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En résumé, vos recommandations sont pour la plupart satisfaites, mais en l'état, deux d'entre elles ne semblent pas pouvoir être suivies. C'est la raison pour laquelle les députés du groupe Démocrate s'abstiendront sur ce texte en réaffirmant – je crois que c'est important – que les Jeux olympiques et paralympiques offrent à notre pays une formidable occasion de promouvoir la langue française et la francophonie. Celles-ci véhiculent en effet des valeurs universelles – la diversité et l'ouverture culturelle, la paix et la fraternité, la démocratie et les droits de l'homme –, des valeurs ô combien importantes dans un monde tel que le nôtre.
Alors que nous examinons cette proposition de résolution relative à l'usage de la langue française aux Jeux olympiques et paralympiques de Paris, le Belem a entamé la traversée qui lui permettra de gagner l'Hexagone chargé d'une précieuse cargaison, la flamme olympique. Paris et les régions des sites de compétition s'activent pour terminer l'aménagement des terrains et des gradins où bientôt, des milliers de personnes profiteront des jeux historiques que la France a à offrir a...
...émancipateur par essence, mais bien qu'il peut le devenir davantage si nous choisissons d'en faire un outil social. Or cette ambition ne semble malheureusement pas partagée par les Républicains, puisqu'aucun des enjeux que je viens d'évoquer n'a retenu leur attention. Au contraire, ils ont décidé de se saisir d'un faux problème : rien ni personne ne souhaite remettre en cause l'utilisation de la langue française durant les Jeux olympiques et paralympiques. L'utilisation de la langue française ne fait même pas débat dans le monde de l'olympisme, tant elle est instituée et admise par chacun depuis les premiers jeux modernes.
Évidemment, les Jeux olympiques et paralympiques constitueront un formidable vecteur de rayonnement dans le monde entier de notre magnifique langue française. C'est une très bonne chose, dont tout le monde se satisfait : notre langue commune est un pan important de notre culture, qui doit occuper, lors des Jeux, toute la place qui lui revient. Aucun élément concret ne justifie cette proposition de résolution, qui ne cherche à répondre à aucun problème existant, tant la langue française sera célébrée lors de Jeux olympiques qui ne la menacen...
Enfin, entendons-nous bien sur la volonté de célébrer la langue française durant les Jeux olympiques de Paris 2024 : Aya Nakamura contribue à sa mise en lumière sur la scène internationale et que cette chanteuse représente la France lors de la cérémonie d'ouverture est un honneur. Je me permets de le préciser car, alors que vous souhaitez protéger la langue française pendant les Jeux, vous vous dressez contre la participation de cette artiste à la cérémonie d...
...que, lui qui, en 1894 dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne, décida de faire renaître les Jeux dans l'ère moderne. Nous le savons, ces Jeux étaient réservés aux hommes. Ce sont des femmes, comme la joueuse de tennis française Suzanne Lenglen – médaillée d'or en simple dames à Anvers en 1920 –, qui ont contribué à féminiser la culture olympique. Depuis le XIX
Pourtant, le rayonnement de la France et de sa culture lors de ces Jeux ne passe pas uniquement par la promotion de l'usage de la langue française dans les communications officielles, les réglementations ou les conférences de presse. La France rayonnera aussi à l'international en garantissant à tous les étudiants qui ont été obligés de quitter leur chambre une solution de relogement digne, en sanctionnant le travail dissimulé de certains bénévoles, en mettant fin à la politique de nettoyage social qui expulse les personnes sans ab...
Comme cela a été très justement souligné lors de la vingt-neuvième édition de la Semaine de la langue française et de la francophonie, les Jeux olympiques de Paris constitueront une occasion en or pour célébrer la langue Française et en porter fièrement les couleurs devant les spectateurs du monde entier. Si les Jeux olympiques ont bien été créés en Grèce antique, la France a joué un grand rôle dans le rétablissement de leur tradition puisque c'est un Français, Pierre de Coubertin, qui a fondé c...
Depuis l'édit de Villers-Cotterêts jusqu'à la loi dite Toubon de 1994, dont nous fêtons cette année les trente ans, par son utilisation dans les constitutions de nos régimes successifs, par nos écrivains et intellectuels, par son usage quotidien, populaire et courant, par son ouverture au monde, la langue française est l'illustration d'une créolisation réussie et circulaire. Elle est issue, rappelons-le, de la fusion de trois langues – le celte, le latin et le germanique –, et se nourrit également des apports des langues vernaculaires parlées par nos ancêtres – grec, arabe, espagnol, italien, anglais, russe –, sans oublier ceux de nos langues locales et régionales. Comme le disait le poète et co...
Je remercie d'abord notre collègue Annie Genevard, à l'initiative de cette proposition de résolution, qui met en lumière l'une des facettes du rayonnement de notre pays, à savoir notre belle langue française. Le cadre prestigieux des Jeux olympiques et paralympiques donne l'occasion de la promouvoir. Je comprends tout à fait les questionnements et note les propositions concernant la place et la promotion de la langue française durant les JOP de Paris 2024 qui doivent être l'une de nos priorités. Cet événement planétaire donnera un maximum de visibilité à nos savoir-faire et à notre patrim...
