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Allons-nous rester silencieux alors que nous envoyons les Bleus jouer dans des cimetières climatisés, financés par la corruption d'un football rongé par le fric et qui n'appartient plus à son peuple ? Allons-nous laisser nos forces de sécurité appuyer cette coupe du monde de la honte, comme le prévoit le présent texte ? Vraiment, mes chers collègues ?
Nous sommes nombreux dans notre pays à attendre avec impatience cet événement planétaire qu'est la Coupe du monde de football et à espérer qu'elle verra la victoire de la France.
Certains de nos compatriotes, aux côtés de milliers d'autres supporters du monde entier, auront la chance de se rendre au Qatar. Ce petit État du Golfe attend près de 1,5 million de visiteurs sur toute la durée de la compétition. Souhaitons, pour tous les fans de football, que les matchs se déroulent dans une ambiance festive et joyeuse.
...ce scandale humain, un désastre écologique se profile. Alors que les organisateurs de la compétition ont promis la neutralité carbone, la climatisation des stades à ciel ouvert renvoie une image désastreuse dans un contexte de lutte contre le réchauffement climatique. Et dire que, pendant ce temps, on demande à nos concitoyens de faire preuve de sobriété énergétique ! L'attribution de la Coupe du monde aurait dû se faire en échange de conditions et de garanties. À l'avenir, la FIFA ne doit plus confier l'organisation de la compétition à des pays où des risques manifestes sont identifiés.
Tout Français doit se réjouir à chaque fois que les savoir-faire français sont reconnus dans le monde.
C'est indiscutablement d'une telle reconnaissance que témoigne le présent projet de loi. Il est cependant difficile d'examiner ce texte sans le replacer dans un contexte plus large et sans aborder les nombreuses réserves qui entourent l'attribution de la Coupe du monde de football de 2022 au Qatar et l'organisation dont elle fait l'objet dans ce pays. Se pose d'abord la question de l'impact environnemental des huit stades qui ont été construits pour la compétition. Même si les promoteurs ont prétendu respecter la neutralité carbone, ils n'ont à ce jour pas apporté d'éléments probants. La climatisation des stades à ciel ouvert interroge.
Un mouvement de boycott aurait pu viser des coopérations, mais nous avons précisément besoin des coopérations avec certains pays qui ne nous ressemblent pas et ne respectent pas une partie de nos valeurs. Le texte porte en fait sur la capacité de disposer des moyens d'assurer la sécurité de la prochaine Coupe du monde de football, en travaillant avec le Qatar, comme nous le faisons en bonne intelligence depuis des années. Dans le domaine de la sécurité des grands évènements sportifs, la France possède un savoir-faire reconnu à travers le monde. Elle rayonne quand, chaque année, des millions de téléspectateurs regardent le tournoi de Roland-Garros ou le Tour de France dont l'organisation est une réussite visib...
…en est la démonstration et la plus belle des reconnaissances. Comme le souligne le rapport, participer à la sécurisation du mondial de football au Qatar nous permettra également d'enrichir notre expertise de l'organisation de grands événements sportifs – ce qui sera utile pour la Coupe du monde de rugby, en 2023, et pour les Jeux olympiques d'été, en 2024. Il est de notre responsabilité de profiter de cet événement pour enrichir encore notre expérience…
Malgré cela, nous devons aujourd'hui faire en sorte que la Coupe du monde au Qatar se déroule le mieux possible. S'agissant d'une expérience inédite pour la France, c'est donc dans un esprit constructif et de responsabilité…
Mais passons. J'en viens à l'essentiel. De quoi parlons-nous ? D'un événement sportif. Certes, mais pas n'importe lequel : la Coupe du monde de football.
...ement regardé par la moitié de la planète. Son organisation a quelques particularités qui ne devraient échapper à personne. Si certains l'ont qualifiée de coupe de la honte, ce n'est pas par goût des superlatifs ou de la provocation, ni par haine du ballon rond. Cher Vincent Ledoux, permettez-moi, comme vous, de citer Albert Camus qui disait que mal nommer les choses, c'est ajouter au malheur du monde.
