Publié le 13 septembre 2023 par : M. Ratenon, Mme Abomangoli, M. Alexandre, M. Amard, Mme Amiot, Mme Amrani, M. Arenas, Mme Autain, M. Bernalicis, M. Bex, M. Bilongo, M. Bompard, M. Boumertit, M. Boyard, M. Caron, M. Carrière, M. Chauche, Mme Chikirou, M. Clouet, M. Coquerel, M. Corbière, M. Coulomme, Mme Couturier, M. Davi, M. Delogu, Mme Dufour, Mme Erodi, Mme Etienne, M. Fernandes, Mme Ferrer, Mme Fiat, M. Gaillard, Mme Garrido, Mme Guetté, M. Guiraud, Mme Hignet, Mme Keke, M. Kerbrat, M. Lachaud, M. Laisney, M. Le Gall, Mme Leboucher, Mme Leduc, M. Legavre, Mme Legrain, Mme Lepvraud, M. Léaument, Mme Pascale Martin, Mme Élisa Martin, M. Martinet, M. Mathieu, M. Maudet, Mme Maximi, Mme Manon Meunier, M. Nilor, Mme Obono, Mme Oziol, Mme Panot, M. Pilato, M. Piquemal, M. Portes, M. Prud'homme, M. Quatennens, M. Rome, M. Ruffin, M. Saintoul, M. Sala, Mme Simonnet, Mme Soudais, Mme Stambach-Terrenoir, Mme Taurinya, M. Tavel, Mme Trouvé, M. Vannier, M. Walter.
Dans un délai de six mois après la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport évaluant les pistes de revalorisation salariale de l’ensemble des professionnels de le petite enfance. Son contenu détaille une feuille de route ayant pour objectif une amélioration de leurs conditions de travail, et une revalorisation de leur rémunération.
Par cet amendement, le groupe parlementaire LFI-NUPES demande la remise d'un rapport sur la nécessaire revalorisation salariale des metiers de la petite enfance.
En 2022, la CNAF recensait presque 49 % d’établissements de crèche en sous-effectifs, et près de 9 000 postes durablement non pourvus (soit 8 % des effectifs actuels des établissements). L’Observatoire de l’emploi à domicile nous indique que « plus d’un assistant maternel sur quatre pourrait partir à la retraite d’ici à 2030 ». Cela ne peut plus durer. Cette pénurie de personnel s’explique d’abord par des conditions de travail dégradées, avec une augmentation de la pénibilité, un manque de reconnaissance et un épuisement doublé d'une perte de sens. Ces conditions de travail dégradées, pour un salaire bien trop faible, sont à la fois l'origine et symptôme du manque de personnels. Ce cercle vicieux doit cesser, et les pouvoirs publics doivent enfin réagir à la hauteur du rôle qu'endossent chaque ces professionnel.le.s de la petite enfance.
Il est urgent d'améliorer significativement leurs conditions de travail et leur rémunération. Cela constitue la seule issue à l'actuelle crise d'effectif. Rendre ces métiers de nouveaux attractifs et valorisés, c'est répondre à la pénurie pour enfin garantir la qualité de l'accueil des jeunes enfants et la création de nouvelles places en crèches.
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