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Interventions sur "natalité"

39 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCyrielle Chatelain :

Olivier Thévenon de l'Ined, l'Institut national d'études démographiques, nous apprend que les mesures introduites avec l'objectif explicite de soutenir la natalité, notamment les aides fiscales et financières, ont un effet assez limité car le choix d'avoir un enfant n'est pas d'abord motivé par l'aspect financier. Aussi la question n'est-elle pas d'inciter à avoir des enfants ,

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCyrielle Chatelain :

Il me semble indispensable de terminer mon intervention par une mise en garde. Certains, ceux-là mêmes qui ont affirmé à l'instant que les économistes ne savent pas de quoi ils parlent lorsqu'ils évoquent les incitations fiscales, utilisent la question de la natalité comme prétexte pour défendre les discriminations et justifier leurs obsessions identitaires.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJiovanny William :

... un problème nouveau ni une situation que nos politiques auraient ignorée, depuis plus d'un demi-siècle. Ce n'est pas non plus un fardeau dont nous aurions hérité. J'insiste sur ce dernier point, car un héritage supposerait une part de passivité et d'erreur de notre part. Tout d'abord, je souhaite couper court à toute idéologie visant essentiellement à répondre à la question démographique par la natalité. Arrêtons de croire en une politique tendant à inciter les femmes à faire des enfants pour quelques euros de plus, et aidons celles et ceux qui souhaitent se sortir de l'emprise financière des allocations, des aides et des subventions. Ces familles souhaitent avant tout s'émanciper, être libres. En premier lieu, j'évoquerai mon territoire, la Martinique, et par extension la Guadeloupe et d'autre...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Philippe Ardouin :

...us tenons tous. Une démographie dynamique, c'est l'avenir de notre nation, c'est le maintien du tissu économique et industriel, c'est le financement des retraites des aînés ; ce sont les cotisations sociales et les ressources futures de l'État. C'est l'avenir de tout notre modèle de solidarité et la condition du maintien de notre rang dans le concert des nations. Comment redonner un souffle à la natalité ? Cette question ne peut être décorrélée de la place faite aux femmes dans notre modèle économique. Il ne nous revient pas, chers collègues, d'énoncer une injonction à la maternité. Nous devons apporter des solutions concrètes pour que la naissance d'un enfant ait le moins possible de conséquences négatives sur les jeunes parents et singulièrement sur les femmes. Pour beaucoup de nos compatriote...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Parmentier :

Cent mille. En dix ans, on dénombre 100 000 naissances de moins en France. Jamais nous n'avions connu un tel coup de frein démographique. La natalité française s'est effondrée. Cela s'explique bien entendu par la réalité sociale de notre pays. Des inquiétudes légitimes en matière de pouvoir d'achat, de revenu suffisant, de logement s'expriment chez des familles qui ne savent pas comment elles pourvoiront aux besoins de leurs enfants. Et pourtant, plusieurs d'entre elles souhaiteraient avoir plus d'enfants. La natalité française s'est également...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gosselin :

...es familles qui assurent le dynamisme démographique et le renouvellement des générations sont un peu stigmatisées. Le fait d'avoir une famille nombreuse est forcément de droite et ringard, représenterait une charge, serait antiredistributif. Lorsque l'on aborde ces questions, on peut même être taxé d'antiféministe. Alors, que faire ? Il faut mener une politique familiale et nataliste ambitieuse. Natalité n'est pas un vain mot ; nataliste n'est pas un mot grossier. Il faut conduire une politique fiscale, créer un service public de la petite enfance,…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gosselin :

…allouer des allocations familiales à tous. Bref, lançons le débat. Je conclus, madame la présidente. Commencez déjà, monsieur le ministre, par lancer des états généraux de la famille et de la natalité au deuxième trimestre de cette année. Alors, dès l'examen du prochain projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) et du budget de la nation, nous pourrons agir ensemble.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaud Petit :

Les récents débats sur notre système de retraite par répartition, qui repose sur une forte solidarité entre générations, nous ont donné l'occasion de mesurer l'importance de la démographie. Or la natalité recule en Europe, notamment en France où elle a atteint son plus bas niveau depuis soixante-dix ans. Pour compléter votre liste des facteurs explicatifs de cette baisse, monsieur le ministre, je citerais ceux-ci : meilleur accès aux soins et à la contraception ; éducation ; difficile articulation entre parentalité et travail ; poids de la charge mentale ; inégalités d'accès aux modes de garde ; ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain David :

...ts par femme en 2010, à 1,83 en 2019 et à 1,8 en 2022. Le nombre de naissances baisse, année après année : 818 000 en 2014, 753 000 en 2019, 723 000 en 2022. Selon la note du haut-commissariat au plan, il manquerait 40 000 à 50 000 naissances par an pour assurer le renouvellement des générations. Comme je l'ai déjà indiqué, de nombreux travaux parlementaires évoquent des pistes pour favoriser la natalité. Que propose le Gouvernement ? Il faut manifestement une politique familiale qui permette aux gens d'avoir le nombre d'enfants qu'ils souhaitent. On peut d'ailleurs noter que la dégradation de la natalité en France a été concomitante avec des mesures fiscales touchant notamment le quotient familial. À mon sens, cette ambition doit passer par l'amélioration de l'accueil de la petite enfance, par l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit :

Dans votre intervention initiale, monsieur le ministre, vous avez évoqué notre système de retraite par répartition, qui repose sur le dynamisme de la démographie et de la natalité en France. Alors que Parlement débat de la réforme des retraites, que proposez-vous pour que les carrières des femmes soient mieux prises en compte – je pense en particulier aux temps que les femmes consacrent à la maternité et l'éducation des enfants ? Un autre sujet a été évoqué au Sénat il y a quelques jours et soulevé par différents orateurs ici même : l'universalité des allocations familial...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marc Tellier :

