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Améliorer l'accès aux soins par l'engagement territorial des professionnels — Texte n° 1336
Amendement N° 995 (Irrecevable)
Publié le 9 juin 2023 par : M. Peytavie, Mme Garin, Mme Rousseau, Mme Arrighi, M. Thierry, M. Bayou, Mme Belluco, M. Ben Cheikh, Mme Chatelain, M. Fournier, M. Iordanoff, M. Julien-Laferrière, Mme Laernoes, M. Lucas, Mme Pasquini, Mme Pochon, M. Raux, Mme Regol, Mme Sas, Mme Sebaihi, M. Taché, Mme Taillé-Polian.
Dans un délai de six mois suivant la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet un rapport au Parlement sur l’impact de la suppression de l’entretien de candidature en institut de formation en soins infirmiers. Il étudie l’éventualité de son rétablissement.
Exposé sommaire :
Le présent amendement présenté par le Groupe Ecologiste propose d’étudier les conséquences de la suppression de l’entretien lors de la candidature d’entrée en Institut de formation en soins infirmiers (IFSI), et appelle à considérer son éventuel rétablissement.
Depuis la rentrée 2019, l’entrée en Institut de Formation en soins infirmiers (IFSI) ne s’effectue plus par concours mais par vœux formulés sur Parcoursup et admission sur dossier. Parcoursup s’arrêtant dans le cas présent aux résultats scolaires, la procédure de candidature exclut de fait tout échange à l’oral avec le ou la candidate. Le syndicat infirmier SNPI CFE-CGC souligne que l’entretien est pourtant un prérequis indispensable pour détecter des profils psychologiques potentiellement inadaptés à l’exercice auprès des patients ou des discours incompatibles avec la profession de soignant.
Le métier d’infirmier est inexorablement un métier du soin, du lien, et de l’humain. L’entretien permettait alors de reconnaître les capacités relationnelles chez les candidat.e.s, ce que des résultats scolaires peuvent difficilement faire. Le syndicat SNPI CFE-CGC rappelle à ce sujet que les dérives sectaires sont en hausse dans le domaine de la santé, un filtre « humain » est d’autant plus nécessaire aujourd’hui.
L’entretien pouvait également être l’occasion pour les jurys de retenir des profils qui n’avaient pas forcément des notes élevées mais étaient dotés de compétences relationnelles indispensables au métier d’infirmier. Enfin, cet échange permettait aussi aux candidat.e.s de mieux appréhender ce qu’implique le métier de soignant et les exigences de la formation, dans un contexte où 30 % des élèves abandonnent leur cursus en cours de route.
Par cet amendement, le Groupe Ecologiste appelle ainsi à étudier un éventuel rétablissement de l’entretien de candidature au métier d’infirmier.
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