Publié le 20 octobre 2023 par : Mme Hignet, Mme Abomangoli, M. Alexandre, M. Amard, Mme Amiot, Mme Amrani, M. Arenas, Mme Autain, M. Bernalicis, M. Bex, M. Bilongo, M. Bompard, M. Boumertit, M. Boyard, M. Caron, M. Carrière, M. Chauche, Mme Chikirou, M. Clouet, M. Coquerel, M. Corbière, M. Coulomme, Mme Couturier, M. Davi, M. Delogu, Mme Dufour, Mme Erodi, Mme Etienne, M. Fernandes, Mme Ferrer, Mme Fiat, M. Gaillard, Mme Garrido, Mme Guetté, M. Guiraud, Mme Keke, M. Kerbrat, M. Lachaud, M. Laisney, M. Le Gall, Mme Leboucher, Mme Leduc, M. Legavre, Mme Legrain, Mme Lepvraud, M. Léaument, Mme Pascale Martin, Mme Élisa Martin, M. Martinet, M. Mathieu, M. Maudet, Mme Maximi, Mme Manon Meunier, M. Nilor, Mme Obono, Mme Oziol, Mme Panot, M. Pilato, M. Piquemal, M. Portes, M. Prud'homme, M. Quatennens, M. Ratenon, M. Rome, M. Ruffin, M. Saintoul, M. Sala, Mme Simonnet, Mme Soudais, Mme Stambach-Terrenoir, Mme Taurinya, M. Tavel, Mme Trouvé, M. Vannier, M. Walter.
Dans un délai d’un an à partir de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur le niveau d’ONDAM nécessaire afin de financer un plan national de la psychiatrie et de la pédopsychiatrie. Ce rapport évalue notamment les montants nécessaires au renforcement des moyens financiers et humains des services hospitaliers et extrahospitaliers.
Par cet amendement, le groupe parlementaire LFI-NUPES souhaite la remise d’un rapport évaluant les coûts et les bénéfices d’un plan national de la psychiatrie et de la pédopsychiatrie, notamment par le renforcement des moyens financiers et humains des services hospitaliers et extra-hospitaliers.
La pandémie de Covid a bouleversé la vie des Français et des Françaises, entraînant des conséquences sur leur santé mentale, en particulier chez les plus jeunes. Selon Santé Publique France, on compte environ 9 000 décès annuels par suicide, soit un des taux les plus élevés d'Europe. C’est la première cause de décès des 25-34 ans. Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), la maladie mentale et les troubles psychiques touchent près d'un cinquième de la population, soit 13 millions de Français. Selon EPI-PHARE, plus d'un quart des Français consomme des anxiolytiques, des antidépresseurs ou des somnifères.
Face à cette situation, l’absence de la psychiatrie et de la pédopsychiatrie dans le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour l’année 2024 est très préoccupante. La santé mentale est un enjeu majeur pour notre société. Pour faire face à l’augmentation significative de ces pathologies, il est alors nécessaire de renforcer les moyens de la psychiatrie et de la pédopsychiatrie.
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.