Publié le 17 juin 2023 par : M. Baubry, M. Gillet, Mme Lechanteux, Mme Bordes, Mme Diaz, M. Guitton, M. Houssin, Mme Lelouis, Mme Lorho, M. Ménagé, M. Rambaud, Mme Roullaud.
Le chapitre Ier du titre II du livre IV du code pénal est complété par un article 421‑9 ainsi rédigé :
« Art. 421‑9. – Pour les infractions définies aux articles 421‑1 à 421‑6, la peine d’emprisonnement ne peut être inférieure à deux ans.
« Les dispositions du présent article ne sont pas exclusives d’une peine d’amende et d’une ou plusieurs peines complémentaires. »
Il paraît essentiel d’inclure dans le projet de loi d’orientation et de programmation du ministère de la justice 2023-2027, des moyens de lutter efficacement contre un terrorisme qui s’accroît sur notre territoire.
À ce titre, cet amendement vise à créer une peine minimale de deux ans d’emprisonnement pour l’ensemble des infractions commises en matière de terrorisme. Il vise plus particulièrement à adapter le droit applicable en ce qui concerne les actes de terrorisme réprimés par le Code pénal pour l'ensemble des infractions pénales qu'il sanctionne, dont le délit d’association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un acte de terrorisme.
En matière de terrorisme, ce délit constitue le motif de condamnation le plus fréquemment retenu. L’incrimination de la participation à une association de malfaiteurs à but terroriste constitue un élément central de l’arsenal juridique de lutte contre le terrorisme car elle permet de réprimer le simple projet criminel, matérialisé par des actes préparatoires, et permet ainsi de prévenir la commission d’actes terroristes.
Le Rassemblement National défend une politique pénale de fermeté, pour garantir la sécurité partout et pour tous. L’échec des politiques pénales depuis des décennies doit laisser place au bon sens et à la protection de nos compatriotes face à la délinquance du quotidien.
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