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Interventions sur "taxe"

60 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Philippe Tanguy :

...risé, tout a été titrisé, tout a été dérivé : le travail, les ressources naturelles, nos droits sociaux comme les retraites, la dette souveraine, la dette des ménages et même la dette des plus pauvres ! Privatisation des bénéfices, mutualisation des pertes : il est temps de mettre fin à cette insupportable injustice. Le texte du groupe LIOT frappe au cœur du logiciel macroniste en élargissant la taxe sur les transactions financières – et pour cette simple raison, le groupe Rassemblement national le soutiendra. Il l'élargit en particulier, comme l'avait proposé Marine Le Pen, aux transactions intrajournalières, ces transactions sur les marchés financiers passées le plus souvent non par des hommes, mais par des logiciels – cela veut tout dire –, qui sont une plaie pour l'économie réelle. Nous n...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Philippe Tanguy :

Vous qui cherchez tant d'argent, l'argent vous tend les bras : il s'appelle la taxe sur les transactions financières, il s'appelle la loi LIOT qui vous est présentée aujourd'hui ! Cette loi a déjà été votée par le Parlement de façon transpartisane. Mais évidemment, quand M. Macron, l'enfant chéri de la banque, est arrivé au pouvoir, il a annulé cette loi. Encore aujourd'hui, vous vous y opposez, contre la volonté de tous les partis, hormis les vôtres. Cet abandon en rase campag...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Sala :

...n des transactions financières et espérons que nous aurons un débat de fond à ce sujet. En effet, pour nous, l'économie est un moyen et non une fin en soi : nous voulons développer des outils de contrôle et de régulation pour inventer un contre-modèle par rapport au néolibéralisme. L'économie doit de toute urgence être mise au service de la réduction des inégalités et de la transition écologique. Taxer les transactions financières freinera la spéculation et dégagera des ressources. Cette volonté n'est pas nouvelle. En 1930, Keynes était déjà favorable à ce type de régulation du marché. En 1972, James Tobin, lauréat du prix Nobel d'économie, a été à l'origine d'un grand mouvement altermondialiste visant à instaurer une taxation de la finance, dont l'association Attac est l'une des héritières. ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabrice Brun :

Permettez-moi d'abord de témoigner, au nom du groupe Les Républicains, de notre émotion et notre solidarité suite au drame effroyable qui vient de frapper des enfants de France, à Annecy. Je voudrais ensuite remercier le groupe LIOT, qui nous propose d'élargir la taxe sur les transactions financières aux transactions intrajournalières ainsi qu'aux produits dérivés ; c'est une idée que je défends pour ma part avec constance depuis six ans, tout comme la lutte contre l'évasion fiscale. Merci également au groupe Les Républicains de me permettre de porter une voix jusqu'ici quelque peu singulière : c'est bien la preuve que tout évolue. Notre groupe s'inscrit dans ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabrice Brun :

Loin des caricatures, la taxe sur les transactions financières est un impôt assorti d'un taux faible et d'une assiette large qui assure des revenus élevés au budget de l'État – elle rapporte aujourd'hui un peu plus de 1 milliard d'euros et demain davantage, nous l'espérons –, moyennant un coût de collecte modique ; elle a en outre un fort caractère redistributif. Nous défendons donc ici un principe simple, efficace et juste....

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabrice Brun :

C'est d'ailleurs une illustration concrète de nos différences avec le Président de la République : quand il préfère taxer le patrimoine immobilier, qu'il qualifie de rente, nous défendons la pierre – la pierre qui loge, qui se transmet et qui demeure.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabrice Brun :

...e davantage à contribution les actifs financiers les plus spéculatifs, car ils ne participent ni à la création de valeur ni au financement de l'économie, contrairement à l'artisan, à l'agriculteur, au fonctionnaire, au soignant, au salarié, qui ne se reconnaissent plus dans ce monde parallèle de l'algorithme fou mis au service de la spéculation. Alors ensemble, disons oui à l'élargissement de la taxe sur les transactions financières en France. Et disons oui, demain, à sa création au niveau européen, à condition que ces nouvelles recettes budgétaires rentrent dans les caisses de la nation, à l'instar de la TVA. C'est une question d'équité fiscale. Nos compatriotes, dans leur grande majorité, nous le demandent, car nous avons besoin de moyens nouveaux, notamment pour sortir des énergies fossile...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMohamed Laqhila :

...issements enregistrés en 2022, soit une augmentation de plus de 7 % par rapport à 2021 – c'est un chiffre record –, la France garde sa première place en matière d'attraction des investisseurs étrangers en Europe, pour la quatrième année consécutive. Bien que nous rejoignions le rapporteur sur la nécessité d'imposer efficacement le secteur financier, il faut aussi reconnaître les limites de cette taxe, pour plusieurs raisons objectives. D'abord, elle ne permet pas de réduire la volatilité, et donc la spéculation, de manière évidente. Ensuite, elle accuse des effets néfastes en matière de liquidités, ce qui limite la capacité des épargnants à vendre leurs titres sans subir de décote. En outre, il existe un véritable risque, pour nos entreprises, de voir leurs coûts de financement fortement aug...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMohamed Laqhila :

