Les amendements de Alexis Corbière pour ce dossier

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Il s'inscrit dans la continuité de celui qu'a soutenu mon collègue Vannier. La question de la gratuité de la cantine nous tient à cœur depuis longtemps. Au milieu du XIXe siècle, lorsque, dans une volonté de conquête républicaine, l'école devient gratuite, laïque et obligatoire, cette possibilité de restauration n'est pas d...

C'est un peu le problème : celles qui en ont les moyens réalisent, en matière d'alimentation scolaire, des choses formidables, et les autres ne peuvent rien, faute de financement. Ce constat va donc dans notre sens, puisque nous voulons que chaque élève de France, quel que soit l'endroit où il réside, ait les mêmes droits.

Vous plaidez en notre faveur ! Monsieur le ministre, vous connaissez l'histoire, vous êtes un homme cultivé : la gratuité de l'école est l'objet d'un vieux débat qui commence sous la Convention avec Condorcet, se poursuit en 1833 avec Guizot, jusqu'à Jules Ferry. Les réactionnaires objectaient invariablement qu'elle coûterait trop cher ; les r...

Enfin, monsieur Reda, j'ai déjà eu cette discussion, lors d'un débat télévisé, avec M. Blanquer. Alors que je plaidais pour que 12 millions d'enfants puissent manger gratuitement, il avait eu l'outrecuidance de me répondre qu'avec ma rémunération de député, je pouvais payer la cantine de ma progéniture.

Pas de vulgarités : la question n'est pas de savoir si tout le monde ici est comme nous en mesure de payer, mais si certains Français ne sont pas victimes d'inégalités dans l'exercice de ce droit. Vous savez bien que c'est le cas ! De mémoire, 25 % des établissements du second degré n'appliquent pas le quotient familial et pratiquent un tarif u...

Les dispositifs existants sont audacieux, et nous les encourageons, mais ils ne suffisent pas à transformer une réalité concrète. Je vous invite donc, y compris M. le ministre, à accomplir une grande chose, non pas de manière partisane, mais tous ensemble : rendre la cantine gratuite, pour que…

La presse a relaté que des parents aisés ont financé leur propre AESH. Voilà bien un acte de séparatisme scolaire ! Des gens qui ont les moyens paient donc quelqu'un pour accompagner leur enfant, alors que les familles défavorisées ne peuvent pas le faire. Monsieur le ministre, je connais ou devine votre attachement à cette cause. Il faut voter...

Le débat est intéressant : je constate que les deux orateurs du Rassemblement national ne disent pas la même chose…

La question n'est pas de prétendre que le Tarn ou les différents départements où vous avez été élus bénéficieraient d'un luxe d'équipements sportifs. Nous connaissons leur réalité. Permettez-nous toutefois d'expliquer, en tant qu'élus de Seine-Saint-Denis, que les plus mal pourvus habitent dans ce département, contrairement à la caricature qu'e...

Xénophobes, parfaitement ! Car depuis le début, voilà ce que vous avancez : des arguments qui visent à dire que le problème central et majeur, qui a occupé 90 % de votre intervention sur le mouvement sportif, c'est l'islamisme !

Certes, on veut tous avancer mais, monsieur le ministre, au moins un mot sur ce dossier qu'est la formation des enseignants. Longtemps, on a dit qu'ils étaient trop souvent en formation : je pense à un ministre qui faisait beaucoup de bruit en comparant l'éducation nationale à un mammouth qu'il fallait dégraisser, et qui en plus ciblait les en...

Cet amendement porte aussi sur la vétusté des équipements sportifs, puisque nous proposons d'organiser une convention citoyenne pour un plan d'urgence de constructions et rénovations d'installations sportives écodurables. Près de la moitié des équipements sont considérés comme très vétustes. Des dispositifs existent, mais ils concernent souven...

Permettez que nous vous jugions à la lumière des six ans que vous avez passés au pouvoir, et du retard pris. Par ailleurs, puisqu'un défi m'a été lancé, j'en lance un à mon tour. Faites cette loi de programmation budgétaire, à 500 millions par an ! Vous verrez que c'est vous qui serez mis en difficulté – je prends les paris.

En soutien au collègue Raux, je plaiderai encore pour la défense de l'enseignement professionnel. Les faits sont là : il y a quelques années, M. Blanquer, qui était alors directeur de l'enseignement sous le gouvernement Sarkozy, a supprimé une année de préparation au baccalauréat professionnel ; il se prépare désormais en trois ans au lieu de q...

C'est toujours la même discussion, alors poursuivons-la ! Monsieur le ministre, je vous ai écouté tout à l'heure lorsque vous vous êtes exprimé depuis la tribune et il faut bien dire que nous sommes en complet désaccord avec vous. Nous considérons que la réforme de l'enseignement professionnel est un mauvais coup – même si nous savons que ce n'...

J'y compte bien. Vous supprimez plusieurs heures d'enseignement, notamment en fin d'année. Désormais, quatre semaines entières seront dédiées à l'accomplissement d'un stage : ce sont autant d'heures d'enseignement général en moins. Nous nous y refusons, nous qui défendons l'enseignement professionnel. Pour le coup, nous ne sommes pas les seuls...

Merci, monsieur le ministre, pour vos propos. Nous aurons cette belle discussion. En revanche, je rappellerai au rapporteur Reda, sur la base de l'alinéa 3 de l'article 70 de notre règlement, que nous avons beau avoir des désaccords, ne pas hésiter à nous parler ouvertement et vertement, avec passion, je n'accepte pas qu'il affirme que la major...

L'indemnité du service civique a été revalorisée le 1er juillet : elle est passée de 600,30 euros à 609 euros. Chacun comprendra l'importance du geste, rapportée à l'inflation ; cela méritait en effet que la secrétaire d'État le souligne.

Je le dis clairement : quand je réclame que les élèves passent le bac pro après quatre années au lycée et non plus trois, c'est pour qu'ils soient mieux formés ! La prétendue culture de la fainéantise que vous nous imputez relève du vocabulaire des réactionnaires depuis le XIXe siècle !