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Interventions sur "ses"

44 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNatalia Pouzyreff :

À travers ses différentes actions, l'Union européenne a démontré qu'elle défendrait le respect de ses principes fondateurs…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Jacobelli :

... entendre que l'Ukraine pourrait ne pas être sa seule cible. Mais posons-nous la question : voulons-nous prendre le risque de réinstaller durablement la guerre froide, de construire un nouveau rideau de fer ? A-t-on réellement intérêt à une « otanisation » intégrale de la Baltique ? Devons-nous fermer la porte au dialogue futur avec la Russie d'après la guerre ? L'échec des décisions récentes prises contre l'envahisseur russe, madame la rapporteure pour avis, nous commande la sagesse : la précipitation, l'agitation, les embardées se retournent malheureusement souvent contre leurs auteurs, sans pour autant montrer le chemin de la paix. J'en veux pour preuve l'une de nos premières réactions à l'invasion de l'Ukraine, qui fut de nous engouffrer tête baissée dans le piège européen des sanctions....

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Jacobelli :

Cinq mois plus tard, que reste-t-il de ces menaces ? Le rouble se porte bien, la Russie accélère la diversification de ses exportations et profite de la hausse des cours des énergies. Les seules victimes de ces mesures sont les Français ,

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Jacobelli :

Alors ne dévions pas : notre priorité doit être de restaurer la paix en Ukraine, en évitant un conflit généralisé. Nous n'y arriverons qu'en retrouvant une diplomatie respectueuse des intérêts de chacun, une diplomatie des nations souveraines et indépendantes, désireuses de s'affranchir de tous les impérialismes, russe ou américain,…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélien Saintoul :

... conduites à faire le choix de la neutralité au cours de la guerre froide. Depuis la fin du bloc soviétique, elles ont opté pour une approche moins stricte, qu'on peut qualifier de non-alignée, et dont je dois dire qu'elle offrait une source d'inspiration intéressante. Ces choix ont garanti la paix et la sécurité de ces deux nations, y compris dans les moments où les tensions ont été le plus intenses. On nous demande aujourd'hui de ratifier un revirement complet de stratégie. De fait, la procédure d'adhésion a été engagée hâtivement, sous le coup de l'émotion et sans doute de la peur. Elle nourrit un mécanisme de polarisation extrême des relations internationales qui n'est dans l'intérêt ni de la France ni de la Suède et de la Finlande. Toutes deux sont membres de l'Union européenne ; or l'a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélien Saintoul :

En outre, si cette adhésion à l'OTAN n'implique pas pour le moment l'installation de bases dans ces deux pays, nul ne peut assurer que ce ne sera pas le cas à l'avenir. En l'occurrence, personne n'aurait pu imaginer, en janvier dernier, qu'ils seraient candidats à l'adhésion durant l'été. Il faut également évoquer la transaction inacceptable qui a eu lieu pour que la Turquie lève son veto à l'adhésion de ces deux pays.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélien Saintoul :

On comprend et on observe qu'en adhérant à l'OTAN, Suède et Finlande risquent de perdre beaucoup de leur indépendance et de leur capacité d'action au service de la paix. Nous ne le voulons pas, ni pour elles, ni pour nous. Enfin, nous ne devons pas seulement nous prononcer sur notre capacité à dissuader la Russie d'étendre le champ de ses agressions. La dissuasion, c'est peut-être le calme, mais ce n'est pas la paix. Or nous devons sans cesse avoir à l'esprit la paix, les moyens de la restaurer et de la maintenir. Pour cela, nous devons comprendre que la guerre en Ukraine n'est pas uniquement le fruit pourri du nationalisme de Poutine, mais qu'elle est aussi l'avatar d'une guerre larvée, permanente, qui fait rage partout. Cette g...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Tabarot :

En effet, bien que la Boussole stratégique ait été officiellement approuvée en mars dernier, de nombreuses questions restent en suspens ; j'en appelle donc à un débat parlementaire rapide en la matière. Il est en effet essentiel d'élaborer un constat partagé avant d'engager la future loi de programmation militaire (LPM). Mes chers collègues, l'OTAN demeure notre bouclier le plus solide ; ceux qui prétendent le contraire se trompent. Je repense ici au président Macron, qui avait évoqué la « mort céréb...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Tabarot :

...il veut nous diviser, il veut nous déstabiliser ; il veut déstabiliser nos démocraties. Nous voyons en Italie les questions qui se posent sur le rôle supposé de la Russie dans la chute du gouvernement Draghi. Alors ne tombons pas dans le piège du narratif inventé par le Kremlin pour justifier la guerre en Ukraine. Les visées sont stratégiques et impérialistes : Moscou veut des pouvoirs inféodés à ses frontières, comme le rappelle très bien le président Bourlanges dans son rapport. Les présidents américains ont toujours soutenu le droit des peuples à décider de leur avenir et il n'a jamais été question de limiter les élargissements de l'OTAN, qui est et qui restera une alliance purement défensive. Personne ne souhaite que la guerre s'étende. Bien sûr, la diplomatie sera la voie de résolution...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain David :

...formulé : « Si l'Alliance atlantique est la première et principale garantie de la sécurité et du maintien de la paix en Europe, si, lorsque le danger de la guerre se profile en Europe, le réflexe instinctif de protection est de se tourner vers l'OTAN, cela veut dire que l'Union n'a pas encore réussi à devenir ce que nous attendons d'elle. » Les faits démontrent que la défense européenne en est à ses balbutiements. L'armée européenne n'existe pas en dehors de quelques débats qui débouchent sur une poignée de tentatives administratives, un régiment franco-allemand et quelques essais infructueux sur le terrain. Je pense, par exemple, à la task force Takuba, que le Président de la République nous avait vendue comme le début visible de cette armée européenne. En matière de défense, la coopératio...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-François Portarrieu :