La TTF reste tout de même un outil fiscal utile pour mieux imposer le secteur de la finance. Ainsi, le groupe Démocrate soutient tout de même l'instauration d'une taxe sur les transactions financières. Cependant, ses limites, que je viens d'exposer, nous disent autre chose : si nous devons mener cette réflexion, nous ne pouvons le faire qu'à une échelle beaucoup plus large. Au-delà des principes généraux que je viens d'évoquer, cette proposition de loi présente des limites intrinsèques. L'extension de la taxe aux transactions intrajournalières avait déjà été t...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristine Pires Beaune :

…dont le taux est supérieur au nôtre, ce qui n'empêche pas la City de respirer. L'adoption d'une telle TTF pourrait insuffler un vrai mouvement en faveur d'une taxe européenne sur les transactions financières, les débats étant au point mort pour une raison simple : la France n'y est pas favorable. Notre pays a une position si minimaliste que l'Autriche menace de quitter la table des négociations. C'est dire ! Revenons sur les arguments entendus en commission des finances. L'un de nos collègues du groupe Renaissance nous a dit que l'extension de la TTF favor...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristine Pires Beaune :

En 2002, le gouvernement de Lionel Jospin avait créé une taxe sur les transactions de devises, c'est-à-dire sur les conversions monétaires, loin de l'actuelle TTF sur les actions.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristine Pires Beaune :

Le même Nicolas Sarkozy a effectivement rétabli une TTF cinq ans plus tard, en mars 2012, juste avant sa défaite, tout en supprimant la taxe sur les transactions de devises. On notera qu'il avait fixé à 0,1 % le taux de cette TTF, que le gouvernement socialiste a immédiatement relevé à 0,2 % en 2012, puis 0,3 % en 2017.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristine Pires Beaune :

…et continueront de l'être. C'est pourquoi nous voulons renforcer cette taxe en élargissant son assiette aux transactions intrajournalières et aux produits dérivés, à tous les titres échangés sur les marchés français et pas seulement à ceux d'entreprises françaises. Nous voulons aussi augmenter son taux à 0,5 %…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristine Pires Beaune :

…afin de limiter la spéculation et financer le fonds de solidarité pour le développement (FSD). Surtout, nous continuons à militer pour une TTF internationale car une chose est sûre : une telle taxe serait bien plus forte si elle existait à l'échelle européenne, voire mondiale.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFélicie Gérard :

... d'une juste contribution de chacun à l'effort national. Toutefois, ce projet précis ne répond pas de manière optimale à un tel enjeu car il soulève plusieurs difficultés. Relevons tout d'abord une difficulté technique qui risque de faire de cette proposition de loi un texte d'appel sans suite pratique : un élargissement de l'assiette de la TTF aux opérations intrajournalières, qui reviendrait à taxer les transactions, y compris lorsqu'elles ne donnent pas lieu à un transfert de propriété. On taxerait ainsi le flux au lieu de taxer l'acquisition réelle d'une action. Dès lors, le fait générateur de la taxe ne peut plus être le transfert de propriété.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFélicie Gérard :

Il serait difficile de définir les modalités techniques de déclaration et de contrôle de la taxe. C'est ce qui a conduit à la suppression de l'article unique de la proposition de loi lors de son examen en commission. Au vu du manque de données existantes sur le risque que représentait cette taxe intrajournalière, cette suppression nous a semblé nécessaire. L'Assemblée nationale a déjà adopté une telle taxation des transactions intrajournalières dans le passé, et, chers collègues socialistes,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFélicie Gérard :

Dans sa version initiale, cette proposition de loi visait aussi à taxer en France les produits dérivés tels que les options et les contrats à terme. Même si l'on met de côté les considérations techniques – importantes mais ne pouvant constituer à elles seules l'argumentation –, la proposition de loi soulève un autre problème : la hausse de la fiscalité sur les transactions effectuées en France risque de nuire considérablement à l'attractivité de la place financière ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHubert Julien-Laferrière :

Pour souligner l'intérêt capital de cette proposition de loi, il faut rappeler que la TTF est l'héritière de la taxe Tobin, proposée par le lauréat du prix Nobel d'économie du même nom. Comme certains orateurs l'ont déjà indiqué, la TTF a été créée par Nicolas Sarkozy à un moment où les excès de la finance spéculative venaient de provoquer l'une des plus grandes crises financières mondiales depuis les années 1930, plongeant des millions de personnes dans la pauvreté. L'idée est de dégager des recettes en taxan...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHubert Julien-Laferrière :

Vous affirmez, comme certains intervenants l'ont fait au cours des auditions, qu'un élargissement de l'assiette serait techniquement impossible. C'est exactement ce même argument qui nous était opposé lors de la création de la TTF et qu'avancent encore les opposants à la taxe Tobin. Puisque Daniel Labaronne a évoqué la tribune parue le 6 juin dernier dans le journal Le Monde, je rappelle que si cette question revient régulièrement dans le débat depuis que nous défendons la création d'une taxe internationale sur les transactions financières,…