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Quand vous habitez par exemple à Saint-Samson-de-la-Roque, vous ne prenez ni le train ni le métro pour aller dans la ville de Pont-Audemer, située à quinze minutes, parce que cela n'existe pas. Quand vous habitez à Saint-Samson-de-la-Roque et que vous devez faire au minimum un plein d'essence par semaine, vous subissez une inflation beaucoup plus importante qu'à Paris où la voiture est quasi inexistante.
Il y a donc des écarts d'évolution des salaires par rapport aux différents lieux géographiques. Les amendements de la France insoumise ne prennent pas en compte les différences entre les territoires et les inégalités de ressenti de l'inflation, puisqu'ils proposent des hausses de salaires malheureusement homogènes, lesquelles profiteraient à des personnes qui n'en auraient pas forcément besoin.
...plus grand bien au cœur de la crise covid. On vous dit que la prime Macron que vous proposez ne fonctionne pas et que les négociations au niveau des branches aboutiront peut-être de façon très hypothétique d'ici à quelques années. Vous me dites que vous ne voulez pas de l'indexation des salaires pour les femmes de ménage ou pour les auxiliaires de vie sociale, parce que vous craignez une spirale inflationniste. On en est là : on en est à craindre la spirale inflationniste à cause de salaires fixés à 800 euros par mois, mais on ne craint pas le doublement des salaires des PDG qui atteignent plusieurs dizaines de millions d'euros – car là, il n'y a pas de problème. Je demande tout de même une réponse de la rapporteure et du Gouvernement pour tous ces métiers que je viens de citer. Une fois que nous...
Dans la lignée des précédents, il demande l'indexation des salaires des assistantes maternelles sur l'inflation. Pour la plupart, ces professionnelles touchent un salaire nettement au-dessous du SMIC alors qu'elles travaillent tôt le matin jusqu'à tard le soir. Pendant la crise sanitaire, le Gouvernement affirmait vouloir revaloriser la rémunération de ces invisibles dont tout le monde disait le plus grand bien, mais il ne nous a toujours rien proposé. Depuis, il ne s'est rien passé et les salaires de ces...
...érale des salaires sur les prix ; aussi nous efforçons-nous d'évoquer des situations plus particulières, qui pourront – je l'espère – retenir l'attention des autres groupes, et peut-être recueillir leur approbation. Je souhaiterais ainsi évoquer la situation particulière des travailleuses et des travailleurs de la logistique, car ce secteur du monde du travail est en première ligne dans la crise inflationniste dont nous parlons. Il s'agit des personnes qui transportent, embarquent et débarquent l'ensemble des marchandises dont l'accumulation générale, dans les chaînes de valeur internationales, se répercute en inflation durable, contribuant finalement à amputer le pouvoir d'achat du reste de la population. En France, 800 000 ouvrières et ouvriers appartiennent à ce secteur. C'est là que se trouve...
...question de secteurs clés de la vie française : ce sont des métiers qui sont reconnus comme indispensables et essentiels, et des travailleurs qui, pour beaucoup, se trouvent au ras du SMIC voire sous le SMIC, comme l'a identifié le rapport Erhel – je le répète –, remis au Gouvernement en décembre 2021. Ils étaient déjà sous l'eau, ou presque, avant la crise, et voilà qu'ils subissent maintenant l'inflation ; or vous ne nous proposez – ni dans le texte initial ni ce soir – aucune mesure susceptible de répondre à leurs soucis.
Et on laisse faire ça ? Les salaires n'augmentent pas en proportion de l'inflation !
...-delà de celle-ci, sur de très nombreux bancs, une réflexion d'ordre économique conduise à vouloir éviter la spirale que nous connaissons, qui est la spirale prix-salaires. Cette réflexion repose sur une idée bien connue : si l'on augmente tous les salaires, les coûts de production risquent eux aussi d'augmenter, puis cette augmentation se répercutera sur les prix ; une telle spirale provoque une inflation chaque jour plus importante. Nous pouvons tout à fait partager votre préoccupation, mais ce que vient de proposer François Ruffin à l'instant, et ce qu'il vous demande au moyen de tous ces amendements, ce n'est pas d'indexer tous les salaires sur les prix ! Ce sont des amendements de repli,…
…c'était pourtant une façon de montrer que nous voulions simplement revaloriser les salaires les plus faibles, et non alimenter la spirale inflationniste. Ce qui vous est proposé, en l'espèce, c'est la même chose : il s'agit de dire que dans notre pays, nous ne pouvons pas faire peser le poids de l'inflation sur ceux qui gagnent le moins.
…ne prend pas en compte la situation de ces salariés-là. La question n'est pas de savoir si les salaires ont bougé mais s'ils bougent suffisamment pour amortir l'uppercut que représente l'inflation. Et la réponse est non : vous refusez de prendre en compte cette réalité pour donner du sens à la valeur du travail. Nous, nous le faisons avec des amendements pragmatiques, des amendements de repli qui ne demandent pas la mer à boire, mais respect et dignité pour ces oubliés, ces invisibles, dont vous aurez besoin un jour ou dont vous avez peut-être déjà eu besoin.
Après avoir bien compris que l'indexation des salaires sur l'inflation se heurtait à un « non » de votre part, nous entamons la discussion d'une nouvelle série d'amendements consacrée cette fois à l'augmentation du SMIC. Le salaire minimum a connu une augmentation de plus de 30 % en Espagne et au Royaume-Uni, et de plus de 25 % en Allemagne. On m'avait opposé en commission qu'il ne fallait pas comparer des pays aux situations économiques différentes ; il n'empêche q...
