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...s mots du préambule de la Constitution de 1946 suffisent à justifier l'essence même de la proposition de nationaliser le groupe EDF. En ces temps de crise économique inflationniste et géopolitique, il est plus que jamais temps pour l'État de s'assurer d'une pleine et entière maîtrise de cet outil hautement stratégique. Là où l'État privilégie une OPA, nous sommes partisans d'une véritable loi de nationalisation. Celle-ci permettrait à la représentation nationale d'être aux avant-postes de la défense des intérêts de la France et de ses citoyens, et nous éviterait notamment l'écueil consistant à socialiser les pertes actuelles du groupe EDF et à privatiser les profits issus des branches d'activité rentables dudit groupe. Il est de notre responsabilité de faire en sorte que cet outil majeur puisse demeurer...
...les énergies intermittentes ont affaibli ce fleuron national qu'on nous envie dans le monde entier. Ces décennies ont conduit à l'abandon de notre filière nucléaire et à l'explosion des prix de l'énergie. Il n'est pas étonnant que les principaux coupables de ce saccage, les députés macronistes, aient quitté l'hémicycle pour fuir leurs responsabilités. Le Rassemblement national est favorable à la nationalisation d'EDF. Mais qu'en fera ce gouvernement ? La nationalisation ne doit pas servir de prétexte pour démembrer le groupe. EDF doit tenir un rôle essentiel dans l'avenir énergétique du pays. EDF doit redevenir le monopole public producteur, transporteur, distributeur et fournisseur de l'électricité en France. Nous devons mettre fin aux règles absurdes de l'Arenh et du marché européen de l'énergie. EDF...
...qui viendrait casser ce fleuron national créé en 1946 par le général de Gaulle. Nous devons tout faire pour éviter un tel démantèlement, raison pour laquelle les députés du groupe Les Républicains ont déposé un amendement visant à modifier le titre de cette proposition de loi, afin de bien graver cet objectif dans le marbre. Nous souhaitons aussi un contrôle des parlementaires sur le processus de nationalisation d'EDF plutôt qu'une OPA. Pour toutes ces raisons, les députés du groupe Les Républicains voteront cet article 1er .
Dans une loi de nationalisation, qui vise à nationaliser 100 % du capital, en réserver 2 % à des acteurs, quels qu'ils soient, me semble totalement incompatible avec l'objectif poursuivi par certains partisans de cette proposition de loi. J'émets un double avis défavorable, sur l'amendement et sur l'article.
…qui nous permettent d'aborder la question hautement importante – même si tout le monde n'est visiblement pas de cet avis – de la nationalisation d'EDF. Bien que M. le représentant du Gouvernement ait déjà exprimé son avis sur l'amendement, je tiens à le défendre, car la question de l'accès de l'électricité à Mayotte, île particulièrement pauvre dont l'électrification, en 2023, est toujours en cours, du fait d'une urbanisation galopante, constitue un enjeu structurant. À cet égard, il est indispensable de préserver, à Mayotte, la notion d...
Notre préoccupation consiste avant tout à envoyer un signal essentiel : il ne faut pas démembrer le groupe intégré qu'est EDF. Même si nous ne sommes pas tout à fait d'accord sur le moyen juridique à privilégier, la nationalisation n'étant pas, à nos yeux, la meilleure façon de parvenir à cette fin, il faut absolument signifier notre opposition au démembrement du groupe. C'est la raison pour laquelle nous voterons la proposition de loi.
Nous avions défendu la renationalisation d'EDF au cours de la campagne présidentielle de 2022. Nous sommes donc fiers de la voter aujourd'hui ,
...nce à répondre à la crise de l'énergie qui bouscule l'économie réelle et à renouer avec des tarifs réglementés pour répondre à la détresse des artisans, des TPE et des PME. C'est ce que nous faisons à travers ce texte. Malgré l'expertise et l'intelligence notre collègue Philippe Brun, néanmoins, la proposition de loi n'a pas tout à fait la portée de la loi défendue par Marcel Paul ou des lois de nationalisation de 1982. Il faudrait, pour cela, prévoir des financements publics permettant d'y adosser la reprise en main de la politique énergétique. Il faudrait également instaurer un contrôle citoyen, par les élus, les usagers et les représentants syndicaux, afin que la nation tout entière, dans la diversité de ses usagers, se réapproprie les objectifs de ladite politique énergétique. Je ne boude pas, néan...