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Le dépôt d'une motion de censure n'est pas un acte anodin dans nos institutions et c'est bien la situation politique que nous vivons qui me commande ce soir de vous demander, mes chers collègues, avec une certaine gravité, de censurer le gouvernement d'Emmanuel Macron. L'autoritarisme aveugle du Gouvernement, qui a choisi de détourner notre Constitution pour passer par une procédure accélérée,…
…véritable déni de démocratie, m'y contraint. Car, obstruction parlementaire ou non, nous n'avons pas eu le temps de discuter réellement d'une réforme d'une telle ampleur dans le calendrier retenu. En réalité, jamais vous n'aurez entendu donner à ce texte, à nos débats, l'espace minimal que la dignité démocratique exigeait pourtant qu'on lui laisse. J'aurais aimé aussi déposer cette motion de censure avec la conviction de pouvoir compter sur une opposition sincère, capable de dépasser l'inepte tambouille politicienne pour porter dans cet hémicycle la voix de dizaines de millions de Français.
Aujourd'hui, vous ne nous laissez d'autre choix que de présenter cette motion de censure, dont le groupe Rassemblement national entend faire un véritable référendum parlementaire.
... et se serre la ceinture, au lieu de se donner les moyens de grandes ambitions. Nos solutions pour le pays diffèrent, c'est un fait. Mais nous devons impérieusement aux Français qui nous ont fait confiance pour défendre leurs aspirations devant cette minorité présidentielle, une seule chose : la clarté. Je vous demande donc instamment, au nom de cet élémentaire devoir, de voter aujourd'hui cette motion de censure et de donner de l'espoir aux millions de Français qui défilent contre la réforme depuis des semaines. Je le demande à vous, députés de la NUPES… Non, pardon : certains ont une nouvelle fois disparu ! Je le demande à vous, députés communistes, qui n'avez eu de cesse d'accuser à juste titre le Gouvernement d'avoir menti de bout en bout aux Français sur cette réforme. Je le demande à vou...
Ce soir, une majorité de députés ont au moins une raison de voter cette motion de censure. Je vous le demande au nom des travailleurs modestes et des travailleurs touchés par la pénibilité ; je vous le demande au nom des femmes sacrifiées par cette réforme ; je vous le demande au nom de notre foi commune dans la démocratie, qu'elle soit directe ou parlementaire, et dont nous sommes la modeste incarnation.
Votons cette motion de censure, pour enfin, dans ce désert technocratique hors sol et autoritaire, rendre la parole à la France !
…qui déposent une motion de clôture après quinze jours de semi-vacances dans l'hémicycle. Cette motion est une mauvaise blague.
Elle montre ce qui vous importe vraiment : vous-mêmes et votre nombril. Nous voyons tous vos mines réjouies, et pour cause : vous n'avez servi à rien, vous n'avez rien proposé, vous n'avez pas travaillé, mais vous êtes contents. Votre seul moyen d'exister était le dépôt d'une motion dont vous savez pertinemment qu'elle n'a aucune chance de passer.
C'est pourquoi il est prêt à la vraie motion de censure, celle du plus grand nombre, celle des 70 millions de Françaises et de Français, mobilisés dans les réunions publiques, dans les manifestations, sur les places publiques, dans les grèves – bref, partout où on voit jamais ni la majorité, ni Les Républicains, ni le Rassemblement national : personne à droite. Notre motion de censure populaire, c'est celle qui mettra la France à l'arrêt d...
Nous sommes réunis pour débattre de la motion de censure déposée le 15 février par Marine Le Pen et quatre-vingt-sept de ses collègues. Le Gouvernement a décidé de présenter sa réforme des retraites sous forme d'un projet de loi de financement rectificative de la sécurité sociale (PLFRSS) – une première sous la V
Vous changez d'avis en permanence ! C'est dans cette démagogie incessante que vous déposez une motion de censure opportuniste, une motion de censure de circonstance, qui n'a pas de raison d'être, sauf celle de jouer le jeu de la surenchère avec La France insoumise. En fait, c'est une diversion sur la forme pour masquer le vide sur le fond. Vous, les députés du Rassemblement national, vous maintenez des ambiguïtés. Finalement, durant tout l'examen de ce texte, le Rassemblement national aura été i...
Vous l'aurez compris, les députés les Républicains ne voteront pas cette motion de censure.
Nous clôturons ces deux intenses semaines de débat sur les retraites en discutant de la motion de censure déposée par le Rassemblement national. Cet acte, le dépôt d'une motion de censure, apparaît comme un acte majeur dans notre vie politique – et c'en est un ! La question qui nous est posée est assez simple en réalité : soit nous considérons que la préservation du système de retraite par répartition est essentielle et donc nous ne votons pas la censure, soit, au lieu de sauvegarder la re...
Cette motion est à l'image des deux semaines que nous venons de vivre ensemble – et je crains que son issue le soit aussi. Je voudrais d'abord remercier les membres de mon groupe et ceux de la majorité d'avoir été très présents dans cet hémicycle.
Force est de constater qu'il n'existe pas de majorité alternative et que les élus de la NUPES ne voteront pas cette motion de censure, parce que c'est vous qui la proposez.
Nous essayons modestement de représenter ceux qui nous ont permis d'être ici. Nous continuerons de le faire. Mais, après ce petit intermède de février, il faudra changer les choses, faire en sorte que le débat parlementaire soit plus digne et redorer le blason de cette institution – elle en a besoin, les Français en ont besoin et la République aussi. Nous ne voterons pas cette motion de censure.
Ne créons pas de suspense inutile. Cette motion de censure, nous ne la voterons pas. Oui, nous sommes opposés à votre réforme. Oui, nous sommes pour une retraite digne et des pensions décentes. Mais non, nous ne pouvons pas participer à la mascarade du Rassemblement national, qui a passé plus de temps à écrire cette motion qu'à travailler contre la réforme.