58 interventions trouvées.
Il vise à préciser le contenu de la stratégie nationale pour l'industrie verte en prêtant une attention particulière à l'équilibre des territoires. Il permet également de cibler les sites pertinents de relocalisation de filières stratégiques en tenant compte des savoir-faire présents dans notre pays. En effet, de trop nombreux sites sont laissés à l'abandon ; je pense aux anciens bassins industriels dans le Nord et l'Est du pays, ou encore au bassin de Decazeville, dans ma...
Nous allons voter en faveur de l'élaboration d'une stratégie nationale de plusieurs années en matière d'industrie verte. Le problème est que nous n'avons aucune définition de l'industrie verte. Ce sous-amendement déposé par le groupe Rassemblement national vise à définir ces termes, sans quoi la stratégie nationale sera un coup d'épée dans l'eau. La définition de l'industrie verte que nous proposons ne vous surprendra pas : elle inclut le développement de technologies décarbonées, la décarbonation et l'améliorati...
Au vu des faits que je viens de citer, je ne vois pas comment on peut se priver d'inscrire dans la loi que la stratégie nationale pour l'industrie verte doit définir les engagements des acteurs industriels pour respecter l'accord de Paris.
Ce sous-amendement que nous avons déposé à l'initiative de Charles de Courson fait écho à la discussion commencée hier, dans laquelle nous contestions le mirage sémantique que représente l'expression « industrie verte ». Nous considérons que le vrai sujet réside dans la capacité à verdir l'ensemble du champ industriel. Par conséquent, nous souhaitons appuyer une définition minimale de cette stratégie en fixant un cadre qui reprenne tous les éléments de production qu'il convient de verdir, y compris la partie déchets.
...e, c'est en fait une fausse bonne idée. En effet, cela compromettra l'étiage en aval et l'accès à l'eau potable en Charente-Maritime, car les eaux usées servent à la régulation du débit de ce fleuve. La gestion de l'eau doit être au cœur de l'aménagement du territoire ; elle doit conditionner les choix industriels, et sa priorité doit être la souveraineté alimentaire. Définissez votre « industrie verte » ou assumez de faire du greenwashing. Ce qui est vrai pour les usages de l'eau l'est aussi pour ce qui est de sa qualité entre l'amont et l'aval car polluer en amont signifie qu'il faut équiper pour dépolluer en aval. L'État doit définir le cadre de ce qui est tolérable. Pour nous, ce doit être le principe zéro pollution : c'est mieux pour l'écosystème et cela coûte moins cher aux usager...
Il vise à inscrire, parmi les objectifs de la stratégie verte de l'État, les besoins en énergie. Cet aspect est fondamental car le développement d'infrastructures industrielles ne peut se faire sans une énergie sûre, disponible et à des prix soutenables, d'autant plus que la consommation d'électricité devrait augmenter d'au moins 25 à 40 % dans les douze ans qui viennent, ce qui représente un défi important pour l'économie française et conditionne le dévelo...
Il vise à intégrer la question des besoins en électricité dans la stratégie nationale pour l'industrie verte. RTE – Réseau de transport d'électricité – prévoit une forte hausse de ces besoins en cas de réindustrialisation de l'économie du pays, estimant que la consommation d'électricité pourrait dépasser d'environ 100 térawattheures la trajectoire de référence, et atteindre 750 térawattheures.
Il vise à inclure, dans la stratégie nationale pour l'industrie verte, les médicaments d'intérêt thérapeutique majeur. Emmanuel Macron nous l'a dit en juin 2023 : déléguer à d'autres la production de nos produits pharmaceutiques essentiels est une impasse pour le pays. Nous voulons donc que cette volonté du Président de la République soit inscrite dans la loi. En effet, quand il est question de relocaliser les médicaments, nous avons souvent l'impression que nous d...
... à 80 % des principes actifs pharmaceutiques sont produits en Inde ou en Chine ; c'est donc un impératif – votre gouvernement, d'ailleurs, le reconnaît – que de relocaliser un maximum d'industries pharmaceutiques de production de médicaments et de molécules sur le territoire national. Le groupe Rassemblement national souhaite profiter de l'élaboration de cette stratégie nationale pour l'industrie verte, pour opérer cette relocalisation, afin d'éviter que nous nous retrouvions à nouveau particulièrement dépendants de l'extérieur, voire en situation de pénurie, comme ce fut le cas notamment lors de la crise du covid, mais aussi, malheureusement, en dehors des périodes de crise – comme je vous l'ai dit, plus d'un tiers des Français ont été confrontés à des pénuries l'année dernière.
Le présent sous-amendement vise donc à éviter que cette stratégie nationale, dont nous espérons qu'elle sera réintroduite par le vote de l'amendement n° 463, sous-amendé par nos soins, soit aveugle sur le plan budgétaire. En effet, si nous élaborons une stratégie nationale pour la réindustrialisation et la bifurcation verte de l'industrie, il faut lui donner des moyens publics ; il faut que ces moyens soient clairement évalués et qu'ils correspondent à des objectifs précis, pour que nous puissions ensuite vérifier que l'argent public investi a bien rempli son rôle et qu'il n'a pas été distribué sans contrôle ni contrepartie, comme vous le faites si souvent – c'est déjà le cas pour 200 milliards d'euros qui sont donn...
