Publié le 26 mai 2023 par : Mme Panot, Mme Abomangoli, M. Alexandre, M. Amard, Mme Amiot, Mme Amrani, M. Arenas, Mme Autain, M. Bernalicis, M. Bex, M. Bilongo, M. Bompard, M. Boumertit, M. Boyard, M. Caron, M. Carrière, M. Chauche, Mme Chikirou, M. Clouet, M. Coquerel, M. Corbière, M. Coulomme, Mme Couturier, M. Davi, M. Delogu, Mme Dufour, Mme Erodi, Mme Etienne, M. Fernandes, Mme Ferrer, Mme Fiat, M. Gaillard, Mme Garrido, Mme Guetté, M. Guiraud, Mme Hignet, Mme Keke, M. Kerbrat, M. Lachaud, M. Laisney, M. Le Gall, Mme Leboucher, Mme Leduc, M. Legavre, Mme Legrain, Mme Lepvraud, M. Léaument, Mme Pascale Martin, Mme Élisa Martin, M. Martinet, M. Mathieu, M. Maudet, Mme Maximi, Mme Manon Meunier, M. Nilor, Mme Obono, Mme Oziol, M. Pilato, M. Piquemal, M. Portes, M. Prud'homme, M. Quatennens, M. Ratenon, M. Rome, M. Ruffin, M. Saintoul, M. Sala, Mme Simonnet, Mme Soudais, Mme Stambach-Terrenoir, Mme Taurinya, M. Tavel, Mme Trouvé, M. Vannier, M. Walter.
I. – L’article 1er de la loi n° 2023‑270 du 14 avril 2023 de financement rectificative de la sécurité sociale pour 2023 est abrogé.
II. – La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.
III. – La perte de recettes pour les organismes de sécurité sociale est compensée à due concurrence par la majoration de l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.
Par cet amendement, le groupe parlementaire LFI-NUPES souhaite abroger l’article premier de la loi de financement rectificative de la sécurité sociale pour 2023, qui a notamment supprimé les régimes pionniers des retraites de la RATP et des Industries électriques et gazières.
Les régimes spéciaux ne sont pas des privilèges, mais le résultat des conquêtes de travailleurs qui, en grande partie, surcotisent. La suppression des régimes spéciaux va à rebours de la reconnaissance de la pénibilité dans ces secteurs et nuit à l’attractivité de métiers pourtant aujourd'hui en manque chronique de personnel. Justes, adaptés à la réalité de l’organisation du travail, ils constituent des régimes pionniers en matière de droits aux retraites.
S’attaquer aux régimes pionniers avec en toile de fond toute une argumentation sur les privilèges, c’est alimenter la remise en cause des acquis sociaux pour imposer une gestion par les coûts du système de retraite. Comme la philosophie des régimes pionniers, nous défendons un système de retraites qui parte des besoins, et géré par les travailleuses et travailleurs eux-mêmes.
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