Publié le 17 mai 2023 par : M. Saintoul, M. Laisney, M. Le Gall, Mme Leboucher, Mme Leduc, Mme Legrain, Mme Lepvraud, M. Léaument, Mme Pascale Martin, Mme Élisa Martin, M. Martinet, M. Mathieu, M. Maudet, Mme Maximi, Mme Manon Meunier, M. Nilor, Mme Obono, Mme Oziol, Mme Panot, M. Pilato, M. Piquemal, M. Portes, M. Prud'homme, M. Quatennens, M. Ratenon, M. Rome, M. Ruffin, M. Sala, Mme Simonnet, Mme Soudais, Mme Stambach-Terrenoir, Mme Taurinya, M. Tavel, Mme Trouvé, M. Vannier, M. Walter.
Après l’alinéa 45, insérer l’alinéa suivant :
« Il faut cependant nous méfier de tout « solutionnisme technologique ». Au-delà de la nécessaire prospective sur les moyens, c’est davantage encore une réflexion sur les usages qui sera nécessaire. Concentrée sur les caractéristiques techniques de l’outil, la réflexion ne peut occulter la question de son emploi. Il importe désormais de mener une réflexion sérieuse systématique sur l’équilibre à trouver dans les différents programmes entre rusticité, masse et haute technologie. »
Par cet amendement, le groupe LFI-NUPES propose d'insister sur le piège que peut représenter le "solutionnisme technologique".
On peut en donner deux exemples bien connus. En 1940, c’est davantage un mésusage des chars que la valeur intrinsèque des matériels engagés qui conduisit à la Débâcle française. Plus récemment, la réflexion autour des drones aériens a été déterminée par l’usage qu’en ont fait les États-Unis. Or, la guerre en Libye et celle au Haut-Karabakh ont montré que cette arme pouvait et risquait d’être bien autre chose qu’un « tueur » isolé de grand prix.
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