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mais il existe un apartheid dans les territoires palestiniens, où un Juif qui se perd est massacré.
On a le droit de critiquer le gouvernement israélien, on a le droit de critiquer tous les gouvernements de tous les États, mais on n'a pas le droit de refuser au seul État juif à côté de cinquante et un États musulmans le droit d'exister. Voilà la triste réalité !
Vous parlez d'islamisme et d'islamo-gauchisme comme jadis l'extrême droite parlait de judéo-bolchévisme au sujet des militants de gauche qui défendaient les juifs contre l'antisémitisme. Aujourd'hui, nous sommes traités d'islamo-gauchistes parce que nous défendons nos compatriotes musulmans contre l'islamophobie dont ils font l'objet. Monsieur Habib, l'islamisme est notre adversaire au même titre que l'extrême droite.
...aller au bout de l'examen de cette proposition de loi pour la voter, même si elle n'est pas parfaite. Je ne vous lirai pas les courriers d'insultes que j'ai reçus depuis un mois en tant que député de la République et qui ont justifié le dépôt d'une trentaine de plaintes. Lorsqu'on entend un ancien ministre des affaires étrangères, déifié au Quai d'Orsay, parler d'empoisonnement des puits par les Juifs, on comprend que l'antisémitisme est encore très vivant encore dans notre pays. Sur la liste de La France insoumise aux élections européennes se trouve toujours le nom d'une femme qui pense que les attentats du 7 octobre étaient légitimes. Il faut aller au bout de l'examen de ce texte et il faut le voter.
Pour la bonne tenue de nos débats, je tiens à rappeler, après l'intervention de Mme Abomangoli, que la première responsable politique française à avoir dit, en 2010, que dans certains quartiers il ne faisait pas bon être Juif, femme ou homosexuel, c'était Marine Le Pen, et non Jean-Luc Mélenchon !
Des collègues m'ayant posé la question, je voudrais que chacun comprenne ce qu'est le quotidien d'un député juif qui représente les Français d'Israël. Je vais vous lire quatre parmi les dizaines de menaces que je reçois.
C'est la raison pour laquelle nous vous disons, avec Frantz Fanon : « Quand vous entendez dire du mal des Juifs, dressez l'oreille : on parle de vous. »