...scovite, selon l'expression justifiée de notre collègue Frédéric Petit. L'adhésion de la Suède et de la Finlande aidera peut-être à sortir des débats, au sein de l'OTAN, sur la concurrence entre le renforcement de l'autonomie stratégique européenne et l'Alliance atlantique. Avec l'invasion de l'Ukraine, ces discussions sont devenues pour le moins inutiles et stériles. En réalité, l'Europe a pris ses responsabilités face à la guerre, en adoptant des sanctions massives contre la Russie, en apportant un soutien économique, humanitaire et militaire décisif aux Ukrainiens et en octroyant à l'Ukraine le statut de candidat à l'adhésion européenne. Il est nécessaire de renforcer notre sécurité collective comme la fiabilité de l'engagement américain et canadien à l'égard des alliés européens. Les bo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCyrielle Chatelain :

...accords européens aient consacré une union économique, monétaire et commerciale, laissant de côté l'union politique. Nous, écologistes, défendons depuis toujours une Europe de la défense, dans le but premier de garantir la paix – une paix qui a volé en éclats à l'est de nos frontières. Nous continuerons de plaider pour une véritable défense européenne. Riche de l'expérience et des savoir-faire de ses armées, la France doit être le moteur de cette indispensable union, première pierre d'une Europe plus politique, à même de garantir notre souveraineté, notre intégrité géographique, le maintien de nos zones d'influence et notre autonomie diplomatique et stratégique à l'égard du partenaire états-unien. Les sanctions économiques n'ont pas tardé, c'est vrai. Reconnaissons-le : sur ce terrain, l'Uni...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

...l'Est et l'Ouest, alors même que cette neutralité avait permis à la Finlande d'acquérir un rayonnement diplomatique sans commune mesure avec son poids géopolitique réel. La guerre en Ukraine a changé la donne, et cela en seulement quelques mois. Désormais, 76 % de la population finlandaise est favorable à l'adhésion à l'OTAN, soit trois fois plus qu'avant l'invasion de l'Ukraine par les forces russes. « La guerre en Ukraine a prouvé que les Russes n'hésitent pas à mener une guerre classique sur le sol européen, et la menace qu'ils représentent apparaît bien plus concrète », analyse Guillaume Lagane, spécialiste des questions de défense et de relations internationales. Il ajoute que « les Finlandais voient bien à quel point faire partie de l'OTAN crée une différence majeure pour garantir l'in...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMireille Clapot :

La Finlande et la Suède ont réagi très vite après l'invasion russe de l'Ukraine du 24 février. Les parlements de ces pays, neutres de longue date, ont décidé, soutenus par l'opinion publique, d'adhérer à l'OTAN. Ce virage à 180 degrés est à la hauteur de l'effroi provoqué par les exactions russes. Ainsi, Finlande et Suède sortiront de la zone grise et se placeront sous la protection d'une sécurité collective. Certes, la Turquie a exercé une forme de marchandage et nous devrons veiller à ce que les Kurdes ne soient pas les victimes collatérales de l'accord tripartite entre Ankara, Helsinki et Stockholm. Certains, dans cet hémicycle, brocardent les sanctions de l'Union européenne qui serai...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMireille Clapot :

Cela a été clairement exposé, l'Union européenne et l'OTAN sont complémentaires : à l'Union européenne, les réponses politiques, économiques et énergétiques ; à l'OTAN, la réponse militaire. L'adhésion de ces pays nordiques va renforcer la place des pays européens au sein de l'OTAN et conforter la profondeur stratégique sur le flanc nordique, scandinave et donc balte. Parce que c'est l'intérêt des deux pays concernés et parce que c'est notre intérêt, le groupe Renaissance votera ce texte.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNadège Abomangoli :

... garantie suffisante. Par ailleurs, les deux pays sont déjà des partenaires de l'OTAN depuis vingt-huit ans : ils participent régulièrement à des entraînements militaires conjoints, sans compter la collaboration avec leurs voisins du nord de l'Europe au sein de la Coopération de défense nordique. Le choix fait par la Suède et la Finlande est donc surtout symbolique et d'affichage alors que la désescalade est nécessaire. Face aux conséquences dramatiques de la guerre, que ce soit en Ukraine ou dans le monde, l'entrée de la Suède et de la Finlande dans l'OTAN nous fait perdre de facto des partenaires crédibles et respectés par tous pour leurs qualités de médiateur. Ce sont aussi les dommages collatéraux de l'arrivée de ces deux pays au sein de l'OTAN qui devraient retenir notre attent...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNadège Abomangoli :

Il y a un mois, le président Macron affirmait que la France, ses alliés et ses partenaires européens n'avaient qu'un camp, celui du respect de la paix, de la démocratie et du droit international. Nous en sommes loin : le marchandage honteux avec Erdogan démontre le contraire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNadège Abomangoli :

Comme pour la visite en France la semaine dernière du meurtrier saoudien Mohammed ben Salmane, la France cède sur ses principes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Thiériot :

Ces principes étant posés, nous constatons trois choses. La première, c'est que la décision prise par la Finlande et par la Suède de nous rejoindre au sein de l'OTAN est le choix de peuples libres qui veulent défendre leur liberté. Je pense en particulier à la Finlande, qui a connu l'agression soviétique et stalinienne entre 1939 et 1940. La France était alors aux côtés du maréchal Mannerheim. Nous ne pouvons pas, nous ne devons pas oublier cette épo...