Publié le 17 mai 2023 par : M. Saintoul, M. Laisney, M. Le Gall, Mme Leboucher, Mme Leduc, Mme Legrain, Mme Lepvraud, M. Léaument, Mme Pascale Martin, Mme Élisa Martin, M. Martinet, M. Mathieu, M. Maudet, Mme Maximi, Mme Manon Meunier, M. Nilor, Mme Obono, Mme Oziol, Mme Panot, M. Pilato, M. Piquemal, M. Portes, M. Prud'homme, M. Quatennens, M. Ratenon, M. Rome, M. Ruffin, M. Sala, Mme Simonnet, Mme Soudais, Mme Stambach-Terrenoir, Mme Taurinya, M. Tavel, Mme Trouvé, M. Vannier, M. Walter.
Après l’alinéa 32, insérer l’alinéa suivant :
« Une attention particulière sera apportée à la protection des personnels civils de recrutement local. La France s’assurera que ceux qui ont fait le choix et pris le risque de l’aider ne se retrouvent pas isolés et vulnérables, sans quoi ce recrutement spécifique sera compromis à l’avenir. »
Par cet amendement, le groupe LFI-NUPES propose d'apporter une attention particulière à la protection des personnels civils de recrutement local.
En effet, le sujet revet une importance majeure, notamment après le retrait des troupes françaises du Mali et la fin de l'opération Barkhane. La France doit s'assurer que les personnels civils recrutés localement et ayant travaillé pour ses armées soient pleinement pris en charge et protégés par la nation, mais également qu'ils puissent être accompagnés s'ils souhaitent être acceuillis sur le territoire national. Il en va du respect des personels recrutés localement, et de la crédibilité accordée aux futurs recrutements. Le retrait précipité des forces d'Afghanistan et du Mali ne doit pas mettre en danger les personnels restés sur place.
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