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Interventions sur "locataire"

39 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Peu :

Dans leur immense majorité, les 40 % de Français locataires appartiennent aux catégories les plus modestes : des jeunes qui démarrent dans la vie active en ayant des rémunérations assez faibles ; des salariés modestes ou de la classe moyenne qui diffèrent leur projet d'achat parce que c'est de plus en plus compliqué ; des retraités qui n'ont pas pu acheter leur logement pendant leur vie active. Dans ma bonne ville de Saint-Denis, comme dans nombre d'autr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophia Chikirou :

Nous préférons les soutenir séparément. Prétendre qu'une augmentation de 3,5 % est un moindre mal, voire un gain pour les locataires, c'est au mieux du charlatanisme, au pire une arnaque. L'indexation est déjà en elle-même une manière de faire peser tout le poids de l'inflation sur les locataires dont les salaires, eux, je vous le rappelle, ne sont pas indexés sur l'inflation.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophia Chikirou :

C'est une très grande injustice sociale car ce sont toujours les mêmes qui paient les conséquences, les locataires qui supportent l'essentiel des augmentations de charges liées à leur logement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Portes :

Venir sourire aux lèvres en pleine nuit nous expliquer que protéger les locataires, c'est augmenter les loyers, il fallait oser ! Vous aviez demandé une procédure simplifiée et accélérée pour commettre une nouvelle forfaiture. Après le braquage démocratique ce matin en commission des affaires sociales, c'est le braquage des locataires que vous organisez avec cette proposition de loi.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Portes :

Qui peut croire que vous protégez les locataires ? Qui peut croire que vous protégez qui que ce soit dans ce pays, sinon ceux dont vous êtes les obligés, les ultrariches et les multipropriétaires ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Portes :

La moitié des biens en location est détenue par 3,5 % des ménages. Voilà des gens qui, ce soir, sabrent le champagne quand des millions de locataires se demandent s'ils vont pouvoir se nourrir, s'ils vont pouvoir payer leur loyer, s'ils vont pouvoir partir en vacances. En 2022, il y a eu 10 % d'impayés de loyers supplémentaires, des milliers d'expulsions, et le nombre de SDF a atteint 300 000. Que vous faut-il de plus pour arrêter votre course mortifère ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Portes :

Collègues, cette décision que vous habillez de sourires est d'une violence extrême pour des millions de locataires qui demain ne se relèveront pas de votre politique antisociale. Nous vous demandons de geler l'IRL.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSarah Legrain :

Cette femme me l'a dit en me regardant droit dans les yeux et je peux vous dire qu'après cela, il y a quelque chose d'absolument insoutenable à vous entendre ce soir faire mine d'améliorer la vie des locataires, alors que pour Fatma et pour tous les autres, les loyers vont prendre 3,5 % de plus.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSarah Legrain :

Il y a quelque chose d'insoutenable à vous entendre, dans la foulée, non sans contradictions, nous expliquer que vous avez fait des compromis entre les propriétaires et les locataires. Vous êtes passés d'ailleurs assez vite du « on protège les locataires » au « vous comprenez, on a dû faire des compromis ». Mais des compromis entre qui et qui ? Les locataires et les propriétaires sont-ils égaux en pareille situation ? Combien de propriétaires sont en train de se demander comment ils pourront continuer à vivre comme des morts-vivants, selon l'expression de Fatma ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSarah Legrain :

À cause de cette inégalité, à cause de ce rapport de force, à cause de ces 3,5 % dont sans doute une grande partie d'entre vous fait partie, vous vous devez de protéger les locataires et de geler les loyers pour éviter les hausses qui les prennent à la gorge.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Peu :

Je vais être bref, puisqu'il s'agit d'un amendement de repli de mon collègue Jumel par lequel nous demandons non plus le gel des loyers mais une augmentation limitée à 1 %. Je ne vais pas expliciter davantage : pour nous, c'est une voie de compromis. Je répète et ne cesserai de répéter que pour des locataires, une hausse de loyer même limitée à 1 %, aboutit avec l'évolution des charges à une quittance en augmentation de 10 % à 12 % sur l'année, ce qui est considérable. Nous avons évoqué hier en commission le fait que les impayés de loyers étaient en augmentation. Comme les aides publiques sont activées pour les couvrir, notamment grâce au FSL abondé par les collectivités mais aussi par l'État, nous ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

Les bailleurs concernés par le plafonnement de la revalorisation des loyers, ce sont les bailleurs sociaux mais aussi des bailleurs privés qui ne sont pas tous des multipropriétaires ou des ultrariches. Il y a parmi eux des retraités modestes, pour lesquels le loyer représente un revenu de complément. Prenons garde à ce type de débat. Certes, il faut protéger les locataires, mais il n'est pas possible de tenir de tels propos. La hausse modérée des loyers doit aussi permettre de préserver l'équilibre financier des bailleurs sociaux notamment. J'ai de la considération pour tous les bailleurs, sociaux comme privés, qui investissent dans le logement, parce qu'il s'agit d'un enjeu social, économique et environnemental. Plusieurs d'entre vous l'ont rappelé, le logement ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaWilliam Martinet :

Il est donc possible de mener une politique cohérente et équilibrée, qui prenne en considération tant les enjeux sociaux et la fragilité des locataires, que la situation des propriétaires bailleurs. Mais, de grâce, faisons en sorte que cette politique repose non pas sur des mythes mais sur la réalité sociale. Or, pardonnez-moi de le rappeler, la réalité sociale, c'est beaucoup d'inégalités et une forte concentration du patrimoine dans les mains de quelques-uns.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanielle Simonnet :

Avant de venir en séance, j'ai rencontré un rassemblement de locataires venus protester devant la mairie du 20e arrondissement, dans ma circonscription, contre la hausse des charges et des loyers. Pour certains d'entre eux, cela représente 50 à 200 euros de plus à payer par mois.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanielle Simonnet :

Pensez-vous qu'ils se sont réjouis que le Gouvernement prétende les protéger, en faisant en sorte que leurs loyers n'explosent pas au-delà de 3,5 % ? Non ! Une locataire s'est même exclamée : « La honte ! »

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanielle Simonnet :

Les autres locataires se sont exclamés : « Mais dans quel monde vivent ces gens-là pour ne pas comprendre à ce point ce que nous subissons ? ».

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaInaki Echaniz :

…comme les baux mobilité, les congés pour vente abusifs ou les augmentations de loyer bien supérieures à 3,5 %. La semaine dernière, dans ma permanence, j'ai été sollicité par des locataires dont les propriétaires peu scrupuleux avaient augmenté le loyer, en ne leur laissant d'autre choix que de partir s'ils n'étaient pas contents – et je ne parle même pas des conséquences de la proposition de loi de M. Kasbarian, visant à protéger les logements contre l'occupation illicite. Nous devons au moins voter cet amendement, afin de geler les loyers dans les zones tendues : cela introduira...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBastien Lachaud :

Cessez avec ces arguments, monsieur le ministre délégué : c'est une plaisanterie ! Dans ma circonscription d'Aubervilliers-Pantin, l'OPH d'Aubervilliers, qui n'est pas présidé par des membres de la NUPES, ne s'est pas gêné pour appliquer l'augmentation maximale de 3,5 % à tous les locataires de logements sociaux de la commune.