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Interventions sur "européen"

105 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

J'ai expliqué tout à l'heure que la question posée par la contribution française au budget de l'Union européenne n'était pas tant le montant du prélèvement que la construction européenne elle-même. Quand on prélève de tels montants sur les budgets nationaux alors que l'Union européenne décide de renoncer elle-même à ses propres recettes – notamment les droits de douane –, cela pose un problème. Quand on verse des financements aux éleveurs en difficulté tout en signant des traités de libre-échange qui mett...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

...t pas pour voulaient une Europe différente et acceptaient le principe de solidarité, considérant qu'il est normal que, de l'échelon municipal jusqu'à l'ONU, enceinte du multilatéralisme international, chacun paye selon ses moyens et profite selon ses besoins ? Le groupe GDR est celui qui défend en permanence le principe de la solidarité ! Nous n'avons donc aucun problème à le défendre à l'échelle européenne. Mais pour quoi faire, cette solidarité, madame la secrétaire d'État ? Ce que vous proposez ne correspond nullement aux aspirations que le peuple français a exprimées en 2005 en demandant une construction différente de l'Europe.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Brun :

Le groupe Socialistes et apparentés partage certaines des réserves qui ont été émises – sur l'action de l'Union européenne, que nous aimerions plus ambitieuse, sur les insuffisances du projet européen telles que nous les connaissons, sur le cadre financier pluriannuel qui a été présenté, sur la sincérité du budget européen, critiquée récemment par la Cour des comptes européenne. Pour autant, force est de constater que la participation de la France à l'Union européenne est inscrite dans la Constitution. Refuser de ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Brun :

Parce que nous sommes européens, mais aussi parce que nous voulons une autre Europe, nous voterons pour l'article 25.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Philippe Tanguy :

Il vise tout simplement à contribuer à la réduction des dépenses publiques en diminuant de 10 milliards d'euros la participation de la France au budget de l'Union européenne. Comment réduire les dépenses publiques au niveau européen, me demanderez-vous ? Par exemple en faisant le ménage dans les dépenses somptuaires de l'Union européenne, comme les dépenses de communication.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Philippe Tanguy :

Vous pourriez également supprimer les IAP – instruments d'aide de préadhésion –, toutes ces aides que vous versez aux pays qui cherchent à rejoindre l'Union européenne ou que vous voulez faire rentrer, alors même que vous avez assuré plusieurs fois aux Français que l'Union européenne ne s'élargirait plus jamais. Pourquoi alors prévoir des élargissements ? Cela n'a pas de sens. Je propose donc de supprimer ces financements.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Philippe Tanguy :

Je pense aussi à toutes ces aides que l'Union européenne se permet de distribuer dans le monde entier au nom d'une politique étrangère que les Français lui ont refusé le droit d'exercer. Vous pourriez également, comme M. Sabatou suggère de le faire dans son rapport spécial, renoncer aux hausses de salaires des fonctionnaires européens – augmentations qui n'ont aucun sens quand on songe aux plans d'austérité et de sobriété que vous imposez à tout le r...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-René Cazeneuve, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Nous ne souhaitons évidemment pas diminuer de 10 milliards d'euros notre contribution au budget de l'Union européenne comme vous proposez de le faire car, pour reprendre les termes employés très justement par notre collègue Constance Le Grip, nous n'avons pas la contribution européenne honteuse. Le cadre financier européen dont il est question ici ne s'impose pas à nous : la France participe très activement à son élaboration. Il a été adopté à l'unanimité par le Conseil européen, dont nous faisons partie, et ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-René Cazeneuve, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Ensuite, nous sommes fidèles à nos engagements et à notre idéal européen. C'est le cas depuis la signature du traité de Rome, cela le reste aujourd'hui et ce le sera encore dans le futur.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-René Cazeneuve, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Nous sommes pleinement européens, sans les ambiguïtés entretenues ici même par certains de nos collègues. La contribution que vous voulez réduire doit participer d'une Europe plus juste, plus souveraine, plus écologiste et plus solidaire. Avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre-Henri Dumont :

