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Vous faites preuve d'hypocrisie sur les régimes spéciaux et votre vision de l'égalité est toute particulière. Taxer les grandes entreprises et les grandes fortunes, pour vous, c'est non !
C'est la liberté d'entreprendre qui doit prévaloir et il ne faut surtout pas s'y attaquer ! En revanche, la simple existence des régimes spéciaux constitue pour vous une atteinte inouïe à l'égalité. Hypocrisie, disais-je, quand vous vous montrez être de farouches partisans du nivellement par le bas.
Hypocrisie encore quand vous parlez d'égalité alors que vous ne touchez pas à la retraite du Président de la République, des ministres ou des sénateurs. Dans un tel contexte, la réforme des régimes spéciaux est inaudible ! Laissez donc les gens tranquilles ! Il ne s'agit pas d'avantages, mais de conquis et de droits sociaux.
Après toutes les promesses de reconnaissance que vous avez faites aux métiers essentiels, vous supprimez les régimes spéciaux des travailleurs de l'énergie et des transports. Vous saccagez les retraites de toutes ces femmes et ces hommes que nos économies reconnaissent et rémunèrent si mal.
Cette histoire des régimes spéciaux me rappelle le proverbe : « Quand le sage montre la lune, l'idiot regarde le doigt. »
Je vais vous montrer la lune, monsieur Maillard ! Vous avez rappelé que les régimes spéciaux coûtent 1,8 milliard aux contribuables. Regardons la lune : l'impôt sur la fortune (ISF) coûte 4 milliards aux contribuables ,
Rapportons ces montants à ce qui manque aux régimes spéciaux, qui ont leur histoire, leur légitimité et leur nécessité, comme cela a été rappelé dans les débats. Vous voulez diviser les Français, mais ils comprennent que votre politique est de faire pleuvoir des milliards de cadeaux fiscaux que les plus riches et les plus grandes entreprises accumulent depuis 2017. Voilà le fond du problème !
Je vous souhaite bon courage, madame la présidente, et c'est sincère. Nous demandons la suppression des alinéas qui visent à mettre fin aux principaux régimes spéciaux de retraite. Le Président de la République, Emmanuel Macron, avait déjà supprimé quatre facteurs de pénibilité en 2017 : les postures pénibles, les vibrations mécaniques, la manutention de charges lourdes et les agents chimiques dangereux. Vous nous demandez maintenant d'acter la suppression des principaux régimes spéciaux, ce qui constitue un réel nivellement par le bas, puisque ces régimes prot...
En voulant supprimer les régimes spéciaux, vous réduisez encore davantage l'attractivité de certains emplois dont l'utilité sociale est pourtant fondamentale. Nos visions du monde se confrontent : vous voulez supprimer les régimes spéciaux afin d'aligner les travailleurs et les travailleuses du pays sur la retraite à 64 ans quand nous proposons, au contraire, de ramener l'âge de la retraite à 60 ans, de préserver les acquis des travaill...
Vous continuez à mentir en prétendant que c'est nous qui nous entêtons à parler des régimes spéciaux. Faut-il rappeler que c'est vous qui avez choisi un véhicule législatif qui impose d'en traiter d'abord, à l'article 1er , que c'est vous qui avez choisi la procédure prévue à l'article 47-1 de la Constitution, pour nous empêcher de traiter du fond de la réforme, en suivant le bon ordre ?
Dans l'exposé sommaire commun à ces treize amendements identiques, vous prétendez que « la suppression de certains régimes spéciaux est une diversion pour faire oublier le principal : le report de l'âge légal du départ en retraite pour tout le monde à 64 ans. »
La suppression des régimes spéciaux n'est pas une diversion, mais une question d'équité, car ils coûtent 1,8 milliard d'euros aux contribuables.
Vous nous proposez de supprimer les régimes spéciaux, que vous qualifiez de privilèges. Nous sommes contre les privilèges et aimons leur abolition, d'une manière générale.
Or les bénéficiaires des régimes spéciaux ne se sont pas seulement donné la peine de naître : ils se sont donné la peine de travailler, et dans des conditions très difficiles.
n'en déplaise à Mme la Première ministre, qui veut nous faire croire que « ce n'est pas le sujet ». Vous choisissez de commencer l'examen de ce texte en proposant de supprimer certains régimes spéciaux, mesure que vous présentez comme une économie indispensable et une mesure d'équité, afin de nous faire avaler la création d'un impôt de deux ans sur nos vies. Prenez-vous les Français pour un peuple d'imbéciles, incapables de voir la différence entre, d'une part, des économies de bouts de chandelle, obtenues en rabotant la retraite d'une part infime des travailleurs et, d'autre part, le gâchis ph...
C'est parce que nous connaissons la dureté du monde du travail, contrairement à vous qui défendez une caste, que nous sommes opposés à la suppression des régimes pionniers et que nous souhaitons même les étendre à tous. Nous avons déposé des amendements afin de créer des régimes spéciaux pour les travailleurs de première et de deuxième ligne ; vous les avez refusés. Certains d'entre nous ont déposé des amendements visant à mettre en place des régimes spéciaux en faveur des coupeurs de canne à la Réunion ou des travailleurs du bâtiment et des travaux publics (BTP) qui triment sous le soleil ; vous les avez refusés.
Par cet amendement, nous vous demandons le maintien des régimes spéciaux. En les supprimant, vous niez la réalité du port des charges lourdes, vous niez la réalité des postures pénibles, vous niez la réalité des douleurs persistantes, vous niez la réalité de la souffrance au travail !
Vous nous dites en permanence qu'il faut aller manifester et qu'il faut écouter ce que nous disent les Français dans la rue. Vous avez raison ! Mais cela fait trois jours, sans compter les heures que nous avons passées en commission, que vous tournez en rond sur les régimes spéciaux !
Vous préférez évoquer les régimes spéciaux de la Banque de France, des notaires et des retraités financièrement les plus aisés. Mais que faites-vous à la gauche de l'hémicycle, chers collègues ?