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Les centrales nucléaires ne sont pas pilotables non plus ! L'uranium, ça ne pousse pas dans le jardin.
C'est vous qui en privez les Français puisque – même si ce n'est pas notre vision – nous n'avons pas la capacité de construire de nouvelles installations nucléaires dans les quinze ans à venir, comme l'a rappelé Mme la ministre.
Concernant l'hydrogène bas-carbone, il me semble que seul 1 % de l'hydrogène produit actuellement peut être qualifié de « vert ». Le projet de loi porte sur l'accélération de la production d'énergies renouvelables et nous examinerons prochainement un texte sur le nucléaire : la notion de « bas-carbone » n'a donc rien à faire ici. Il faut clarifier les choses : le Gouvernement souhaite-t-il accélérer le développement des énergies renouvelables ou s'agit-il d'un subterfuge pour ajouter un vecteur énergétique qui mériterait d'être discuté ?
Monsieur Meurin, vous affirmez que ceux qui ne sont pas favorables au nucléaire sont irresponsables. Je ne peux m'empêcher de réagir en vous retournant le compliment. Vous affirmez que le nucléaire est l'énergie la moins chère. Avez-vous pris en compte les coûts du démantèlement et de la gestion des déchets nucléaires qui doit s'étaler sur des centaines d'années après la mise à l'arrêt des réacteurs ? Toutes ces charges ne sont pas financées, elles incomberont à nos héritier...
Le coût du démantèlement complet du parc nucléaire français, c'est 100 milliards !
Je ne sais pas si c'est faire preuve de responsabilité que de laisser ce fardeau à ceux qui nous suivront. Par ailleurs, dans le monde incertain qui est le nôtre, avec ce qui se passe en Ukraine notamment, vous imaginez bien que les centrales nucléaires sont susceptibles d'être autant de cibles pour nos ennemis.
C'est d'ailleurs bien ce qui s'est passé en Ukraine. Vous êtes soucieux du bien-être des Français, je veux bien vous l'accorder, monsieur Meurin, mais le nucléaire pourrait bien être notre talon d'Achille à un moment donné.
...ongs débats au Sénat. Les sénateurs nous ont fourni une excellente base de travail, sur laquelle nous nous sommes appuyés en commission, et nous les remercions de leur travail. La guerre en Ukraine nous le rappelle : l'enjeu primordial est de retrouver notre souveraineté énergétique et de moins dépendre des autres pays. Nul besoin d'étendre nos discussions relatives à la relance de la production nucléaire : nous aurons l'occasion d'échanger longuement sur le sujet au début de l'année prochaine. Cependant, il est évident que la construction de nouveaux réacteurs nécessitera de nombreuses années. Or nous ne pouvons attendre de telles échéances pour entreprendre la décarbonation de la société. En effet, pour atteindre la neutralité carbone en 2050, il faut opérer dès maintenant un profond revirement ...
Le consensus a fait lentement son chemin dans notre pays. Les Français reconnaissent aujourd'hui que pour faire face aux enjeux du climat et à la décarbonation de nos activités, une mobilisation rapide et le déploiement des énergies renouvelables sont nécessaires, parallèlement au renforcement de nos capacités en énergie nucléaire : selon un sondage paru récemment dans Les Échos, 81 % d'entre eux considèrent ainsi que l'installation de nouvelles fermes de panneaux solaires est importante et 40 % estiment qu'il s'agit d'une priorité. Le présent texte traduit cette attente légitime et nous ne pouvons pas les décevoir. Afin d'accroître l'autonomie stratégique de la France, de lutter contre le réchauffement climatique,...
...gaz à effet de serre. Aussi le projet de loi répond-il à un double objectif : renforcer notre souveraineté énergétique et lutter contre le dérèglement climatique. Pour y parvenir, nous devons actionner deux leviers : d'une part, la sobriété et l'efficience – en réduisant de 40 % notre consommation énergétique d'ici à 2050 –, d'autre part, la production massive d'énergies décarbonées – à savoir le nucléaire et les énergies renouvelables.
