Publié le 13 septembre 2023 par : M. Ratenon, Mme Abomangoli, M. Alexandre, M. Amard, Mme Amiot, Mme Amrani, M. Arenas, Mme Autain, M. Bernalicis, M. Bex, M. Bilongo, M. Bompard, M. Boumertit, M. Boyard, M. Caron, M. Carrière, M. Chauche, Mme Chikirou, M. Clouet, M. Coquerel, M. Corbière, M. Coulomme, Mme Couturier, M. Davi, M. Delogu, Mme Dufour, Mme Erodi, Mme Etienne, M. Fernandes, Mme Ferrer, Mme Fiat, M. Gaillard, Mme Garrido, Mme Guetté, M. Guiraud, Mme Hignet, Mme Keke, M. Kerbrat, M. Lachaud, M. Laisney, M. Le Gall, Mme Leboucher, Mme Leduc, M. Legavre, Mme Legrain, Mme Lepvraud, M. Léaument, Mme Pascale Martin, Mme Élisa Martin, M. Martinet, M. Mathieu, M. Maudet, Mme Maximi, Mme Manon Meunier, M. Nilor, Mme Obono, Mme Oziol, Mme Panot, M. Pilato, M. Piquemal, M. Portes, M. Prud'homme, M. Quatennens, M. Rome, M. Ruffin, M. Saintoul, M. Sala, Mme Simonnet, Mme Soudais, Mme Stambach-Terrenoir, Mme Taurinya, M. Tavel, Mme Trouvé, M. Vannier, M. Walter.
Dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur l’opportunité de créer dans chaque région de France un grand service public de l’aide à la personne. Ce rapport détaille les objectifs de ce service : identifier les besoins, mettre en place des formations en fonction des besoins, réfléchir et proposer un statut prenant en compte le salaire, les conditions de travail, le nombre d’heures, le droit au congé et la pénibilité du travail.
Par cet amendement de repli, limités par la recevabilité fiancière, nous invitons le Gouvernement à créer un grand service public d’aide à la personne dans chaque région de France.
Ce service permettrait d’identifier les besoins dans chaque région, et de mettre en place des formations pour y répondre. Il permettrait également de réfléchir et proposer un statut pour les salariés du secteur de l’aide à la personne, prenant en compte le salaire, les conditions de travail, le nombres d’heures, le droit au congé et la pénibilité du travail effectué.
Les métiers du médicosocial, comprenant les aides à domicile et aides ménagères, sont dans une grande situation de tensions. Une nouvelle demande sur deux d’aide à domicile serait aujourd’hui refusée dans certains départements. Pourtant, avec le vieillissement de la population les besoins ne vont faire qu’augmenter.
Dans le même temps, ces métiers sont particulièrement précarisés et ces personnes subissent des conditions de travail extrêmement difficiles. Les aides à domicile arrivent en seconde position dans le classement des métiers aux déséquilibres potentiels les plus élevés (après les agents d’entretien), du fait de salaires très bas, de temps partiels très fréquent, de conditions de travail difficiles et d’horaires très fluctuantes.
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