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Nous avons basculé dans le monde d'après, le monde d'après le 7 octobre, date à laquelle un drame nouveau est venu s'ajouter à la longue liste de ceux qui ont déchiré le Proche-Orient. Ce samedi-là, il y a seize jours, Israël a connu une attaque sans précédent sur son sol : le Hamas a lancé une offensive organisée, coordonnée, visant à prendre en otage le maximum de civils israéliens, lorsque ceux-ci n'étaient pas sommairement exécutés chez eux, parfois par familles entières. Comment ne pas être profondément marqués par les images et les récits de ces exactions ? Elles sont ce que l'humain peut faire de plus immonde. Ces scènes d'horreur ont été constatées par les délégatio...
Nos pensées vont aussi aux familles de nos trente compatriotes tués par le Hamas, ainsi qu'aux sept Français qui demeurent portés disparus. Nous pensons à ceux qui attendent, aujourd'hui encore, des nouvelles de leurs proches et nous saluons le travail diplomatique intense réalisé par l'exécutif en vue d'obtenir la libération de nos otages. En France, hélas, nous ne savons que trop bien ce que ressent un peuple meurtri et endeuillé. C'est pourquoi l'émotion qui nous a saisis...
Au cours de l'histoire, la démocratie israélienne a su résister aux attaques de puissances coalisées contre elle. Elle le fait aujourd'hui encore contre les menaces terroristes constantes du Hamas, du Hezbollah et du Djihad islamique. À cet égard, la France doit veiller à prévenir toute extension du conflit aux autres puissances de la région, telles que l'Iran, le Liban ou la Syrie. Oui, Israël a le droit de se défendre, contre une organisation terroriste qui menace une nouvelle fois son existence. L'attaque du Hamas est un nouveau coup porté à l'idéal démocratique, partout menacé, trop p...
Une limite s'impose toutefois aux défenseurs des valeurs des démocraties, des droits humains et des libertés publiques : le respect du droit international. La riposte d'Israël a commencé et, force est de le constater, l'escalade fait de plus en plus de victimes civiles. Si l'éradication du Hamas est un objectif souhaitable et souhaité, cette situation ne doit pas empirer. Le message que nous adressons à nos partenaires, à nos amis et à nos alliés au Proche-Orient doit être clair : la guerre a des règles, qui ne sont pas optionnelles ; les civils et les infrastructures civiles doivent être protégés ;
La riposte légitime doit être mesurée, ciblée, proportionnée ; elle ne doit pas être une punition collective. Le peuple palestinien, comme le peuple israélien, est un peuple ami de la France. La vérité, c'est qu'aujourd'hui, les deux sont pris en otage par le Hamas.
Le Hamas, ce groupe terroriste dont le principal moteur est la haine de l'État hébreu, ne veut pas la paix et ne la voudra jamais. Un groupe qui se vante de détruire des canalisations d'eau pour en faire des roquettes ne veut pas la paix. Un groupe qui kidnappe, viole et tue des civils sans défense ne veut pas la paix.
Il faut par ailleurs garantir que l'aide humanitaire nécessaire parvienne aux Palestiniens, de façon pérenne. L'arrivée de convois ces derniers jours est une nouvelle que nous saluons, mais qui ne doit pas nous dispenser d'une vigilance accrue quant à l'utilisation qui en est faite : sa distribution ne doit être ni entravée ni détournée. Si la barbarie du Hamas, les victimes civiles et la situation humanitaire toujours plus critique nous bouleversent, gardons-nous d'importer ici, dans notre pays, les conflits qui ont lieu hors de nos frontières ! Nous devons à tout prix préserver notre unité, car c'est seulement ensemble, en parlant d'une même voix, que nous pourrons porter un message de paix dans cette région du monde. Je veux ici faire part de ma cra...
...ns. Le processus de paix s'est délité. Tous ceux qui se revendiquaient les partenaires de la paix au niveau international se sont bercés d'illusions en pensant que le conflit israélo-palestinien était devenu secondaire, que les souffrances des Palestiniens s'effaceraient, que la situation se banaliserait. Ils ont finalement détourné le regard. Ils ont échoué. Et soudain, le 7 octobre dernier, le Hamas, ennemi de la paix, a commis une vague d'attentats terroristes sur le sol israélien. Le Hamas a perpétré un massacre de masse : 1 400 morts, un acte de barbarie impardonnable. Des femmes, des enfants, des vieillards ont été exécutés, brûlés vifs. Deux cents civils ont été enlevés et sont toujours séquestrés. La France demande leur libération. Nous l'espérons rapide. L'ensemble de l'hémicycle s'e...
