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Nous avons déjà eu ce débat des dizaines et des dizaines de fois. Pour les Jeux olympiques, la règle qui prévaut pour l'ensemble des professionnels de santé, d'où qu'ils viennent – de France ou de l'étranger – est simple : ils doivent se soumettre aux obligations en vigueur en France. Or, à ce jour, en France, les professionnels soignants doivent être vaccinés.
Madame Vidal, j'ai écouté vos propos et Dieu sait que je les apprécie en commission. Mais, là, quel jusqu'au-boutisme ! Je vous rappelle que 5 à 10 millions de personnes au contact de soignants non vaccinés vont venir assister aux Jeux olympiques en Île-de-France puisque nous sommes le dernier pays d'Europe à ne pas avoir autorisé le retour de ces soignants au travail ! Ensuite, vous trouvez que ces professionnels de santé ne sont pas assez nombreux. Mais si nous ne les autorisons pas à intervenir, où irons-nous chercher les professionnels ? Allons-nous les soustraire à la médecine libérale ou à la médecine hospitalière ? Ce s...
…car tout le monde sait que cette réintégration est quasi certaine. Les Jeux olympiques auront lieu en 2024. Il faut envoyer un signe fort aux soignants, dont le nombre a considérablement diminué. Mais ne nous leurrons pas, ceux dont nous parlons ont changé de métier – ils y ont été obligés.
Lors des Jeux olympiques et paralympiques, 45 000 bénévoles seront au contact de millions de spectateurs et spectatrices, ce qui implique une formation adaptée…
…car ils seront, c'est certain, exposés à la recrudescence de violences sexistes et sexuelles. Le fait est attesté et documenté : l'organisation de manifestations sportives d'ampleur implique systématiquement une augmentation des violences de genre. Ce fut le cas lors de l'élimination de l'Angleterre de la Coupe du monde de football – ces violences ont alors bondi de 38 %. En conséquence, les Jeux olympiques et paralympiques engendreront forcément des violences, tant sur les lieux sportifs et festifs qu'au sein des foyers. Nous ne pouvons pas faire comme si nous ne savions pas et nous étonner si le 39 19 annonce une hausse des appels. Nous avons la responsabilité de prévoir des mesures afin de prévenir efficacement les violences. Cela passe notamment par la formation des 45 000 bénévoles p...
Vous plaidez pour une double formation, au handicap et aux violences sexistes et sexuelles, pour les volontaires recrutés au sein de la polyclinique. Les enjeux sont très importants, vous avez raison. J'aurai d'ailleurs l'occasion de revenir sur les deux sujets ultérieurement. Pour des raisons évidentes, l'accueil des personnes en situation de handicap est au cœur de l'organisation des Jeux olympiques et paralympiques. S'agissant de la polyclinique, en commission, nous avons déjà adopté deux amendements qui rappellent l'obligation d'accessibilité et pré...
L'ambition était affichée de faire des Jeux de Paris des JOP vraiment inclusifs. Sachant que 350 000 spectateurs en situation de handicap vont venir du monde entier, il convient de prévoir leurs conditions d'accueil et de participation. À défaut d'une formation de tous les volontaires à l'accueil des personnes en situation de handicap, on pourrait créer un groupe de référents handicaps. Ces derniers seraient identifiés comme personnes-res...
Il s'agit de rendre les Jeux olympiques et paralympiques accessibles à tous. Cet amendement propose donc la création d'un groupe de référents handicap qui seront présents dans chaque lieu accueillant une manifestation. Ces personnes rempliraient plusieurs fonctions, comme véhiculer les bonnes pratiques auprès des bénévoles et des professionnels et favoriser l'accès des spectateurs aux installations sportives ou en lien avec ...
Tout va bien, alors. La deuxième raison pour laquelle je suis perdue, c'est que vous dites vous-même : si, si, on va le faire ! Alors, votons l'amendement, non ? C'est quand même ce qu'il y a de plus simple. Puisque nous avons la volonté d'accueillir dans les meilleures conditions les jeux para-olympiques,…
Nous ne nous comprenons pas : j'élargissais le sujet au fait que la France puisse prouver qu'elle est capable d'accueillir des Jeux olympiques et paralympiques. Permettez-moi de dire que c'est mal barré !
Il ne faut pas oublier que ces Jeux olympiques accueilleront 4 000 personnes en situation de handicap par jour. Nous avons donc besoin d'une réelle sensibilisation. L'article 1er prévoit désormais une sensibilisation au handicap des volontaires du centre de santé. Il faut aller encore plus loin ; c'est le sens de cet amendement – identique au précédent – en proposant d'élargir cette sensibilisation à l'ensemble du personnel engagé...
Afin de faire des Jeux olympiques et paralympiques l'événement mondial le plus inclusif possible, il est proposé que tout le personnel en contact avec le public soit préparé aux bons gestes et aux bonnes pratiques, pour que les personnes en situation de handicap profitent pleinement de l'événement.
Certes, il y a eu énormément de communication sur les Jeux paralympiques, mais durant l'événement il n'y aura aucun accès aux transports en commun pour les personnes à mobilité réduite, elles se retrouveront dans l'obligation de prendre des taxis pour se déplacer d'un lieu à l'autre, et un nombre restreint de places leur est réservé sur chaque site. Entre le tarif des places pour accéder aux diverses activités et le prix des taxis qui sera imposé aux per...
Il a été rédigé en collaboration avec l'association Collectif Handicaps et vise à garantir un accueil optimal des personnes handicapées pendant les Jeux olympiques et paralympiques. Nous demandons que les personnes engagées en qualité de volontaires olympiques ne soient pas simplement sensibilisées, mais aussi formées, aux questions d'accueil, d'accompagnement et de prise en charge des sportifs en situation de handicap éventuellement blessés et accueillis au sein de la polyclinique olympique et paralympique.
...elle ou de troubles du comportement ont souvent peur des soins. Ainsi, 77 % des personnes souffrant de handicap ont dû renoncer à un soin en 2019. Ce chiffre s'explique notamment par le manque de formation initiale et continue du personnel de santé, car, contrairement à ce qui a été affirmé en commission, ce n'est pas parce que l'on a bénéficié d'une formation en médecine que l'on est formé aux enjeux spécifiques de l'accueil des personnes en situation de handicap.
Les médecins le reconnaissent eux-mêmes puisqu'un sur deux souhaite être mieux formé à la prise en charge des patients particulièrement vulnérables. Il est impensable que les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, présentés comme un modèle d'inclusivité, contribuent une fois de plus à renforcer l'exclusion des personnes en situation de handicap, en l'espèce les milliers de sportifs et de sportives que la France s'est engagée à accueillir dignement. Partant du principe qu'une partie des professionnels de santé ne seront de toute façon pas formés à l'accueil des pe...
Je ne saurais mieux dire les choses que notre collègue Sébastien Peytavie : il y a un véritable besoin de formation. Nous souhaitons tous que les Jeux olympiques et paralympiques soient une réussite, or celle-ci reposera notamment sur la qualité de la prise en charge. À défaut, les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 risquent de ne pas être à la hauteur de ce que nous voulons.