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Pour définir ce que doit être la politique de la France, celle de l'Union européenne et, plus généralement, celle de la communauté internationale face à cette terrible situation, il faut analyser sans œillères ni préjugés ce qui s'est modifié ces dernières années sur la scène moyen-orientale. Comme l'a très justement dit monseigneur Vesco, archevêque d'Alger : « La violence barbare du Hamas est sans excuse mais elle n'est pas sans cause. » Avant la prise de pouvoir de M. Netanyahou, les grands dirigeants historiques d'Israël, quelle qu'ait été leur sensibilité politique, ont eu une conscience aiguë de cette vulnérabilité après que la guerre du Kippour l'eut rendue manifeste. Yitzhak Rabin, qui avait vu au plus près le péril de la patrie, a défendu, avec une force de conviction et ...
…et ont agi comme si le problème palestinien appartenait au passé et qu'il n'y avait plus lieu de prendre en compte les attentes ni de redouter les initiatives issues d'une communauté palestinienne divisée, disqualifiée et, dans ses formes les plus extrêmes – celles du Hamas –, tout simplement achetée par son ennemi.
...re pour aider les peuples en détresse à tracer le bon chemin ? Dans l'immédiat, il faut impérativement veiller à ce qu'une contre-attaque légitime, dès lors qu'elle vise exclusivement à détruire les moyens militaires de l'agresseur, évite les deux écueils majeurs que chacun a clairement identifiés. D'abord le risque d'une escalade incontrôlée pouvant conduire à un embrasement général. Derrière le Hamas, il y a le Hezbollah ; derrière le Hezbollah, il y a l'Iran ; derrière l'Iran, il y a la Russie et la Chine.
et reconnaisse enfin que la solution du problème palestinien ne saurait passer par l'exportation, en Égypte, des Palestiniens de l'Ouest et, en Jordanie, des Palestiniens de l'Est. La seconde de ces conditions consiste à recréer, notamment avec l'appui des États modérés du pacte d'Abraham, une autorité palestinienne active, respectée et capable de prendre à Gaza le relais d'un Hamas en cendres
...'Israéliennes et d'Israéliens enlevés, comme autant de butins humains – qu'ils soient libérés le plus tôt possible ! Trente de nos compatriotes ont perdu la vie ce 7 octobre ; une, au moins, est retenue otage. Et derrière l'horreur et ces crimes abjects, qui n'ont rien à envier aux pires pogroms de la plus sinistre histoire, se profilent des mains assassines, celles des terroristes islamistes du Hamas et de ses alliés, dont le projet même est la destruction d'Israël, et avec elle celle des Juifs. Ce mouvement terroriste doit être condamné, non pas malgré l'attachement à la Palestine, mais précisément au nom de cet attachement.
« Ne pas raser, ne pas écraser, ne pas se venger », conjurait il y a quelques jours l'écrivain Dror Mishani. L'armée israélienne doit viser le Hamas, non les Palestiniens. Le peuple palestinien n'est pas le Hamas ; les civils palestiniens ne sont pas le Hamas.
La faiblesse de la force, c'est de croire à la force. Israël ne doit pas tomber dans ce piège stratégique et moral. Ne laissons pas le piège du Hamas se refermer !
…et contraires au droit humanitaire comme au droit de la guerre, ni celle d'une haine inextinguible entre Palestiniens et Israéliens, ni celle de la déflagration généralisée et de l'embrasement d'un Moyen-Orient qui n'en a pas besoin. « Ne pas déshumaniser l'autre à un point qui confisquerait notre âme », disait il y a quelques jours Delphine Horvilleur. Ne pas laisser le Hamas gagner à Gaza, même sur un champ de ruines. C'est pourquoi nous, députés socialistes et apparentés, appelons au respect du droit international et demandons l'ouverture de négociations immédiates pour un cessez-le-feu,…
... est cruel, inhumain, illégal. Nous demandons aux autorités françaises et européennes d'œuvrer, au niveau international, à la création de couloirs humanitaires pour acheminer des secours d'urgence. Il y a urgence pour les Gazaouis ! L'Union européenne, soutien indéfectible de la population palestinienne, doit en outre sanctionner les soutiens financiers, matériels, militaires et technologiques du Hamas et du Djihad islamique que sont le Qatar et l'Iran. La France elle-même doit être exemplaire en la matière. Dans l'ivresse de la vengeance, en dépit des deuils et des raisons de désespérer, des voix, plus nécessaires que jamais, se font entendre ; des voix qui parlent de paix et « dénoncent avec courage le pire dans leur propre "camp" et tentent d'en incarner le meilleur », pour reprendre les mo...
Nous avons basculé dans le monde d'après, le monde d'après le 7 octobre, date à laquelle un drame nouveau est venu s'ajouter à la longue liste de ceux qui ont déchiré le Proche-Orient. Ce samedi-là, il y a seize jours, Israël a connu une attaque sans précédent sur son sol : le Hamas a lancé une offensive organisée, coordonnée, visant à prendre en otage le maximum de civils israéliens, lorsque ceux-ci n'étaient pas sommairement exécutés chez eux, parfois par familles entières. Comment ne pas être profondément marqués par les images et les récits de ces exactions ? Elles sont ce que l'humain peut faire de plus immonde. Ces scènes d'horreur ont été constatées par les délégatio...
Nos pensées vont aussi aux familles de nos trente compatriotes tués par le Hamas, ainsi qu'aux sept Français qui demeurent portés disparus. Nous pensons à ceux qui attendent, aujourd'hui encore, des nouvelles de leurs proches et nous saluons le travail diplomatique intense réalisé par l'exécutif en vue d'obtenir la libération de nos otages. En France, hélas, nous ne savons que trop bien ce que ressent un peuple meurtri et endeuillé. C'est pourquoi l'émotion qui nous a saisis...
Au cours de l'histoire, la démocratie israélienne a su résister aux attaques de puissances coalisées contre elle. Elle le fait aujourd'hui encore contre les menaces terroristes constantes du Hamas, du Hezbollah et du Djihad islamique. À cet égard, la France doit veiller à prévenir toute extension du conflit aux autres puissances de la région, telles que l'Iran, le Liban ou la Syrie. Oui, Israël a le droit de se défendre, contre une organisation terroriste qui menace une nouvelle fois son existence. L'attaque du Hamas est un nouveau coup porté à l'idéal démocratique, partout menacé, trop p...
Une limite s'impose toutefois aux défenseurs des valeurs des démocraties, des droits humains et des libertés publiques : le respect du droit international. La riposte d'Israël a commencé et, force est de le constater, l'escalade fait de plus en plus de victimes civiles. Si l'éradication du Hamas est un objectif souhaitable et souhaité, cette situation ne doit pas empirer. Le message que nous adressons à nos partenaires, à nos amis et à nos alliés au Proche-Orient doit être clair : la guerre a des règles, qui ne sont pas optionnelles ; les civils et les infrastructures civiles doivent être protégés ;
La riposte légitime doit être mesurée, ciblée, proportionnée ; elle ne doit pas être une punition collective. Le peuple palestinien, comme le peuple israélien, est un peuple ami de la France. La vérité, c'est qu'aujourd'hui, les deux sont pris en otage par le Hamas.
Le Hamas, ce groupe terroriste dont le principal moteur est la haine de l'État hébreu, ne veut pas la paix et ne la voudra jamais. Un groupe qui se vante de détruire des canalisations d'eau pour en faire des roquettes ne veut pas la paix. Un groupe qui kidnappe, viole et tue des civils sans défense ne veut pas la paix.