Publié le 12 juillet 2023 par : M. Gaillard, Mme Abomangoli, M. Alexandre, M. Amard, Mme Amiot, Mme Amrani, M. Arenas, Mme Autain, M. Bernalicis, M. Bex, M. Bilongo, M. Bompard, M. Boumertit, M. Boyard, M. Caron, M. Carrière, M. Chauche, Mme Chikirou, M. Clouet, M. Coquerel, M. Corbière, M. Coulomme, Mme Couturier, M. Davi, M. Delogu, Mme Dufour, Mme Erodi, Mme Etienne, M. Fernandes, Mme Ferrer, Mme Fiat, Mme Garrido, Mme Guetté, M. Guiraud, Mme Hignet, Mme Keke, M. Kerbrat, M. Lachaud, M. Laisney, M. Le Gall, Mme Leboucher, Mme Leduc, M. Legavre, Mme Legrain, Mme Lepvraud, M. Léaument, Mme Pascale Martin, Mme Élisa Martin, M. Martinet, M. Mathieu, M. Maudet, Mme Maximi, Mme Manon Meunier, M. Nilor, Mme Obono, Mme Oziol, Mme Panot, M. Pilato, M. Piquemal, M. Portes, M. Prud'homme, M. Quatennens, M. Ratenon, M. Rome, M. Ruffin, M. Saintoul, M. Sala, Mme Simonnet, Mme Soudais, Mme Stambach-Terrenoir, Mme Taurinya, M. Tavel, Mme Trouvé, M. Vannier, M. Walter.
Dans un délai de six mois après la publication de la présente loi, il est remis à la représentation nationale, une étude actualisée de « RELLE » à La Réunion, (« RElocaliser l’Économie locaLE ») et une étude similaire est proposée aux territoires ultramarins qui le souhaitent.
Par cet amendement, nous demandons une actualisation de l'étude "REELLE" réalisée afin de favoriser la relocalisation d'activités économiques à la Réunion, et nous proposons qu'une étude similaire soit conduite dans les autres territoires ultramarins.
En 2017, à La Réunion, la Direction des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation du Travail et de l'Emploi (DIECCTE) et la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) de la Réunion avaient lancé conjointement une étude intitulée « RElocaliser l’Économie locaLE », appelée étude REELLE.
Celle-ci avait analysé les potentiels de relocalisation des flux économiques réunionnais. Le constat était clair : presque 5 milliards d’euros annuels potentiels étaient qualifiés de « fuite économique ».
Le calcul pour arriver à ce chiffre était le suivant :
• l’état de la demande locale : 25 milliards d'euros
• production industrielle + de commerce + tertiaire : 21 milliards d'euros
• échanges locaux évalués à 20,6 milliards d'euros
Les pertes économiques locales étaient ainsi évaluées à 4 ,4 milliards d'euros, représentant presque 65.000 emplois (en 2017).
Cette étude ciblait des productions de biens et de services importés alors qu’elles pouvaient être issues du territoire. La capacité à convertir une partie de ces « fuites économiques » en échanges, en activités et en emplois locaux non délocalisables, aurait dû constituer l’enjeu majeur d’une nouvelle dynamique économique : il y avait alors des potentialités de relocalisation et des opportunités de développement en termes de diversification et de densification des activités.
Cet amendement vise donc à réactualiser les chiffres produits en 2017, afin d’avoir une vision claire de ce qui peut être relocalisé.
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