Publié le 8 juin 2023 par : M. Neuder, Mme Bonnivard, Mme Dalloz, Mme Valentin, M. Portier, M. Seitlinger, M. Meyer Habib, M. Bourgeaux, Mme Alexandra Martin, Mme Anthoine, M. Bazin, M. Descoeur, M. Ray, Mme Gruet, M. Hetzel, M. Viry, M. Taite, Mme Frédérique Meunier, M. Boucard, M. Dubois.
Dans un délai de six mois après la promulgation de la présente proposition de loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur l’opportunité d’élargir le droit de prescription pour les infirmiers et pour certains actes et dispositifs médicaux.
Ce rapport propose une liste des actes et dispositifs qui seraient concernés.
Ce rapport s’intéresse aux avantages et inconvénients d’un tel élargissement sur l’offre de soins et sa continuité.
Bien que les infirmières et infirmiers libéraux et hospitaliers possèdent déjà un droit de prescription, ces derniers revendiquent que celui-ci soit élargi afin de répondre aux besoins grandissants et aux enjeux multiples de notre système de santé, en crise.
En effet, le droit de prescription des infirmières et infirmiers est aujourd’hui strictement encadré et répond à des conditions détaillées et listées au sein du code de la santé publique.
Toutefois, les représentants de la profession infirmière estiment que certaines de ces conditions sont devenues obsolètes et ne permettent plus de répondre aux besoins des patients sur nos territoires victimes de la désertification médicale.
Aussi, ces problématiques de pénurie de professionnels de santé relancent le débat de l’élargissement du droit de prescription pour les infirmières et infirmiers à plusieurs échelles et notamment pour :
Cet élargissement, apparaissant comme opportun et raisonnable, permettrait de renforcer l’offre de soins dans nos territoires et de libérer du temps médical aux médecins tout en fluidifiant les délais de prescription.
Par ailleurs, cet élargissement serait une reconnaissance apportée aux compétences des infirmiers et infirmières en France, lesquels maillent chaque jour l’ensemble du territoire national au service des patients.
Naturellement, le médecin resterait un élément central dans cet élargissement de prescription et serait associé à sa mise en œuvre.
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