... L'humanité n'a rien retenu de son passé. À cette barbarie, le gouvernement d'Israël répond par un déluge de feu, par un blocus total, par une punition collective qui s'abat sur les 2,5 millions de civils gazaouis, sur les écoles, les centres de santé, sur les personnels de l'ONU et des ONG, mais aussi sur les otages retenus, dont nos compatriotes. C'est la démesure dans l'horreur. À la haine du Hamas, organisation islamiste terroriste, répond la haine d'un gouvernement israélien d'extrême droite. La haine, toujours la haine. Je pense en cet instant avec émotion à la barbarie de la seconde guerre mondiale, à notre histoire nationale, à nos aïeuls qui se sont engagés dans la Résistance contre l'occupant nazi sans jamais s'en prendre à des civils, aux vingt-sept otages de Châteaubriant, fusillé...
...mesure, à choisir les mots que nous employons, à caractériser les faits. Le 7 octobre dernier, une attaque terroriste sans précédent a conduit à l'assassinat de plus de 1 400 personnes en Israël ; elles n'avaient pour défaut que d'être israéliennes. C'est cela qu'il faut dire avec clarté : c'est cette inacceptable réalité qu'il nous faut nommer pour ensuite pouvoir la combattre. Ce 7 octobre, le Hamas, organisation terroriste, a perpétré un attentat de masse, qui produira immanquablement une déflagration dans le monde entier. La question qui nous est posée, à nous qui sommes issus d'une grande démocratie, est la suivante : une démocratie attaquée a-t-elle le droit de se défendre ?
...nous avons une responsabilité collective, qui doit se faire jour par l'intermédiaire des Nations unies. Il ne s'agit pas d'opposer les souffrances ni de tenir une comptabilité macabre qui viendrait faire penser que certaines morts ont plus de poids que d'autres. Les souffrances doivent toutes être entendues, leur expression est légitime. On ne peut accepter le massacre de civils israéliens par le Hamas, mais on ne peut accepter qu'en réponse, des civils soient sacrifiés à Gaza. Nous devons faire entendre la parole de la France, et nous devons dire les choses avec netteté : vouloir la sécurité pour Israël et pour les Israéliens, c'est aussi pointer du doigt l'importance du tournant politique qu'a constitué l'arrivée au pouvoir de Benyamin Netanyahou. À ce moment, nous n'avons pas été aussi clai...
Nous le devons à Samuel Paty et à Dominique Bernard car nous savons qu'en France comme en Israël, les Lumières ne s'éteignent jamais. Enfin, la condamnation des crimes terroristes du Hamas et l'urgence de la situation n'excluent pas de penser à la suite et de réunir dès que possible toutes les conditions d'une perspective politique pour une paix durable au Proche-Orient. Ces conditions, nous les connaissons tous : la garantie absolue de la sécurité de l'État d'Israël et la création d'un État palestinien. Depuis le début du conflit, le Président de la République est – avec Mme la m...
Il y a quelques semaines encore, Israël et certains pays arabes avaient entrepris de se mettre en route vers une normalisation de leurs relations, faisant naître l'espoir de la paix dans cette région du Proche-Orient, berceau de plusieurs civilisations, mais aussi théâtre de bien des luttes armées. Malheureusement, pour une organisation terroriste islamiste, le Hamas, sans doute soutenue par des régimes guidés par la haine d'Israël, cette promesse d'apaisement était insupportable. Le 7 octobre dernier, cette terre du Proche-Orient, celle d'Israël, a une nouvelle fois été baignée par le sang de plusieurs centaines d'innocents – bébés, femmes, hommes et vieillard israéliens, et trente de nos compatriotes. Depuis plus d'un demi-siècle et les atrocités de la Sho...
Que dicte ce principe pour répondre à l'actualité ? Que l'existence d'Israël, tout comme son droit à la sécurité, ne saurait être niée, comme ne saurait être nié le droit des Palestiniens à bénéficier un jour d'un vrai État. Que l'offensive terrestre qui se prépare peut durablement affaiblir le Hamas terroriste – et c'est heureux –, mais ne résoudra sans doute pas le conflit politique entre Israël et la Palestine. Que le déplacement de populations vers le Sinaï ou le Néguev ne fera qu'attiser la haine des populations concernées et déstabilisera l'Égypte, voire la Jordanie. Que le peuple israélien et le peuple palestinien méritent considération et respect, et que la solution politique des deux...