899 interventions trouvées.
...merais que vous nous donniez des éléments d'information complémentaires à ce sujet. Les membres de la commission d'enquête se sont rendus sur place, à quatre reprises en ce qui me concerne. Ils ont du mal à comprendre que la mise en confrontation des deux individus ait pu durer si longtemps, être filmée par des caméras, sans que personne n'entende rien ni n'intervienne, d'autant que, la salle de sport n'ayant pas de vitre, le bruit passe plus facilement et que les distances sont assez réduites, notamment avec le poste d'information et de contrôle (PIC). Ma seconde question s'adresse à l'un et à l'autre. Elle porte sur la vidéosurveillance. Comme l'indique le rapport de l'IGJ, les agents, au moment des faits, visionnent les images du scénario « bâtiment A jour » et non du scénario « activités ...
Vous avez parlé d'entente cordiale entre M. Colonna et M. Elong Abé. Aviez-vous constaté un changement de comportement de ce dernier dans les jours précédant le drame ? A-t-il pu être influencé par une tierce personne pour commettre cet acte ? Comment expliquez-vous que ni vous ni votre collègue présent au PIC n'ayez entendu quoi que ce soit quand le drame a eu lieu dans la salle des sports, alors qu'on sait qu'il n'y a pas de fenêtre à la porte de la salle et que ce secteur du bâtiment est en général assez calme ?
...ue et le compte à rebours. Un événement tel que les Jeux olympiques et paralympiques doit se vivre comme un moment unique et festif, participant du vivre-ensemble. Le relais de la flamme est une occasion sans pareille de célébrer le sens et les idéaux fraternels de l'olympisme. Pour les départements et les villes qui l'accueilleront, la flamme olympique sera le prétexte à de multiples initiatives sportives, récréatives, ludiques et culturelles : des animations et des spectacles seront proposés, au plus grand bonheur des citoyens. Soyons fiers de ces jeux et de leur impact. Nous espérons que l'événement donnera envie à nombre de nos concitoyens de se lancer dans la pratique sportive.
Je ne peux m'empêcher de réagir aux inquiétudes exprimées par les députés de la NUPES, lors de l'examen du précédent article, au sujet de la pratique sportive. Pourtant, chers collègues, vous n'avez voté aucun budget visant à financer des équipements sportifs, que ce soit dans le cadre du plan France relance – à hauteur de 400 millions d'euros –, du plan « 5 000 terrains de sport d'ici 2024 », du dispositif pass'sport ou des projets de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) qui ont inclus, à mon initiative et à celle d'autres députés, plu...
Vous vous êtes abstenus lors du vote sur la loi visant à démocratiser le sport en France.
..., les afficheurs et les partenaires auront carte blanche pour déployer des dispositifs publicitaires et des logos sur les sites des Jeux, sans restriction. Les partenaires bénéficieront aussi de contrats d'achat fort intéressants, sans mise à concurrence. Ces dispositions démontrent une fois de plus que les Jeux olympiques et paralympiques sont davantage une opération commerciale qu'un événement sportif censé rassembler toutes les nationalités pendant un temps de fraternité entre les peuples. Il importe au contraire de recentrer les Jeux sur leurs fondements originels, qui constituent leur ADN, et d'en limiter les dérives commerciales. C'est pourquoi cet amendement de Mme Belluco vise à supprimer l'article 14.
D'aucuns nous expliquent que les Jeux olympiques sont merveilleux, qu'ils symbolisent le partage du sport entre toutes et tous, que la flamme olympique suscite une attractivité fabuleuse.
Quant à la publicité, c'est le dernier de leurs soucis. Je comprends qu'il faille passer par la loi : localement, les réactions sont pour le moins mitigées. M. Belhaddad vient de vanter les vertus de la pratique sportive – j'aimerais d'ailleurs m'y adonner davantage, cela me ferait du bien ! –, mais l'un des principaux sponsors des Jeux n'est autre que Coca-Cola.
Cela relativise l'utilité de la publicité et sa capacité à inciter à faire du sport. N'abusez pas de Coca-Cola, même du Zéro, qui contient de l'aspartam !
Il ne me semble pas nécessaire d'instaurer des dérogations comme celles que prévoit l'article 14. La publicité est déjà un sujet problématique en France, notamment lorsqu'elle est lumineuse – même si ce n'est pas directement l'objet de l'article 14. Puisque la sobriété est tant vantée, elle devrait d'abord s'appliquer à la publicité, qui favorise le volet commercial du sport au détriment du sport lui-même.
C'est vrai : la flamme olympique est un symbole. En ce moment, toutefois, elle est le symbole de coûts faramineux pour les collectivités. Si, en plus de devoir débourser des centaines de milliers d'euros pour recevoir un supposé symbole d'unité autour du sport et des valeurs de l'olympisme, il faut supporter un système qui valorise les sponsors avant tout, mais jamais le sport ou l'environnement, vos arguments ne tiennent pas. Cela renforce le sentiment que le projet de loi inverse totalement les valeurs : il maltraite les valeurs de l'olympisme au profit unique des sponsors.
…et diverses autres taxes qui permettaient de subventionner et de développer les sports pour les enfants ou encore les clubs pour les aînés. C'est vous qui avez supprimé tout cela, petit à petit.
Cette mesure cible précisément les entreprises concernées. De plus, elle est socialement acceptable : elle devrait passer sans problème, puisqu'elle s'inscrit dans le contexte des Jeux olympiques et que tout le monde aime le sport !
... qu'il fallait parler plus d'olympisme, des Jeux olympiques et paralympiques. Or l'article 14 bis porte sur la Coupe du monde de rugby : étonnant, non ? Alors qu'on nous dit de parler plus des JO, certains articles portent sur la Coupe du monde de rugby – vous noterez que j'aime bien le rugby. Si le projet de loi avait porté sur le rugby, nous aurions été ravis d'avoir une belle discussion sur ce sport qui construit le penser-ensemble en déconstruisant les logiques individualistes. Mais non, en fait, on nous propose encore une fois d'utiliser le prétexte d'un événement sportif pour déroger au code de l'environnement en matière de publicité. Décidément, c'est une obsession : faire en sorte que le code de l'environnement soit déshabillé de multiples façons. Or, à force de déroger sans arrêt au c...
En 2023, nous avons avec le rugby un rendez-vous pour lequel l'ensemble de la nation française se rassemble. En fait, vous n'aimez ni le rugby, ni le sport en général !
Alors que notre projet est simplement de mettre la nation autour du sport, vous n'avez de cesse de sortir de la nation la question du sport. Nous soutenons ce projet de loi pour mettre en avant le sport, le rugby et la dimension sportive de la nation. C'est ce que nous défendons.
Il aurait fallu écouter ce que nous avons dit lors de l'examen de la loi visant à démocratiser le sport en France, mais vous ne l'avez pas fait.
En fait, ce n'est pas que nous sommes contre le rugby. Si vous m'aviez écouté, vous sauriez que nous aurions adoré parler de sport, de ce que celui-ci peut permettre de construire ensemble. Le problème, c'est qu'on ne nous parle que de déroger au droit de l'environnement, ce qui n'a rien à voir avec le sport. Peut-être votre vision du sport consiste-t-elle à vous asseoir sur le droit de l'environnement, soit, mais ce n'est pas la nôtre !