Publié le 20 octobre 2023 par : Mme Belluco, Mme Arrighi, M. Ben Cheikh, Mme Sas, M. Bayou, Mme Chatelain, M. Fournier, Mme Garin, M. Iordanoff, M. Julien-Laferrière, Mme Laernoes, M. Lucas, Mme Pasquini, M. Peytavie, Mme Pochon, M. Raux, Mme Regol, Mme Rousseau, Mme Sebaihi, M. Taché, Mme Taillé-Polian, M. Thierry.
I. – À la seconde colonne de la trente-cinquième ligne du tableau de l’alinéa 2, substituer au nombre :
« 496 »
le nombre :
« 499 ».
II. – En conséquence, à la seconde colonne de la trentième ligne du même tableau, substituer au nombre :
« 237 »
le nombre :
« 234 ».
L'objet de cet amendement est de renforcer les moyens donnés à la Commission nationale du débat public.
Premièrement, son activité est en forte croissance ces dernières années : elle a été multipliée par 6 en 3 ans.
Deuxièmement, tout a été fait depuis un an, au Parlement, pour détricoter le droit de l'environnement et la participation du public aux décisions communes : les lois sur les énergies renouvelables, le nucléaire, l'industrie verte visaient ce même objectif. Si nous voulons conduire des politiques acceptables, co-construites pour garantir un certain niveau d'acceptabilité, il est nécessaire d'associer la population. Ce à quoi participe largement la CNDP.
Aussi apparaît-il essentiel de renforcer ses moyens pour lui permettre de jouer pleinement son rôle. C'est pourquoi cet amendement déplafonne les autorisations d'emplois du programme "Conduite et pilotage des politiques de l'écologie, du développement et de la mobilité durables" (plus 3 postes) au détriment des postes pour les Affaires maritimes, pêche et aquaculture (moins 3 postes), dans un souci de recevabilité juridique de l'amendement. Le gouvernement est appelé à lever le gage.
Tel est l'objet de cet amendement.
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