujours plus grand de malades.
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