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Voilà déjà plus de sept mois que l'horreur a resurgi à l'est de notre continent. Des dizaines de milliers de pertes civiles, des millions de personnes contraintes à l'exil, des centaines de milliards d'euros de dégâts matériels : le bilan de cette effroyable guerre décidée par un seul homme est à l'évidence une tragédie pour l'Europe et pour le monde. La mégalomanie du régime de Vladimir Poutine vient encore – on l'a rappelé – de monter d'un cran avec les référendums unilatéraux et illégaux organisés dans les quatre oblasts de l'Est ukrainien. Cette véritable mascarade ne servira qu'à justifier l'occupation et la violation de l'intégrité territoriale de l'Ukraine, que jamais nous ne reconnaîtrons. Je veux rendre hommage à to...
La guerre frappe à la porte de l'Europe. L'accélération du conflit à l'Est et les derniers événements nous obligent à regarder la situation avec lucidité. Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, l'Europe a déjà connu la guerre, lors du conflit en ex-Yougoslavie. Cet épisode tragique doit nous servir de piqûre de rappel. Alors, qu'est-ce que la guerre en Ukraine ? C'est d'abord et avant tout un conflit ayant trait au statut des po...
De telles décisions affaiblissent les économies des pays d'Europe, et nous n'en sommes qu'au début ! Depuis des années, les Français subissent les conséquences de plus en plus dures de politiques incohérentes, inadaptées et contraires à leurs intérêts. Mesdames et messieurs les députés, vous ne voyez pas les souffrances effroyables qui sont infligées aux Français, ni celles – plus terribles encore – qui menacent de les toucher dans les prochaines semaines.
... dernière sur le camp de Cincu, en Roumanie, qui sert de base avancée de l'Otan à l'est. J'ai senti sur place les tensions et l'inquiétude, la crainte de voir la guerre s'étendre et dégénérer à court ou moyen terme. Je salue avec émotion nos soldats qui sont engagés sur ces théâtres d'opérations, pour contrer une menace susceptible de se transformer à tout moment en une catastrophe majeure pour l'Europe et pour le monde. Dans un contexte si tendu, nous ne devons avoir qu'un seul objectif : éviter l'extension d'un conflit dont les Français – à commencer par nos familles – ont tant à craindre. Il est temps de mettre un terme à l'escalade. L'heure est au dialogue réel et à l'apaisement, pour permettre à l'Ukraine et à la Russie d'en finir rapidement et de panser leurs blessures.
Nous sommes en guerre – par procuration, si j'ose dire, mais en guerre. Le peuple ukrainien se bat pour nous, meurt pour nous. Pour ces valeurs que nous mettons sans arrêt en avant, et qui prennent aujourd'hui le visage de ceux qui sont tués là-bas, à l'est de l'Ukraine. Tout, dans les mots et dans la rhétorique de Vladimir Poutine, nous renvoie aux années trente. Écoutez-le : il parle d'une Europe « dégénérée », fustige les homosexuels, nous accuse d'être « russophobes » et « colonialistes » ; il dénonce notre « satanisme » et flatte le pire des nationalismes. Son invasion de l'Ukraine nous rappelle l'annexion des Sudètes et de l'Autriche.
... rapport de forces semble s'inverser ? Je l'espère. N'oublions jamais les exactions et les horreurs que connaît la population ukrainienne, pas plus d'ailleurs que celles exercées par les mercenaires du groupe Wagner, contrôlé par Vladimir Poutine, ailleurs dans le monde. Elles ne pourront – elles ne devront – pas rester impunies. Le président Zelensky est le fer de lance d'une certaine idée de l'Europe, de la démocratie, de la liberté. Il est comme le Churchill de cette guerre, présent sur tous les fronts, incarnant la résistance, galvanisant ses hommes et son peuple. Il est la lance qui s'est dressée lorsque la Russie a envahi l'Ukraine, la lance qui a fait reculer l'armée russe, la lance qui donne toute sa fierté à ce peuple ukrainien dont Poutine allait jusqu'à nier l'existence. Faut-il dur...
