Publié le 15 juillet 2022 par : M. Clouet, Mme Abomangoli, M. Alexandre, M. Amard, Mme Amiot, Mme Amrani, M. Arenas, Mme Autain, M. Bernalicis, M. Bex, M. Bilongo, M. Bompard, M. Boumertit, M. Boyard, M. Caron, M. Carrière, M. Chauche, Mme Chikirou, M. Coquerel, M. Corbière, M. Coulomme, Mme Couturier, M. Davi, M. Delogu, Mme Dufour, Mme Erodi, Mme Etienne, M. Fernandes, Mme Ferrer, Mme Fiat, M. Gaillard, Mme Garrido, Mme Guetté, M. Guiraud, Mme Hignet, Mme Keke, M. Kerbrat, M. Lachaud, M. Laisney, M. Le Gall, Mme Leboucher, Mme Leduc, M. Legavre, Mme Legrain, Mme Lepvraud, M. Léaument, Mme Pascale Martin, Mme Élisa Martin, M. Martinet, M. Mathieu, M. Maudet, Mme Maximi, Mme Manon Meunier, M. Nilor, Mme Obono, Mme Oziol, Mme Panot, M. Piquemal, M. Portes, M. Prud'homme, M. Quatennens, M. Rome, M. Ruffin, M. Saintoul, M. Sala, Mme Simonnet, Mme Soudais, Mme Stambach-Terrenoir, Mme Taurine, Mme Taurinya, M. Tavel, Mme Trouvé, M. Vannier, M. Walter.
À la première phrase de l’alinéa 1, substituer au chiffre :
« 1,04 »,
les mots :
« le glissement annuel de l’indice des prix à la consommation en juin 2022 tel que calculé par l’Institut national de la statistique et des études économiques ».
Par cet amendement de repli, nous proposons d'augmenter la revalorisation des pensions et des prestations sociales indexées sur l'inflation.
En l’état de sa rédaction, l’article 5 du projet de loi vise à réévaluer de façon anticipée certaines prestations sociales. En effet, depuis 2015, sous le ministre de l’Economie Emmanuel Macron, les prestations sociales sont indexées sur l’inflation passée au lieu de l’inflation anticipée – donc, par définition, avec du retard. Ainsi, à partir du 1er juillet 2022, les montants des prestations, allocations ou aides individuelles, ou les éléments qui interviennent dans le calcul ou conditionnent l’ouverture du droit connaîtraient une réévaluation de 4%. En réalité, cela entérine une diminution du niveau de vie !
Car tout augmente, et bien plus que de 4%. Il n’est ainsi pas fait mention des prévisions d’évolution des prix, qui anticipent une inflation à 6,1 % pour 2022 et jusqu’à 7 % en 2023. Et ce n’est qu’une moyenne : 21 % de hausse pour la volaille, 17 % pour les pâtes, 14 % pour les huiles, 13 % pour le café torréfié ! En l’état, le projet gouvernemental accepte les surprofits des grands distributeurs et ne donne que quelques miettes aux allocataires et pensionnés. Derrière les effets de manche, le pouvoir d’achat va s’effondrer.
Le présent amendement propose au gouvernement de préserver le pouvoir d’achat, en portant le coefficient de revalorisation à l'inflation constatée en juin, soit environ 5,4 %. Cela permettrait de mieux couvrir les effets de l’inflation pour les retraités et bénficiaires de prestations sociales.
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