La France, disait Fernand Braudel, c'est d'abord la langue française. La langue française est la langue de l'olympisme. Et pourtant. Alors que notre pays se prépare tant bien que mal à accueillir les Jeux olympiques et paralympiques, nous pouvons craindre que cet événement majeur ne soit pas la fête de la culture et de la langue françaises. En effet, ces dernières années, on a pu malheureusement constater que, souvent, dans les slogans, sur le terrain o...
soit la mise en avant d'une personnalité qui magnifie la langue française comme le marteau-piqueur caresse le bitume. Quel effroyable exemple ! La France n'est pas et ne sera jamais « Djadja ».
Comment peut-on prétendre préserver la langue française lors des grands événements sportifs français internationaux quand, dans le même temps, les élites contribuent au délitement du bien commun ? Il est également nécessaire de pointer la responsabilité des organisateurs de ces Jeux, dont certains comptent parmi les architectes de la dissolution nationale. Le choix de l'affiche des Jeux olympiques et paralympiques, effaçant délibérément la ...
Ces Jeux devraient être une vitrine extraordinaire pour la France, sa langue, sa culture et son histoire, mais tout indique que ce ne sera pas le cas. Tous les grands événements sportifs internationaux ont été créés par des Français : la Coupe du monde de football par Jules Rimet, le championnat d'Europe de football par Henri Delaunay, la Ligue des champions par Gabriel Hanot et, bien sûr, les Jeux olympiques par Pierre de Coubertin. Ces hommes illustres, qui œuvraient r...
...e la Macronie à ceux de l'extrême droite, en passant par ceux de la droite – voudrait concentrer ses efforts sur un sujet : favoriser l'usage du français lors des Jeux. La présente proposition de résolution est inutile. En réalité, l'usage du français lors des Jeux olympiques bénéficie déjà de garanties renforcées, comme en atteste la signature d'une convention visant précisément à promouvoir la langue française et la francophonie durant les Jeux entre l'Organisation internationale de la francophonie et le Cojop de Paris 2024, le 28 juin 2023.
La résolution est également impraticable, de l'aveu même du délégué ministériel à la francophonie au ministère des sports et des Jeux olympiques et paralympiques, qui a admis que « garantir la présence du français aux Jeux est un défi quotidien ». Entre autres mesures absurdes, citons celle visant à faciliter « l'usage de la langue française pour les visiteurs étrangers », ou celle encourageant « les athlètes, les entraîneurs et les officiels […] à utiliser la langue française lors de toute rencontre avec la presse ». Comment mettre cela en pratique ? Vous faites de la communication politique ! Si les Jeux olympiques de 2024 offrent une occasion inégalée de promouvoir la pratique de la langue française et de renforcer la f...
liée à la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques, lors de laquelle Aya Nakamura pourrait interpréter une chanson d'Édith Piaf. Que n'a-t-on entendu sur les plateaux de télévision ! Qu'elle « ne chante pas en français », qu'elle « ne valorise pas la langue française », que Paris « n'est pas le marché de Bamako »… Le Rassemblement national, par la voix de Marine Le Pen, a même affirmé que le choix d'Aya Nakamura revenait à « humilier le peuple français ».
…vous avez une fois de plus manqué une occasion de faire du français une langue de paix. Pour citer la politologue Françoise Vergès, « la langue française échappe à la France ». Que cela vous plaise ou non, 80 % des 700 millions de personnes qui parleront le français en 2050 seront africaines. La francophonie est un bien commun en constante évolution. Cette assemblée ne décidera pas seule de l'avenir de la langue française et de son utilisation. Le groupe La France insoumi...
Madame la ministre, je vous remercie pour votre intervention ; votre approbation de la proposition de résolution est une bonne nouvelle. Mais comment pourrait-il en être autrement, dès lors qu'il s'agit pour nous, députés, d'affirmer, à l'occasion des Jeux olympiques d'été qui se tiendront en France pour la première fois depuis 1924, que notre langue – trésor national, pour reprendre les mots employés par le Premier ministre au Québec – mérite d'être mise en valeur ? Ce faisant, nous apportons notre soutien à l'ensemble des dispositions qui ont été prises par le ministère de la culture et par le ministère des sports et des Jeux olympiques et paralympiques pour valoriser et encourager l'usage de notre langue. Il s'agit, non pas d'imposer le f...
Madame Genevard, puisque vous avez dissipé les doutes que nous avions concernant deux des recommandations figurant dans la proposition de résolution – ce dont je vous remercie –, nous renonçons à nous abstenir : nous voterons pour le texte. Lorsqu'il y va de la défense de la langue française, nous devons tous nous rassembler et nous fédérer.