Pour commencer, permettez-moi de saluer le déplacement à Kiev de Mme la ministre de l'Europe et des affaires étrangères, Mme Colonna. Il symbolise encore une fois le fait que la France, comme elle le fait depuis le début de l'agression russe, se tient aux côtés de l'Ukraine. Comme vous l'avez indiqué, madame la ministre, « toutes les compétences de l'État français sont mobilisées » pour l'Ukraine, et ce « dans la durée, y compris dans la phase de reconstruction ». Sans m'appesantir sur ...
...ssus d'élaboration du plan de souveraineté pour la filière fruits et légumes. Sécuriser notre production, c'est aussi prévenir les conflits géopolitiques qui pourraient notamment survenir lors de la répartition de nos surplus agricoles entre nos pays amis du pourtour méditerranéen. Tel est le grand défi des années à venir : garantir la souveraineté énergétique et alimentaire de la France et de l'Europe tout en assurant la transition écologique et la décarbonation de nos entreprises. Pour conclure, je dirais que, contrairement à ce que certains affirment ici, ce n'est qu'en Européens que nous pourrons reprendre en main notre destin productif et industriel.
...s voir céder au chantage, elle redoublera de manipulations et aura chez nous ses relais qui instrumentaliseront les peurs des Français. La France doit continuer d'incarner sa voix pour la sécurité du continent. Les prochains mois vont être décisifs. Face au retour de la guerre, montrons aux Ukrainiens, aux Européens et au monde que la France tient son rang et assume sa puissance, qu'elle guide l'Europe dans ce moment de crise. Livrons plus d'armes à l'Ukraine pour qu'elle se défende, reprenne son territoire et gagne la guerre. Livrons-lui plus d'armes pour dire à la Russie et au monde que l'agression ne paie jamais. Livrons-lui plus d'armes pour que nos frères européens, polonais, lituaniens, estoniens ou roumains sachent que la France est toujours avec eux, que l'Europe se protège et les prot...
...nflictualité et de confrontation, accentue la fragmentation du monde et aggrave partout la menace contre la paix. Il n'y a pas de paix sans justice. Le chef de l'État français l'a rappelé à la tribune de l'Assemblée générale des Nations unies. Je conclurai donc en rappelant l'engagement sans faille de la France – et plus particulièrement, je le sais, de Mme Catherine Colonna, notre ministre de l'Europe et des affaires étrangères – dans la lutte contre l'impunité. Notre pays apporte un appui constant aux enquêtes menées en Ukraine, y dépêche du personnel, y consacre des moyens, mobilise des enquêteurs parfaitement spécialisés. C'est là une notion très importante, et même essentielle : pas de paix sans justice. Nous le devons à l'Ukraine – une Ukraine libre, indépendante et européenne – et à la p...
...able de ce grand drame international, mais le véritable chemin de la paix ». Il y a quatre-vingt-quatre ans, en 1938, à cette place, dans cette assemblée, Édouard Daladier prononçait ces mots qui résonnent tragiquement dans l'histoire. Il rentrait de Munich où, en guise de négociation, il avait avalisé le découpage de la Tchécoslovaquie. Il pensait avoir sauvé la paix et l'honneur, mais bientôt l'Europe allait de nouveau s'effondrer. Ce rappel des heures les plus sombres de notre histoire et cette comparaison avec la situation que nous vivons actuellement ne sont pas fortuits. Nous devons en tirer les leçons, à savoir qu'il n'y a de paix possible que lorsque l'agresseur n'a plus d'autre choix que de se soumettre. Depuis le 24 février, la France apporte son soutien indéfectible à l'Ukraine et a...
Elle est grande aujourd'hui. Résister à Poutine, ce n'est pas seulement repousser l'armée russe, c'est aussi protéger l'Europe. C'est permettre aux Ukrainiens réfugiés sur les sols européens – sur le nôtre en particulier – de garder leur dignité et l'espoir de retrouver un jour leur foyer. Il nous appartient donc désormais à nous, membres de la représentation nationale, d'être à la hauteur du peuple français. Personne ici ne se fait d'illusion sur les desseins de Vladimir Poutine, sur ses ambitions folles de construire ...