En janvier dernier, l'Insee a publié le bilan démographique de la France, dont nous ne retenons souvent qu'un seul élément : la baisse de la natalité. Disons tout de suite que bon nombre de chercheurs précisent que ces chiffres n'ont rien d'alarmant. La France n'est pas dans une spirale de baisse démographique comme, par exemple, la Chine ou la Corée du Sud. Les conséquences de cette baisse démographique ne doivent donc pas être davantage dramatisées et, surtout, elles ne doivent pas servir de prétexte pour attaquer nos conquis sociaux ou reme...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanielle Brulebois :

...oublier sa dimension éducative, dont témoignent l'importance de l'école maternelle et des aides conséquentes versées aux collectivités pour qu'elles développent des systèmes d'accueil des jeunes enfants dans les communes. Espérons que ces mesures continueront de produire leurs effets. Afin que les perspectives soient encore plus favorables, comptez-vous prendre d'autres mesures pour favoriser la natalité ? Envisagez-vous, par exemple, d'accorder des aides dès le premier enfant ou de rétablir l'universalité des allocations familiales ? La question du logement est aussi essentielle, car agrandir la famille suppose d'agrandir la maison ou l'appartement, à l'heure où les jeunes couples ont de moins en moins les moyens d'investir. Que comptez-vous faire pour les aider ? Nous devons aussi redonner aux ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Bentz :

Je dois l'avouer, il est très compliqué de critiquer votre politique de natalité, et pour cause : vous n'en avez pas. Il est très difficile de se forger une opinion sur votre politique familiale, et pour cause : vous n'en avez pas. La natalité et le soutien aux familles qui doit nécessairement en découler sont les angles morts de la politique que vous menez depuis maintenant six longues années. La natalité en est la grande oubliée, alors qu'elle constitue le principal facteur...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Bentz :

L'immigration ne saurait être une réponse au recul de la natalité française, au vu de ses conséquences, que nous connaissons tous. Dans toute société, a fortiori dans une société en crise, la puissance publique doit soutenir la cellule familiale. Pour permettre aux Français de se projeter et leur redonner confiance dans l'avenir, vous devez instaurer des politiques d'accompagnement des familles et d'incitation à la natalité. La France et les Français en ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBénédicte Auzanot :

La famille est la cellule élémentaire de la communauté nationale. À ce titre, elle est le premier lieu de la solidarité : plus la famille est forte, mieux la nation se porte. Plus les familles françaises seront nombreuses, plus notre pays retrouvera un avenir. La dénatalité qui frappe notre corps national n'est pas une fatalité : elle est la conséquence de quarante années d'abandon et de recul qui ont remisé la politique familiale au troisième rang des préoccupations de l'État. Il y a donc maintenant urgence à déployer une politique familiale de grande envergure : celle que proposait, l'an dernier, Marine Le Pen. Ainsi, à titre d'exemple, une fois au pouvoir, le Ra...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉlise Leboucher :

Ce débat nous permet de lancer une réflexion autour d'une politique de la natalité qui soit émancipatrice et non d'une politique nataliste qui assigne les femmes à faire des enfants, comme le propose le Rassemblement national. Nous ne sommes pas des incubateurs chargés de produire de la main-d'œuvre pour le patronat.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉlise Leboucher :

Nous devons permettre aux personnes qui formulent le projet d'avoir un ou des enfants de le mener à bien dans les meilleures conditions et sans crainte s'agissant de la prise en charge de la grossesse, de l'accouchement et du suivi de périnatalité, mais aussi du suivi médical et de la scolarité de l'enfant ou encore du risque, pour les parents, de connaître un parcours professionnel précaire. Pour faire tomber ces craintes, il faut mener une réelle politique périnatale qui passe par la sauvegarde des maternités, ainsi qu'une politique de santé globale, qui inclut la lutte contre la désertification médicale ainsi qu'un vrai plan de sauvega...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaXavier Breton :

Je tiens tout d'abord à remercier le groupe Démocrate d'avoir demandé l'inscription à l'ordre du jour de ce débat sur les conséquences de la baisse démographique en France et les politiques à mettre en œuvre pour y remédier. La parution des chiffres de la natalité, qui a atteint son niveau le plus bas depuis 1946, a suscité parmi nous de vives interrogations et inquiétudes. Cette baisse de la natalité coïncide très exactement avec la remise en cause de la politique familiale que nous observons depuis une dizaine d'années. Je pense aux atteintes portées aux allocations familiales, au congé parental ou au quotient familial. Pourtant – et c'est ce qui est g...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

... France seulement 723 000 naissances en 2022, soit 19 000 de moins qu'en 2021. C'est le chiffre le plus bas depuis 1946. Le taux de fécondité s'est établi à 1,8 enfant par femme tandis qu'en 2020 – dernière année disponible pour établir une comparaison –, la France restait le pays le plus fécond de l'Union européenne avec la Roumanie. Malgré ces chiffres, la France est désormais touchée par la dénatalité qui frappe ses voisins européens, au premier rang desquels trônent Malte, l'Espagne et l'Italie. Si rien n'est fait, il est à craindre que la France s'enfonce dans un hiver démographique dont on peut aisément imaginer les conséquences. Les causes de cette baisse sont bien sûr multifactorielles mais les politiques familiales – si l'on peut les appeler ainsi – mises en place depuis dix ans sous le...