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Comme nous l'avons fait en déposant cet amendement dès l'examen du texte en commission, nous proposons de permettre aux étudiants en deuxième cycle de médecine de participer à la campagne de prévention contre le papillomavirus, à l'instar de ce qui avait été fait pour la vaccination contre le covid. En effet, il est important de tirer des leçons de nos expériences de cette période.
Je remercie le Gouvernement de s'inscrire dans la continuité des travaux de la commission. Je remercie également les étudiants qui ont parfois pris sur leur temps de révisions pour venir aider à la vaccination contre la covid. L'avis de la commission sur ces amendements identiques est favorable, sous réserve de l'adoption du sous-amendement du Gouvernement.
Monsieur le ministre, votre sous-amendement va dans le bon sens, puisqu'il vise à assurer la plus grande sécurité, ce qui est nécessaire pour garantir la confiance dans la vaccination. Nous convenons volontiers qu'il faut que les étudiants aient validé la formation pour pouvoir assurer la vaccination. Néanmoins, ce sous-amendement soulève une question, car vous ne mentionnez que les études de médecine, et non les études pharmaceutiques. Si je comprends bien, vous permettez aux étudiants qui ont validé la deuxième année du deuxième cycle de médecine de vacciner, mais pas à ceu...
Cette nuance est importante. Les pharmaciens sont appelés à participer de manière intense aux campagnes de vaccination, aussi bien contre la covid que contre la grippe saisonnière. Certains jeunes ne vont pas au collège ; ils auront besoin qu'on puisse assurer cette vaccination en ville. Ne faut-il pas corriger le tir en intégrant par un nouveau sous-amendement les étudiants en pharmacie, une fois qu'ils ont validé la formation adaptée ?
Merci, monsieur le ministre, d'avoir sécurisé financièrement les centres de santé qui s'engagent dans cette campagne de vaccination. C'est en effet un axe très important. Nous savons tous que le déploiement de cette campagne nationale de vaccination contre le papillomavirus s'appuie sur un engagement très large des professionnels de santé, que nous tenons à saluer.
Cet amendement a été déposé par M. Stéphane Viry. Il est nécessaire que les campagnes de vaccination aient également lieu dans les établissements sociaux et médico-sociaux accueillant des enfants en situation de handicap qui ne sont pas scolarisés dans des collèges. Ainsi, ces derniers auront également accès à cette mesure de prévention. Afin de lutter efficacement contre les informations erronées sur la vaccination, qui ont des impacts négatifs sur la santé, et pour que cette démarche consista...
Vous souhaitez renforcer la communication sur les campagnes de vaccination, mais compte tenu de la réponse que M. le ministre a apportée à M. Bazin tout à l'heure, l'amendement est satisfait. Je vous demande donc de bien vouloir le retirer. À défaut, la commission y donnera un avis défavorable.
Pour renforcer la logique d'« aller vers », nous proposons que le Gouvernement remette au Parlement un rapport évaluant l'opportunité d'étendre la campagne de vaccination aux clubs sportifs, aux maisons des jeunes et de la culture (MJC) ou aux associations, comme cela a été fait dans le cadre d'autres campagnes. J'en profite pour parler d'un angle mort que vous avez vous-même évoqué, monsieur le ministre. Aux termes de votre instruction, la campagne de vaccination dans les collèges privés sous contrat n'est menée que sur la base du volontariat. Vous avez engagé l...
Il est important d'élargir la campagne de vaccination au-delà du milieu scolaire, afin que cette mesure de prévention prenne davantage d'ampleur.
Cet amendement, qui avait été adopté par la commission, prévoit que le Gouvernement remettra au Parlement un rapport présentant les résultats de la campagne de vaccination et analysant l'évolution de la couverture vaccinale.
Aujourd'hui, un enfant sur six est scolarisé dans un établissement qui est libre de mener ou non la campagne de vaccination. Les lésions causées par l'infection au papillomavirus étant susceptibles d'entraîner des cancers, nous serons tous d'accord pour dire qu'il s'agit d'un enjeu de sécurité personnelle, pour les jeunes comme les moins jeunes. La protection des enfants face à ce danger que nous reconnaissons tous comme tel – j'en veux pour preuve le résultat des votes précédents – ne doit donc pas dépendre du choix ...
Je rappelle que le texte ayant été rejeté en commission, je ne peux émettre un avis qu'à titre personnel. L'amendement n° 1297 est satisfait par l'adoption de l'amendement n° 2626, qui vise à l'élargir la campagne de vaccination aux établissements médico-sociaux ; j'en demande le retrait. Par ailleurs, monsieur Clouet, les données scientifiques dont nous disposons attestent de la sécurité du vaccin.
La vaccination est un sujet sensible, encore plus eu égard au drame dont vous avez fait état – j'ai une pensée pour la famille du collégien décédé et toute la communauté. Nos débats doivent être mesurés et nous devons veiller à ne pas aller trop loin dans nos propos. Je ne peux pas laisser dire que, d'une manière générale, les établissements privés sous contrat sont réticents à mener la campagne de vaccination...
Comme toujours, vous déplacez le débat, monsieur Clouet. J'ai cru vous entendre dire tout à l'heure que la décision de vacciner ne devait revenir ni aux établissements, ni aux parents. Or, jusqu'à nouvel ordre, elle dépend bien des parents, et c'est très important. Que l'information concernant les vaccinations ait été parasitée par les problèmes successifs avec les vaccins contre l'hépatite et le covid-19, la chose est entendue ; ce n'est pas une raison pour retirer aux parents, prétendument mal informés, le droit de décider ce qui est bon pour leurs enfants !