Que dire de la débauche énergivore de l'événement ? L'actualité dramatique des dernières semaines nous rappelle que nous vivons un réchauffement climatique aux conséquences irréversibles et que ses causes sont exclusivement liées à l'activité humaine. Quel signal envoie-t-on quand une Coupe du monde est disputée au Qatar, champion mondial des émissions de CO
Nous sommes réunis ce matin pour discuter d'un accord qui permettra d'encadrer juridiquement la coopération entre la France et le Qatar pour garantir la sécurité de la Coupe du monde de football de 2022. Nous avons entendu en commission hier toutes les réticences que suscite le projet de loi. Comme l'a très justement rappelé notre collègue Vincent Ledoux, et il faut l'affirmer clairement : coopérer n'est pas renoncer. La France ne renie pas ses valeurs lorsqu'elle décide de signer cet accord avec le Qatar.
Grâce à cette coopération, nous pourrons encore améliorer nos compétences dans la perspective des grands événements à venir sur notre territoire, la Coupe du monde de rugby en 2023, et les Jeux olympiques en 2024. Ce sera pour nous l'opportunité d'achever de nous familiariser avec les nouvelles technologies dont nous disposons, d'observer et de comprendre les erreurs à ne pas reproduire, de perfectionner la formation de nos forces de l'ordre. Il faut préciser que cet accord ne nous coûtera pas financièrement puisque, selon les termes de l'accord : « La Par...
Les orateurs qui m'ont précédé en ont déjà dit beaucoup sur l'aberration écologique et l'aberration en termes de droits humains que constitue cette manifestation sportive organisée par le pays le plus émetteur de gaz à effet de serre par habitant au monde, le premier consommateur d'armes par habitant, et qui est aussi – signalons-le au passage – celui qui enregistre le PIB par habitant le plus élevé. Plutôt que de nous amener à nous interroger sur l'ensemble de notre coopération bilatérale en matière de sécurité, ce texte relatif à la sécurisation du prochain mondial est l'occasion de poser la question non seulement du respect des principes de no...
À l'heure des canicules et des mégafeux à répétition, l'empreinte écologique de la Coupe du monde de football que le Qatar va accueillir à partir du 21 novembre fait un peu tache. C'est un peu comme si les pays hôtes, la FIFA et le CIO (Comité international olympique) pouvaient s'exonérer des efforts que tous doivent consentir pour lutter contre le changement climatique, alors qu'ils devraient aller vers davantage de sobriété dans l'organisation et la gestion de ces grandes messes sportives. ...
Reste le coût social de ce terrible mondial de football. La situation des travailleurs étrangers venant essentiellement d'Asie a été mise en lumière et nous avons tous pris connaissance du rapport d'Amnesty International et de l'article du Guardian. La situation est telle que certains ont demandé le boycott de la Coupe du monde. Notons-le toutefois : même Amnesty International – dont le rapport est implacable – a indiqué qu'il ne fallait pas recourir au boycott. Selon cette organisation, si l'on veut faire progresser les droits des étrangers travaillant sur les chantiers de la Coupe du monde, mieux vaut continuer à mettre la pression sur les autorités du Qatar pour que la législation du pays intègre le plus possible les...
Cette nuit-là, c'étaient l'abolition de la société féodale et donc la fin des trois ordres – le clergé, l'aristocratie, le tiers état – qui étaient actées ; cette nuit-là, c'est l'égalité entre les citoyens français qui est devenue concrète ; cette nuit-là, c'est le visage de la France et, du fait de son ambition universaliste, celui du monde qui ont changé. Héritiers de cette nuit du 4 août 1789, les députés de la Gauche démocrate et républicaine…
En tout état de cause, l'attribution de la Coupe du monde de football au Qatar par la FIFA s'est faite de manière très floue.
Plutôt que d'organiser cet événement dans un État qui pourrait créer une dynamique populaire pour inciter sa population à pratiquer le foot et plus largement le sport, comme l'a dit Éric Cantona, la Coupe du monde au Qatar n'aura aucun héritage durable car cette Coupe du monde n'est qu'une question d'argent.