Publié le 23 octobre 2023 par : Mme Garin, Mme Arrighi, M. Bayou, Mme Belluco, M. Ben Cheikh, Mme Chatelain, M. Fournier, M. Iordanoff, M. Julien-Laferrière, Mme Laernoes, M. Lucas, Mme Pasquini, M. Peytavie, Mme Pochon, M. Raux, Mme Regol, Mme Rousseau, Mme Sas, Mme Sebaihi, M. Taché, Mme Taillé-Polian, M. Thierry.
Modifier ainsi les autorisations d'engagement et les crédits de paiement :
(en euros) | ||
Programmes | + | - |
Inclusion sociale et protection des personnes | 0 | 0 |
Handicap et dépendance | 0 | 0 |
Égalité entre les femmes et les hommes | 500 000 | 0 |
Conduite et soutien des politiques sanitaires et sociales | 0 | 500 000 |
TOTAUX | 500 000 | 500 000 |
SOLDE | 0 |
Le présent amendement vise à financer des traducteurs et/ou des intervenants pour la ligne téléphonique dédiée à l'écoute suite à des violences sexuelles dans les territoires d'Outre-mer.
Les territoires d'outre-mer font partie intégrante de la République française, et leurs habitants ont les mêmes droits et protections que les citoyens vivant en France métropolitaine. Cependant, les femmes vivant dans ces régions peuvent faire face à des difficultés particulières en cas de violence sexuelle, notamment en ce qui concerne la barrière linguistique. Les langues locales sont couramment parlées dans ces régions, créant ainsi un obstacle majeur pour les femmes victimes de violences sexuelles qui ont besoin d'accéder à des services de soutien, de rapporter des abus ou de comprendre leurs droits. Parmi ces langues: le créole en Guadeloupe, en Martinique, en Guyane et à La Réunion, le tahitien en Polynésie française, le bichlamar au Vanuatu, le wallisien et le futunien à Wallis-et-Futuna, les langues kanak en Nouvelle-Calédonie, le guyanais en Guyane, le malgache à Mayotte, les dialectes amérindiens en Guyane et en Martinique, ainsi que le mahorais à Mayotte.
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