Les amendements de Adrien Quatennens pour ce dossier
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Alors qu'hier, au début de l'examen du projet de loi, Bruno Le Maire affirmait que vous étiez prêts à tous les compromis, vous n'en aurez fait absolument aucun avec les oppositions sur cet article 1er dont nous achevons la discussion.
Ce que vous avez bloqué méthodiquement en vingt-quatre heures de discussion avec vos nouveaux amis, notamment de l'extrême droite ,
outre nos amendements – ce qui est déjà un fait politique –, c'est le salaire des Français, et c'est bien cela l'essentiel.
Lors de la séance des questions au Gouvernement, M. Bruno Le Maire nous a encore régalés avec son désormais célèbre « Pour partager les richesses, il faut les produire ». La vérité, comme nous l'avons dit pendant ces deux jours de débat, c'est qu'en France, beaucoup de richesses sont produites, mais qu'elles sont très mal partagées.
Et ces richesses, qui les produit sinon le travail ? Sans travail, en effet, le capital n'en produit pas. Alors, je le reconnais, l'opposition entre capital et travail est un peu rustique, mais nous sommes bien au cœur de ce débat ! Réveillez-vous, car pendant que 10 millions de Français sont sous le seuil de pauvreté et que la grande masse de...
Nous, nous ne faisons pas la confusion entre les gros et les petits, notamment en matière d'impôts. Oui, il faut soulager la grande masse des Français, mais il faut aussi faire payer ceux qui profitent, faire payer les très riches ! Vous avez passé tous ces débats à mettre en avant les TPE et les PME pour mieux cacher les grands groupes qui pro...
On entend beaucoup dire en ce moment, dans le débat public et dans les médias, que M. Macron, bon prince,…
…triple la prime. C'est un mensonge, puisqu'il ne triple pas la prime elle-même, mais son plafond ; le fait de tripler le plafond ne signifie absolument pas que la prime va augmenter. Jusqu'ici, le plafond était de 1 000 euros, or la somme moyenne touchée par celles et ceux qui en ont bénéficié était de 506 euros.
Beaucoup de Français se disent : « Mais moi, je ne l'ai pas touchée, cette prime, même très aléatoire et extrêmement modeste. » En effet, seuls 4 millions de salariés sur 25 ont touché la prime, pour la simple raison qu'elle est au bon vouloir du patron. Quand il s'agit de partager avec les salariés la valeur produite, c'est au bon vouloir ; e...
Vous l'avez compris, nous sommes opposés depuis le début à l'idée de primes qui viennent se substituer aux salaires. Nous proposons donc un amendement qui prévoit, l'année suivant l'octroi d'une prime, une augmentation de salaire équivalente à 50 % du montant de la prime. Nous voulons faire entendre notre logique : les primes ne remplacent pas ...
Dans ce débat sur les primes et les salaires, toutes celles et ceux, spécialement hors des rangs de la Macronie,…
…qui finissent par accepter l'idée d'une prime, nous expliquent que celle-ci ne remplace pas le salaire. C'est vrai. Eh bien, ce scrutin public vous offrira l'occasion de montrer que vous n'êtes pas d'accord avec la logique de remplacement des salaires par des primes.
Quand bien même une prime serait attribuée, vous admettez que les entreprises qui en auraient les moyens pourraient alors procéder à des augmentations de salaire. J'appelle votre attention sur le fait que nous faisons une différence entre les grandes entreprises, celles du CAC40 qui ont augmenté leurs dividendes de 82 % l'an dernier, et les tr...
Comme cela a été indiqué précédemment par mon collègue Ruffin, nous avons prévu une caisse de péréquation qui permettrait une solidarité entre grandes et petites entreprises pour l'augmentation des salaires.
Néanmoins et quelles que soient vos génuflexions, ce scrutin public va permettre de faire la clarté sur celles et ceux qui s'accommodent de l'idée d'une prime qui augmenterait le pouvoir d'achat de manière factice et très aléatoire. Répétons-le : cette prime étant soumise au bon vouloir des entreprises, seulement 4 millions de salariés sur 25 m...
Cet amendement permet donc de savoir qui se bat véritablement pour l'augmentation des salaires et considère que là est le cœur du partage de la valeur dans l'entreprise.
En intervenant au début de nos travaux, Bruno Le Maire, a annoncé qu'il était prêt à tous les compromis. Pourtant depuis le début, vous n'en faites vraiment aucun. Pour être exact, je devrais indiquer que le ministre a parlé de tous les compromis, à condition que ces derniers n'affaiblissent pas les comptes publics. Il y a pourtant des comptes...
Nous ne cesserons jamais de vous dire que si le salaire c'est, bien sûr, le revenu net, c'est aussi le salaire socialisé qui finance la santé et les retraites. Non seulement vos primes sont aléatoires, qu'il s'agisse de leur montant – pour un plafond fixé à 1 000 euros, elles s'élèvent aujourd'hui à 506 euros en moyenne – ou de leurs destinatai...
Il faut que ces primes soient soumises à des cotisations. Il faut que les cotisations pour les retraites et les cotisations maladie soient payées. Il n'est pas acceptable que les primes soient désocialisées.
…et qui ont rendu les propos de Mme la rapporteure inacceptables. Depuis le début de la soirée, dans ce débat sur les primes aléatoires et les augmentations de salaires, il a souvent été question de la classe moyenne et de ses attentes. On parvient assez mal à la définir, mais le quotidien Libération s'y est essayé dans son édition d'au...