Publié le 8 juillet 2022 par : M. Léaument, Mme Abomangoli, M. Alexandre, M. Amard, Mme Amiot, Mme Amrani, M. Arenas, Mme Autain, M. Bernalicis, M. Bex, M. Bilongo, M. Bompard, M. Boumertit, M. Boyard, M. Caron, M. Carrière, M. Chauche, Mme Chikirou, M. Clouet, M. Corbière, M. Coulomme, Mme Couturier, M. Davi, M. Delogu, Mme Dufour, Mme Erodi, Mme Etienne, M. Fernandes, Mme Ferrer, Mme Fiat, M. Gaillard, Mme Garrido, Mme Guetté, M. Guiraud, Mme Hignet, Mme Keke, M. Kerbrat, M. Lachaud, M. Laisney, M. Le Gall, Mme Leboucher, Mme Leduc, M. Legavre, Mme Legrain, Mme Lepvraud, Mme Pascale Martin, Mme Élisa Martin, M. Martinet, M. Mathieu, M. Maudet, Mme Maximi, Mme Manon Meunier, M. Nilor, Mme Obono, Mme Oziol, Mme Panot, M. Piquemal, M. Portes, M. Prud'homme, M. Quatennens, M. Ratenon, M. Rome, M. Ruffin, M. Saintoul, M. Sala, Mme Simonnet, Mme Soudais, Mme Stambach-Terrenoir, Mme Taurine, Mme Taurinya, M. Tavel, Mme Trouvé, M. Vannier, M. Walter.
Dans un délai d’une semaine à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur la mise en œuvre d’un plan d’urgence pour les hôpitaux publics applicable jusqu’au 31 mars 2022 inclus. Ce rapport détaille les moyens financiers et humains à mettre en œuvre pour faire face à la crise sanitaire, en particulier les ouvertures de lits de réanimation, les réhabilitations, les achats de matériel médical et les revalorisations salariales prévues pour les soignants, afin de leur permettre d’exercer dans des conditions dignes.
Par cet amendement d'appel, le groupe parlementaire de la France Insoumise - NUPES souhaite une nouvelle fois alerter sur l'état des hôpitaux publics et la rémunération indigne des personnels soignants en France.
Depuis le début de la crise sanitaire, chacun a pu observer la situation de désarmement matériel dans laquelle sont placés les soignants : blouses, masques, surblouses, bouteilles de dioxygène, lits de réanimation... tout manque ou a déjà manqué. A cette précarité matérielle continue de s'ajouter une précarité financière qui pèse sur les soignants, dont les bas salaires sont indignes des fonctions essentielles qu'ils et elles occupent, malgré le Ségur de la santé. Ce dernier n'a pas tenu ses promesses.
Cette situation chaotique est la résultante de 30 années de libéralisation et de privatisation, où partenariats publics-privés, tarification à l'acte, ONDAM et autres dispositifs tirés de la boite à outil néolibérale ont érigé les patients en marchandise, les investissements en coûts et les soignants en variables d'ajustement.
Il est temps d'investir les moyens financiers et humains pour garantir aux français des soins de qualité et aux soignants des salaires dignes.
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