Comme nous tous, le Gouvernement a constaté une baisse du pouvoir d'achat et nous savons tous que les quelques mesures envisagées jusqu'à présent ne sont pas à la hauteur des prévisions – l'inflation atteindra 5,2 % en un an. Tous les travailleurs, tous les consommateurs perdront du pouvoir d'achat. Le chauffage, l'alimentation et le transport ont déjà augmenté. En 2021, 350 000 personnes ont basculé dans la pauvreté – il suffit souvent d'un accident de la vie, d'une séparation. Ceux qui connaissent les Restos du cœur ou les banques alimentaires ont pu mesurer l'explosion du nombre de ceux qu...
Le projet de loi qui nous est présenté prévoit une multitude de mesures visant à préserver le pouvoir d'achat des Français en cette période de forte inflation. Nous partageons cette ambition. Toutefois, la multiplicité des dispositions proposées traduit le réel déséquilibre qui existe dans notre société entre les plus riches – voire les ultra-riches –, dont la situation s'améliore spectaculairement, et les plus modestes qui voient leur horizon s'assombrir un peu plus chaque mois. Les salariés français qui ne peuvent vivre dignement de leur travail att...
...que ce serait une erreur de la rejeter. Il s'agit de garantir aux plus précaires une hausse durable de leur pouvoir d'achat. Les plus précaires, ce sont ceux qui ne partent pas en vacances ou qui, lorsqu'ils le font, voient leur camping brûler parce qu'on n'agit pas ; ceux qui ont trop chaud l'été et trop froid l'hiver ; ceux qui subissent des coupures d'eau ; ceux qui subissent de plein fouet l'inflation et le réchauffement climatique. À travers cet amendement, nous vous proposons de soutenir celles et ceux pour qui il est crucial et urgent d'agir tant pour la justice sociale que pour l'enjeu climatique. Fin du monde, fin du mois : même combat.
Environ 2 millions de Français étaient rémunérés au SMIC en 2021, soit 12 % des salariés du secteur privé, parmi lesquels les femmes sont plus nombreuses que les hommes. Le problème du pouvoir d'achat, du pouvoir de vivre, est non seulement conjoncturel – l'inflation liée aux événements – mais également structurel, car l'inflation était déjà présente auparavant. On vit mal avec le SMIC aujourd'hui et c'est de plus en plus vrai. On a du mal à se loger, à se nourrir, à se déplacer, à se chauffer, à se cultiver. C'est pourquoi nous pensons que le SMIC doit augmenter et proposons de le porter à 1 500 euros, tout en prévoyant des mesures d'accompagnement en faveur...
C'est une mesure de justice car c'est le travail qui crée la richesse. Ce sont les profits, la spéculation, l'explosion des inégalités et des dividendes qui créent l'inflation. Nous voulons, en ce qui nous concerne, des salaires dignes. Il s'agit d'une mesure de santé sociale.
Notre assemblée prend une mauvaise habitude : à chaque crise, elle oublie une part de la population, la jeunesse. Durant la crise sanitaire, vous l'avez négligée ; face à la crise écologique, vous la sacrifiez ; à l'occasion de cette crise de l'inflation, vous l'avez oubliée. En dehors de quelques miettes quasi insignifiantes à destination des étudiants, ce projet de loi ne fait aucun cadeau à la jeunesse. Et pour cause ! Pour aider les jeunes, il faut adopter des mesures structurelles. Un jeune sur cinq est salarié au SMIC, sans compter ceux qui sont enfermés dans le salariat déguisé de l'autoentrepreneuriat. Que faites-vous pour les jeunes qui...
Nous vous proposons donc une mesure d'égalité, que vous pourriez adopter dès aujourd'hui et qui s'inscrit dans un ensemble d'autres dispositions : non seulement augmenter le SMIC mais également bloquer les prix, ce qui éviterait la spirale inflationniste que vous craignez tant ; instaurer, cela a été dit mais nous le répétons, une caisse de péréquation afin de permettre aux TPE et aux PME, qui sont souvent victimes des grands groupes, de bénéficier de la solidarité ; augmenter les aides au logement. Toutes ces mesures font partie de notre proposition de loi visant à répondre à l'urgence sociale. Vous pourriez commencer par adopter ces amende...
Le constat est clair : l'inflation grimpe mais pas les salaires au sein de ce groupe. À l'image de beaucoup d'autres, ces femmes ne parviennent plus à boucler les fins de mois. Nous ne cesserons de le répéter : les salaires doivent permettre à tout un chacun de vivre dignement. C'est la raison pour laquelle nous vous proposons, par cet amendement, de relever le montant du SMIC à 1 500 euros net, en priorité pour les salariés des ...
En 1981, quand François Mitterrand a été élu, il a augmenté le SMIC de 11 %. Quand Jacques Chirac est arrivé au pouvoir, il l'a rehaussé de 4,5 %. Nicolas Sarkozy a fait de même. Les 12 % d'augmentation que nous demandons, une fois mis en regard avec les 6 % d'inflation, ne représentent plus qu'une hausse de 6 %. Notre proposition va à peine plus loin que ce que Jacques Chirac ou Nicolas Sarkozy ont fait.