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...accords européens aient consacré une union économique, monétaire et commerciale, laissant de côté l'union politique. Nous, écologistes, défendons depuis toujours une Europe de la défense, dans le but premier de garantir la paix – une paix qui a volé en éclats à l'est de nos frontières. Nous continuerons de plaider pour une véritable défense européenne. Riche de l'expérience et des savoir-faire de ses armées, la France doit être le moteur de cette indispensable union, première pierre d'une Europe plus politique, à même de garantir notre souveraineté, notre intégrité géographique, le maintien de nos zones d'influence et notre autonomie diplomatique et stratégique à l'égard du partenaire états-unien. Les sanctions économiques n'ont pas tardé, c'est vrai. Reconnaissons-le : sur ce terrain, l'Uni...
...l'Est et l'Ouest, alors même que cette neutralité avait permis à la Finlande d'acquérir un rayonnement diplomatique sans commune mesure avec son poids géopolitique réel. La guerre en Ukraine a changé la donne, et cela en seulement quelques mois. Désormais, 76 % de la population finlandaise est favorable à l'adhésion à l'OTAN, soit trois fois plus qu'avant l'invasion de l'Ukraine par les forces russes. « La guerre en Ukraine a prouvé que les Russes n'hésitent pas à mener une guerre classique sur le sol européen, et la menace qu'ils représentent apparaît bien plus concrète », analyse Guillaume Lagane, spécialiste des questions de défense et de relations internationales. Il ajoute que « les Finlandais voient bien à quel point faire partie de l'OTAN crée une différence majeure pour garantir l'in...
La Finlande et la Suède ont réagi très vite après l'invasion russe de l'Ukraine du 24 février. Les parlements de ces pays, neutres de longue date, ont décidé, soutenus par l'opinion publique, d'adhérer à l'OTAN. Ce virage à 180 degrés est à la hauteur de l'effroi provoqué par les exactions russes. Ainsi, Finlande et Suède sortiront de la zone grise et se placeront sous la protection d'une sécurité collective. Certes, la Turquie a exercé une forme de marchandage et nous devrons veiller à ce que les Kurdes ne soient pas les victimes collatérales de l'accord tripartite entre Ankara, Helsinki et Stockholm. Certains, dans cet hémicycle, brocardent les sanctions de l'Union européenne qui serai...
Cela a été clairement exposé, l'Union européenne et l'OTAN sont complémentaires : à l'Union européenne, les réponses politiques, économiques et énergétiques ; à l'OTAN, la réponse militaire. L'adhésion de ces pays nordiques va renforcer la place des pays européens au sein de l'OTAN et conforter la profondeur stratégique sur le flanc nordique, scandinave et donc balte. Parce que c'est l'intérêt des deux pays concernés et parce que c'est notre intérêt, le groupe Renaissance votera ce texte.
... garantie suffisante. Par ailleurs, les deux pays sont déjà des partenaires de l'OTAN depuis vingt-huit ans : ils participent régulièrement à des entraînements militaires conjoints, sans compter la collaboration avec leurs voisins du nord de l'Europe au sein de la Coopération de défense nordique. Le choix fait par la Suède et la Finlande est donc surtout symbolique et d'affichage alors que la désescalade est nécessaire. Face aux conséquences dramatiques de la guerre, que ce soit en Ukraine ou dans le monde, l'entrée de la Suède et de la Finlande dans l'OTAN nous fait perdre de facto des partenaires crédibles et respectés par tous pour leurs qualités de médiateur. Ce sont aussi les dommages collatéraux de l'arrivée de ces deux pays au sein de l'OTAN qui devraient retenir notre attent...
Il y a un mois, le président Macron affirmait que la France, ses alliés et ses partenaires européens n'avaient qu'un camp, celui du respect de la paix, de la démocratie et du droit international. Nous en sommes loin : le marchandage honteux avec Erdogan démontre le contraire.
Comme pour la visite en France la semaine dernière du meurtrier saoudien Mohammed ben Salmane, la France cède sur ses principes.
Ces principes étant posés, nous constatons trois choses. La première, c'est que la décision prise par la Finlande et par la Suède de nous rejoindre au sein de l'OTAN est le choix de peuples libres qui veulent défendre leur liberté. Je pense en particulier à la Finlande, qui a connu l'agression soviétique et stalinienne entre 1939 et 1940. La France était alors aux côtés du maréchal Mannerheim. Nous ne pouvons pas, nous ne devons pas oublier cette épo...
On a parlé de précipitation. Je voudrais rendre hommage au rapport du président et rapporteur Bourlanges : il a détricoté plusieurs choses et j'invite vraiment mes collègues à le lire. Chers collègues du Front national…
La France n'a pas signé pour cela et je crois que la proposition que vous avez faite à la fin de votre intervention peut être reprise par tous. Pour reprendre vos mots, monsieur Lecoq, on n'écrira bien la paix que si l'on commence par bien décrire ce conflit entre nations d'Europe. De fait, le territoire européen, si belligène, compte de très nombreuses nations. Chacune doit-elle rester chez soi, en comptant que tout ira bien, alors que c'est ainsi que la guerre éclate tous les trente ans depuis des siècles ?
...a menace russe, la Suède et la Finlande demandent à adhérer à l'OTAN pour protéger leur intégrité territoriale. Cette demande est éminemment respectable. Notre vote témoignera d'abord de notre solidarité avec ces peuples libres, souverains. Oui, nous nous tenons aux côtés de ces pays membres de l'Union européenne. Néanmoins, notre vote ne doit pas occulter l'attitude de la Turquie. Nous rejetons ses pressions, son chantage pour que nous abandonnions nos alliés kurdes et nos exigences à l'égard de l'État de droit. Enfin, notre vote témoignera qu'à nos yeux, le sens de l'histoire est de bâtir une défense européenne, après avoir atteint l'autonomie stratégique. Nous, députés socialistes, voterons donc ce soir en conscience, en responsabilité et par souci de l'avenir, pour la ratification de ce...
...enir le peuple ukrainien. À la mi-mars, j'ai achevé un voyage en Ukraine en traversant la frontière polonaise avec le flot des réfugiés. Nous avons été accueillis par des bénévoles de toute l'Europe ; parmi eux, nombreux étaient les Finlandais venus pour aider les Ukrainiens. Les Finlandais et les Suédois ont choisi de rompre avec leur tradition de neutralité, de non-alignement, car les zones grises ne sont plus possibles dans la nouvelle donne géopolitique, où la démocratie et la souveraineté nationale affrontent l'impérialisme et la dictature. Par notre vote, nous répondons donc à la volonté de deux peuples et appelons à construire l'Europe de la défense, en nous affranchissant du parapluie américain – nous, écologistes, sommes des fédéralistes. Je m'associe d'autant plus facilement à tou...