...onheur », dans l'imaginaire de Zola, passe par un triptyque indispensable et indissociable : une électrification massive de nos usages, une plus grande sobriété énergétique et une meilleure efficacité énergétique. Le récent rapport de RTE « Futurs énergétiques 2050 » montre que nous pouvons y parvenir, en développant un mix énergétique décarboné qui associe les énergies renouvelables et l'énergie nucléaire. C'est bien là notre ambition. Alors que la loi « climat et résilience » a déjà permis des avancées ambitieuses, nous voulons accélérer la dynamique pour atteindre nos différents objectifs – ceux de la PPE, qui veut que nous ayons doublé notre capacité de production d'électricité renouvelable en 2028, ainsi que ceux du paquet européen Fit for 55, qui fixe à 40 % la part des énergies renou...
...lement sur la question des délestages. Il est nécessaire que la transparence soit faite au moment même où nous traversons cette crise. Nous avons besoin de savoir pourquoi, depuis six ans que le Président de la République est aux responsabilités, ni lui ni sa majorité n'ont rien fait pour stabiliser la production électrique du pays ; pourquoi ce projet de loi et celui relatif à l'accélération du nucléaire interviennent maintenant alors que, depuis le début de son premier mandat, Emmanuel Macron connaissait l'état vieillissant de nos centrales. Plutôt que de débattre sur un projet de loi qui ne résoudra pas la crise de l'hiver qui vient, nous exigeons un nouveau débat sur la question des délestages auquel les élus locaux, les acteurs des collectivités du quotidien soient associés. Les députés com...
...nent parfois des leçons à l'Europe et au monde entier, je dois avouer que cela fait désordre d'être mauvais élèves en matière de production des énergies renouvelables. C'est bien dommage. Une fois que l'on a dressé ce constat, il est difficile de s'opposer à ce projet de loi, ou du moins de ne pas en approuver les objectifs. Certes, on entend ici et là quelques divergences, notamment au sujet du nucléaire, mais je pense qu'il ne faut pas perdre de vue que si on doit développer le nucléaire, cela ne sera pas effectif avant dix ans, tandis que l'électrification des usages doit se faire dès maintenant.
...ne. Pour y parvenir, nous devons réduire de 40 % la consommation d'énergie d'ici à 2050 – 10 % rien qu'au cours des deux prochaines années grâce au plan de sobriété énergétique annoncé cet automne –, développer massivement les énergies renouvelables – notamment parce que c'est le seul moyen de répondre à nos besoins immédiats en électricité, alors qu'il faut quinze ans pour construire un réacteur nucléaire –…
Pendant la campagne présidentielle, nous avions annoncé, avec Marine Le Pen, que le fameux discours de Belfort d'Emmanuel Macron n'était pas un plan de relance du nucléaire, mais une gigantesque promotion des énergies intermittentes : encore une fois, nous avions dit la vérité aux Français ; encore une fois, vous leur aviez menti. Nous y sommes : voilà le texte qui doit doubler le nombre de ces éoliennes terrestres dont les Français ne veulent plus ! Voilà le texte qui doit défigurer nos côtes – sauf au Touquet, évidemment – avec cinquante parcs d'éoliennes en mer ...
Un petit rappel des ordres de grandeur devrait ramener tout le monde à un peu de rationalité : avec seulement deux petits réacteurs nucléaires français…
Si vous aviez été sincères, nous aurions déjà modifié les textes adoptés en France depuis vingt ans – en particulier sous la présidence de François Hollande et lors du premier quinquennat Emmanuel Macron –, qui prévoyaient tous de fermer douze réacteurs nucléaires. Vous n'avez pas fait les choses dans l'ordre, et le texte dont nous débattons aujourd'hui n'est donc pas pertinent. Comme l'ont dit nos collègues, avant de savoir quelles énergies nous voulons développer, il faut revoir la PPE et le cadre réglementaire et législatif que vous avez fixé.
...ne leçon de ces événements, et vous continuez d'appliquer la règle fixée par l'Union européenne il y a bien longtemps. La politique allemande de transition énergétique, l'energiewende, qui a coûté 500 milliards d'euros, a été un crash-test grandeur nature ; qu'importe : pour des raisons purement idéologiques, vous continuez d'appliquer votre cadre, qui prévoit de diminuer à 50 % la part du nucléaire dans la production d'électricité. Madame Pannier-Runacher, d'où ce chiffre magique sort-il ?