Publié le 12 juillet 2023 par : M. Fournier, Mme Chatelain, M. Thierry, Mme Arrighi, M. Bayou, Mme Belluco, M. Ben Cheikh, Mme Garin, M. Iordanoff, M. Julien-Laferrière, Mme Laernoes, M. Lucas, Mme Pasquini, M. Peytavie, Mme Pochon, M. Raux, Mme Regol, Mme Rousseau, Mme Sas, Mme Sebaihi, M. Taché, Mme Taillé-Polian.
Afin d’atteindre les objectifs mentionnés à l’article 74 de la loi n° 2015‑992 du 17 août 2015 relative à la transition énergétique pour la croissance verte, il peut être fait obligation aux producteurs de s’engager collectivement sur une stabilisation ou une baisse de la quantité annuelle d’unités neuves vendues de produits, éléments ou matériaux.
Le présent amendement, discuté avec SOROA, permet d’engager les secteurs industriels dans une véritable démarche d’économie circulaire basée sur une consommation sobre en ressource naturelle.
Certains acteurs commencent à s’engager individuellement en ce sens. Il est important de généraliser ces démarches aux activités industrielles dont le modèle économique s’appuie sur une politique assumée d’incitation à la surconsommation des ménages. C’est le cas par exemple d’une partie de l’industrie du textile qui peut renouveler jusqu’à plusieurs fois par mois ses collections.
Il ne s’agit pas d’imposer à chaque acteur individuellement un objectif de stabilisation voire de baisse des quantités vendues mais bien d’engager une profession collectivement sur des objectifs concrets pour réduire la production de déchets en amont. Cet étape est nécessaire pour réellement verdir notre activité industrielle.
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