Les amendements de Alexis Corbière pour ce dossier
24 interventions trouvées.
Nous apportons tout notre soutien aux professeurs, aux personnels, à leurs syndicats, aux parents d'élèves, aux élèves qui manifestent aujourd'hui
pour défendre et améliorer ce qu'il y a de plus important, de plus grand, de plus beau, de plus indispensable dans une République réelle : l'école publique, laïque, gratuite et obligatoire.
Dans tous nos départements, une profonde protestation se lève contre l'instauration de groupes de niveaux dès la sixième. « Nous ne trierons pas nos élèves », disent-ils. Aucun pédagogue n'approuve votre réforme, aucun syndicat d'enseignant non plus, aucune fédération de parents d'élèves, aucun député n'en a débattu… Pourtant, vous imposez cet...
Vous prévoyez également l'interdiction d'accéder au lycée pour ceux qui n'auront pas leur brevet en fin de troisième.
C'est sidérant ! Jusqu'à présent, cette mesure – comme l'uniforme à l'école – appartenait seulement au programme de Marine Le Pen.
Concernant la rémunération des professeurs, vous avez menti. Le mensonge vient d'en haut ; le Président de la République avait promis une augmentation de 10 % pour nos enseignants si mal payés. En réalité, 70 % d'entre eux ont perçu en moyenne 95 euros d'augmentation depuis la rentrée, ce qui représente très peu avec l'inflation actuelle. Chez...
en faveur d'un plan d'urgence afin d'obtenir tout simplement des professeurs, des remplaçants, des médecins scolaires, des assistants d'éducation (AED), des accompagnants d'élèves en situation de handicap (AESH). Il faut abandonner la réforme des groupes de niveau. Il faut augmenter les salaires des enseignants et personnels de l'éducation nat...
Pourquoi refuser d'entendre ces revendications alors que vous acceptez que les crédits de votre ministère soient amputés de 692 millions d'euros à la rentrée prochaine ?
Monsieur le ministre de l'éducation nationale, je souhaite vous interroger sur l'avenir de 627 000 élèves, soit près de 30 % d'une classe d'âge, sur l'avenir de 2 080 établissements, soit 56 % des lycées. Je parle de l'enseignement professionnel, qui accueille la jeunesse issue des milieux populaires, des élèves dont les parents sont généraleme...
Je résumerai votre projet qui est ainsi rejeté par un fait parlant et même choquant : vous voulez supprimer 170 heures d'enseignement sur les trois ans d'étude des élèves de bac professionnel.
En 2009, déjà, la durée des études pour obtenir un baccalauréat professionnel avait été réduite de quatre à trois ans. Avec votre soutien, en 2018, Jean-Michel Blanquer a supprimé 30 % d'enseignement général et professionnel et vous continuez le saccage.
Vous remplacez les heures volées par plus de stages en entreprise, alors que nos élèves y passent déjà de nombreuses semaines. Vous supprimez des heures d'enseignement avec des professeurs qualifiés, en entretenant le mythe d'une entreprise formatrice, apte à remplacer l'apport pédagogique du professeur. Toute l'histoire de la République est u...
Vous faites l'inverse ! Les futurs travailleurs ont besoin d'une qualification exigeante, émancipatrice, de diplômes reconnus, de professeurs qui transmettent. Ainsi, ils préserveront leur puissance et leur indépendance. Monsieur le ministre de l'éducation nationale, retirez cette réforme : rendez les heures aux élèves de l'enseignement profe...
Monsieur le ministre de l'éducation nationale, jeudi 4 mai, le Président de la République a annoncé un profond bouleversement de l'enseignement professionnel.
Avec emphase, il a déclaré « ce n'est pas simplement une réforme, c'est une cause nationale. » Certes, l'enseignement professionnel, qui accueille un tiers des lycéens, le mériterait. Mais votre projet n'est pas une cause, c'est une casse nationale !
Si nous vous laissons faire, vous allez briser la spécificité de notre enseignement professionnel qui, malgré des difficultés, mérite beaucoup plus.
Vos annonces sidèrent par les dégâts qu'elles vont causer ; elles illustrent surtout une méconnaissance totale de la réalité. Dans de nombreux médias, vous avez annoncé qu'il s'agissait de rapprocher le lycée professionnel du monde de l'entreprise. Mais c'est déjà le cas !
Tous les diplômes de l'enseignement professionnel – tous, sans exception – doivent avoir été validés au sein de commissions où siègent les organisations patronales des branches professionnelles. C'est aussi le cas pour la carte des formations.
Pourquoi faire croire le contraire ? Dans quel but ? Alors que tous les élèves de terminale ont déjà huit semaines de stage, vous proposez d'en ajouter 50 %, sans la moindre justification pédagogique. Votre modèle semble être celui de l'apprentissage contre la formation publique. Pourtant, quand trois élèves sur quatre sous statut scolaire arr...
Vous annoncez de fumeux bureaux des entreprises dans les lycées professionnels. En vérité, ils ne serviront qu'à répondre aux besoins immédiats et à courte vue du patronat ! Vous proposez une rémunération supplémentaire aux enseignants, mais, vous recyclez le slogan éculé de Sarkozy – travailler plus pour gagner plus. J'ignorais d'ailleurs que...