Les amendements de Alexis Corbière pour ce dossier
33 interventions trouvées.
Nous avons le goût du travail, celui de la qualification et du diplôme. Vous pouvez protester ! Cela fait 150 ans que nous vous connaissons !
Je ne pousse pas de cris d'orfraie, je demande le respect républicain ! Je suis né dans un milieu populaire, j'ai fait des études et je n'accepte pas…
Nous ne nous opposerons pas à l'amendement, car la mesure peut être utile, mais la remarque du ministre témoigne de l'ambiguïté de votre position. L'enseignement professionnel est une formation qui doit dépendre du ministère de l'éducation nationale, et je vous invite à vous battre pour que le ministère du travail n'en devienne pas le pilote. ...
L'enseignement professionnel ne peut être le réceptacle de tous les élèves en difficulté : l'accepter serait pervertir l'enseignement professionnel, qui doit demeurer une voie d'excellence. Je suis en désaccord avec Emmanuel Macron quand il déclare que les élèves des lycées professionnels n'ont pas vocation à poursuivre des études supérieures. ...
C'est ce qu'il a déclaré au Point cet été ! Nous pourrons débattre de la vérité du macronisme, vous parlez cette langue mieux que moi,…
…mais dans mon souvenir, il disait qu'il ne fallait pas se mentir sur les 80 % d'une classe d'âge au niveau bac car, pour une bonne partie, c'était un bac professionnel – sous-entendant ainsi qu'il ne s'agirait pas du vrai bac. Je pense au contraire que le bac pro vaut bien le bac général et qu'il doit ouvrir la voie à l'enseignement supérieur !
J'ajouterai que le patronat français a besoin de techniciens qui poursuivent leurs études le plus loin possible. Ce n'est pas les aider que de supprimer quatre semaines de cours ! Je serai très attentif à la manière dont sera menée la réforme de l'enseignement professionnel. On entend tout et son contraire, et je ne tiens pas à ce que nous nous...
Nous, nous aimons la France, particulièrement sous sa forme républicaine. La République, c'est d'abord la volonté de faire peuple sur le fondement d'un pacte politique, celui de l'égalité entre les citoyens. Ce n'est donc pas un régime neutre. Nous avons, sur ce point, un désaccord idéologique, notamment avec vous, monsieur Odoul. Je vois bien ...
Écoutez-moi, monsieur Odoul ! Pardon de parler d'argent, mais nous examinons le projet de loi de finances. Les 2 milliards d'euros qu'il est prévu de consacrer à ce dispositif pourraient, nous semble-t-il – précisément parce que nous pensons que l'argent public a beaucoup de valeur – être mieux employés s'ils étaient utilisés pour rénover des é...
Je remercie Mme Keloua Hachi de souligner l'entre-soi social qui caractérise le SNU actuel. Je le dis en tant qu'ancien professeur de lycée professionnel, lequel rassemble près de 700 000 élèves, la plupart issus des milieux populaires : aimer la France, c'est aimer son histoire. Or la majorité notamment a supprimé des heures de cours, de sorte...
Sur le fondement de l'article 70 du règlement, pour mise en cause personnelle. Madame la secrétaire d'État, vous pouvez tout dire, mais je n'accepte pas que vous disiez que je n'aime pas la France. Vous n'avez pas le droit de traduire notre opposition radicale à la politique menée par le Gouvernement, dont nous pensons…
Vous pourriez répondre à l'argumentation de notre collègue Walter selon laquelle assurer 24 heures de présence auprès des élèves, c'est effectuer un temps complet. À cela s'ajoutent en effet un temps de préparation et les rencontres avec les parents. La majorité des AESH ont une forte conscience professionnelle. Après s'être entretenues avec le...
Que voulez-vous qu'elles fassent d'autre ? Si elles devaient travailler plus, cela détériorerait la qualité de leur travail. Les 18 heures que passent les enseignants devant leur classe constituent bien temps complet, n'est-ce pas ? Pourquoi n'en irait-il pas de même pour les AESH avec 24 heures ?