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...Les représentants sont élus à la proportionnelle intégrale, scrutin duquel n'est issue qu'une majorité relative ; aucune majorité absolue ne s'est jamais dégagée. Il a donc fallu s'adapter et créer un compromis qu'on appelle calédonien. Malgré des convictions antagonistes, profondes et affichées, nul besoin de 49.3 pour une simple et bonne raison : les majorités relatives peuvent compter sur des oppositions constructives ,…
…qui assument leurs responsabilités, soucieuses d'assurer la plus grande stabilité politique pour garantir le progrès et le développement du territoire. Autant de vertus – permettez-moi de le dire avec beaucoup d'humilité – qui manquent ici parfois à certaines oppositions. En effet, nous revoilà à ferrailler dans une assemblée où, théoriquement, le débat devrait l'emporter sur l'opportunisme et la vindicte politicienne.
Malheureusement, dans un Palais-Bourbon que les oppositions agitent, le 49.3 semble être devenu un outil indispensable.
Quel dommage, car nous assumons entièrement le choix politique de retenir des amendements de l'opposition quand ils vont dans le bon sens et ne remettent pas en cause les grands équilibres du budget. Permettez-moi de vous rappeler que ce sont 7 milliards d'euros de plus pour la protection des entreprises et des collectivités face à la hausse des prix ;
dans un esprit de convergence des luttes, dont votre détestation à l'égard du Président de la République constitue la substantifique moelle, comme en témoigne l'appel de votre orateur à toutes les oppositions.
Mais voilà, vous vous indignez un jour pour vous allier le lendemain. Vous n'offrez que de la gesticulation et l'image d'une opposition surréaliste et prête à tout à un pays qui réclame apaisement, clarté et sincérité. C'est à en faire pleurer les mânes de Jaurès, de Mendès France et de Césaire. Sur les bancs à ma gauche, vous êtes nombreux à réclamer la VI
Une IV
...mérites ? Je me le demande. Vous rayez sans vergogne les amendements adoptés par la représentation nationale sur le projet de loi de finances comme sur celui de financement de la sécurité sociale, et empêchez même l'examen de nombreux autres. Vous vous targuiez de mener des consultations, vous demandiez à cette assemblée de faire des propositions. Marine Le Pen et les députés du premier groupe d'opposition vous en ont fait sur l'école, nos amendements visant à favoriser les acquis fondamentaux et le retour de la discipline – uniforme scolaire, apprentissage des langues rares ou encore enseignement du Français – n'ont pas manqué. Nous avons également formulé des propositions sur l'agriculture, visant au renouvellement générationnel des agriculteurs ; sur la question du handicap, tendant à la revalor...
À vous entendre, seuls les budgets préparés par vos ministères permettraient la survie du pays, évitant ainsi un chaos que souhaiteraient créer les méchantes oppositions ; la démocratie parlementaire serait un frein à l'efficacité du Gouvernement, seul capable d'entendre les aspirations des Français et de prendre les mesures permettant d'y répondre. Madame la Premier ministre,…
…car leur responsabilité dans ce désastre démocratique est évidente. Non contents de faire élire Emmanuel Macron pour un second mandat – plus funeste encore que le premier –, ils ont inventé le concept de la motion de censure invotable. Leur interprétation ubuesque du pouvoir parlementaire de censurer le Gouvernement prouve, une fois de plus, qu'ils ne sont qu'une opposition de façade – une façade bien endommagée. Ils souhaitent tant faire sans les voix du Rassemblement national qu'ils renoncent à toute possibilité de faire tomber le Gouvernement. Pourtant, le groupe RN est celui qui, lors de la dernière motion de censure, leur a apporté le plus de voix. Les chiffres sont éloquents : ils ont pu compter sur l'intégralité des voix notre groupe, tandis que leurs alliés ...
Eh bien nous les en remercions, car, c'est clair, la véritable opposition, c'est nous ! Ils sont le groupe des polémiques risibles, tantôt mensongères, tantôt militantes, très souvent les deux. Ils sont le groupe de la fausse opposition stérile, refusant n'importe quel amendement venant de nos rangs, quoi que l'on amende et quoi que l'on propose. Si Marine Le Pen disait que la pluie mouille, ils seraient capables de prétendre l'inverse ! Ainsi, ils ont voté contre not...
notamment avec l'inutile et injuste réforme des retraites, refusée par tous les Français, même par le Medef et par la CFDT ! Pire, madame la Première ministre, avec une grande hypocrisie, vous parlez sans cesse de coproduction de la loi, mais, dans les faits, vous multipliez les 49.3. Vous justifiez ce nouveau passage en force par le simple vote d'un amendement des oppositions augmentant les crédits en faveur de l'isolation thermique des logements, dont vous aviez pourtant fait votre priorité politique. Votre mauvaise foi ne trompera personne, d'autant que vous auriez pu agir autrement : prendre à bras-le-corps les graves problèmes du pays et revoir vos projets en conséquence.
c'est, pour chaque député qui se dit d'opposition – personne n'y est obligé –, trahir ses électeurs, qui attendent de lui une réponse claire.
Pourtant, à votre droite, une opposition fantoche valide tous vos textes : les membres du groupe Les Républicains auraient d'ailleurs pu voter votre budget, puisqu'il est conforme à leur projet.
Oui, la NUPES continue à participer à un débat de qualité ; non, elle n'est pas une opposition stérile. Elle sait faire des propositions et accepter des compromis. Nous avons ainsi formulé des propositions concrètes, comme celle relative au crédit d'impôt en faveur des résidents en Ehpad, présentée par Christine Arrighi, et même soutenu certaines issues de vos rangs, comme la taxe sur les superdividendes défendue par Jean-Paul Mattei.
Le 19 juin dernier, les Français ont fait un choix : une majorité relative et des oppositions minoritaires. Un choix clair, qui ne va pas sans créer des difficultés, mais qui nous oblige collectivement. Où en sommes-nous, 127 jours plus tard ? Quatre motions de censure ont été déposées. Elles témoignent d'une réalité : là où le Gouvernement et notre majorité tendent la main et ouvrent la voie du dialogue, je constate depuis maintenant plusieurs semaines que le théâtre exubérant des oppos...
En annonçant dès l'été une opposition systématique à l'égard des textes budgétaires, quoi qu'il arrive, c'est bien vous qui avez acté la fin des débats et la nécessaire utilisation du 49.3.
Lors de l'examen dans l'hémicycle du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2023, nous avons tenté d'étudier en séance les 3 144 amendements déposés. Je dis bien tenté, car malheureusement, comme prévu, les groupes d'opposition ont tout fait pour bloquer le débat parlementaire
après avoir noué des alliances, soi-disant contre-nature mais devenues quotidiennes, pour faire adopter leurs amendements en commission. Les oppositions se sont également unies pour qu'aucune des deux premières parties du PLFSS ne soit adoptée. C'est pour cette raison que Mme la Première ministre a décidé d'engager la responsabilité de son gouvernement : il s'agit de débloquer la situation. Au grand rendez-vous des manipulations politiciennes,…