À l'origine, vous aviez présenté ce projet de loi comme une réponse à l'IRA – l'Inflation Reduction Act, la loi américaine sur la réduction de l'inflation – des États-Unis qui, je le rappelle, a prévu de mettre 370 milliards de dollars sur la table pour permettre la transition verte des entreprises américaines. Si nous voulons mettre en œuvre cette stratégie commune, nous devons être capables de déterminer une trajectoire budgétaire partagée ; c'est l'une des conditions de réussite des objectifs que nous nous fixons collectivement. Nous devons nous mettre d'accord pour savoir quelles filières nous soutiendrons, dans quelle mesure et à quel moment : voilà les questions essent...
Le projet de loi relatif à l'industrie verte révèle une absence de vision globale de l'État en matière de politique industrielle. Notre amendement vise donc à ajouter que la stratégie nationale pluriannuelle s'accompagne d'une nécessaire détermination des voies et moyens permettant de réindustrialiser le pays. En d'autres termes, plutôt que de mener la politique de ses moyens, il faut se donner les moyens de sa politique. Nous souhaitons d...
Comme ceux d'autres collègues de la NUPES avant lui, il vise à compléter l'amendement de Mme Bonnivard – dont l'objectif est de réintégrer la stratégie nationale pour l'industrie verte dans le texte –, en y ajoutant la question de la formation. Il nous faut absolument déterminer les besoins en la matière et flécher les investissements publics vers certains types de métier et de technologie. Je rappelle que 71 % des métiers dits verts ont des difficultés de recrutement, et ce n'est pas un hasard : en réalité, vous avez abandonné l'industrie du pays depuis une trentaine d'années,...
Il vise à inclure la question de la main-d'œuvre dans la stratégie nationale pour l'industrie verte. En reprenant le sous-amendement d'un autre groupe, les députés du groupe Rassemblement national font preuve d'ouverture, dans l'objectif de participer à l'enrichissement de l'amendement n° 463. Définir une stratégie nationale ne peut se faire en délaissant la question de la formation. Le secteur de l'industrie connaît de grandes difficultés pour recruter suffisamment et de nombreux métiers sont...
Il s'agit d'ajouter la question de la main-d'œuvre dans la planification industrielle de l'État pour 2030. Des chaudronniers aux ingénieurs, l'industrie française fait face à une pénurie en matière de ressources humaines qui risque de mettre à mal ce projet de loi sur l'industrie verte. Si le Gouvernement veut faire passer la part de l'industrie dans le PIB de 10 à 15 %, les effectifs des métiers de l'industrie vont forcément devoir augmenter alors qu'il existe déjà un déficit structurel : les métiers de l'industrie ne sont pas aussi attractifs qu'ils devraient l'être. Pour éviter de créer les conditions d'une pénurie de main-d'œuvre qui retarderait – voire empêcherait – la réi...
Il tend à compléter la stratégie nationale industrie verte 2023-2030 en y ajoutant un objectif d'équilibre de la balance commerciale des produits manufacturés. Entendons-nous bien : nous visons l'équilibre et pas l'autarcie. Il s'agit d'établir, dans une logique d'équilibre, des relations de coopération avec les pays étrangers, en s'attaquant au niveau des importations qui creusent le déficit structurel de la balance commerciale. Il existe des clauses m...
Il se soutiendra lui-même et n'aura quasiment pas besoin d'explication tant il est de bon sens. Contrairement à ce que laisserait supposer son titre, ce projet de loi n'ébauche pas la moindre stratégie industrie verte : on nous demande une sorte de chèque en blanc et, à cet égard, j'aime l'expression « colin-maillard législatif » employée par mon collègue Tavel.
En l'occurrence, nous proposons de préciser que les collectivités territoriales seront pleinement associées à l'élaboration de la stratégie industrie verte qui doit voir le jour à l'issue du vote de ce texte. Cela paraît de bon sens. Comment imaginer une stratégie de verdissement de l'industrie qui serait coupée des réalités des différents territoires et collectivités ? Avec les salariés, les collectivités sont les mieux placées pour définir les objectifs de ce verdissement.
Adopté au Sénat à l'initiative du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain, cet article, dont nous débattons depuis de longues minutes sinon des heures, vise à instaurer une stratégie pour l'industrie verte. Lors de nos travaux en commission spéciale, nous étions un certain nombre à être assez dubitatifs sur l'intérêt d'un tel article qui n'a pas de caractère normatif, qui n'est pas contraignant, qui ne prévoit pas de sanctions, qui ne va pas simplifier la vie des industriels et qui nous paraissait un peu bavard. C'est pourquoi, après une longue discussion et quelques péripéties, la commission spéci...
Néanmoins, nous avons constaté que de très nombreux bancs de l'opposition souhaitaient inscrire dans le texte une stratégie nationale sur l'industrie verte. Cette volonté était nette, même si les amendements et les formats proposés étaient très différents. Dans une optique de compromis, d'écoute de la volonté des oppositions, il nous a semblé intéressant de retenir l'amendement n° 463 de Mme Bonnivard et du groupe LR, dont la rédaction nous semblait meilleure que les autres. Cependant, j'ai déposé ce sous-amendement n° 1665 qui vise à supprimer l'o...