Le groupe Les Républicains votera bien évidemment contre cet amendement qui vise à diminuer de 10 milliards la contribution de notre pays à l'Union européenne. La raison est simple : c'est un Frexit déguisé. Le Rassemblement national n'assume plus son point de vue favorable au Frexit et l'exprime par des manœuvres détournées en demandant une baisse de la contribution de notre État au fonctionnement de l'Union européenne.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre-Henri Dumont :

Je salue en revanche la volonté de nos collègues du Rassemblement national de chercher des pistes d'économies afin de réduire le budget de l'Union européenne. Il s'avère cependant qu'ils ont oublié une de ces pistes : le remboursement des 7,5 millions d'euros qu'ils doivent au Parlement européen, l'argent qu'ils ont détourné dans le cadre de l'affaire des assistants parlementaires des eurodéputés.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaConstance Le Grip :

Lors de la campagne présidentielle, la présidente du Rassemblement national évoquait une diminution de 5 milliards de la contribution française au budget de l'Union européenne. Les collègues du groupe Rassemblement national proposent de la porter à 10 milliards dans l'amendement dont nous discutons. Et demain, moins 15 milliards ? Et après-demain, moins 25 milliards ? Vous rayez ainsi d'un trait de plume l'engagement et la parole de la France s'agissant de sa contribution au budget de l'Union européenne. Tout cela est parfaitement irresponsable et témoigne du dessei...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaConstance Le Grip :

…que vous dissimulez, avec hypocrisie, derrière des tergiversations et des chiffrages sans cesse à la baisse. Vous ne voulez plus que la France, pays fondateur du projet européen, pays qui en est à l'origine, prenne part à l'Union européenne, y soit pleinement engagée.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélien Taché :

Monsieur Tanguy, écoutez-moi bien, car je ne fais pas de compliments au Rassemblement national tous les jours : nous vous avons connu plus cohérents et courageux. Vous dites que ce n'est pas un amendement de frexiters. Or vous voulez diviser quasiment par deux la contribution de la France au budget de l'Union européenne. Cette façon de s'attaquer aux ressources de l'Union européenne ne correspond-elle pas très exactement à la volonté d'aboutir au Frexit ? Assumez ! Vous avez toujours été contre ce projet, contre cette Europe de la paix ,

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélien Taché :

...! Arrêtez de faire croire aux Français que vous seriez un peu pour l'Europe et un peu contre : non, vous êtes radicalement contre et cet amendement le prouve ! Le groupe écologiste n'a pas proposé d'amendements visant à augmenter les ressources propres – même s'il y aurait des choses à redire au sujet du budget de l'Union. Par exemple, nous souhaitons que Frontex ne soit plus financé par l'Union européenne et nous voulons davantage de mesures pour le climat. Vous le voyez, nous avons des propositions constructives à formuler au sujet de l'Europe. Vous n'en faites strictement aucune. Enfin, au-delà même des contributions nationales, nous souhaitons que l'Union européenne dispose de ressources propres, qu'elle avance et accomplisse le grand saut fédéral. De votre côté, assumez d'être des nationali...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Jolivet :

Le groupe Horizons et apparentés se prononcera contre l'amendement proposé par le Rassemblement national, et ce pour plusieurs raisons. Premièrement, le Rassemblement national, en proposant une baisse du budget de l'Union européenne, renonce à quelques-uns de ses engagements en matière de défense de nos frontières. Si l'on souhaite, comme vous, baisser les salaires des fonctionnaires européens, cela signifie que l'on accepte de réduire les effectifs supplémentaires mobilisés pour défendre nos frontières. Ensuite, la France est plus forte lorsqu'elle est alliée à ses voisins. Comme l'ont dit et répété d'anciens présidents ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Jolivet :

À l'heure où l'on assiste, aux frontières de l'Union européenne, à une guerre que l'on peut qualifier, pour l'instant, de régionale et non de mondiale, nous pensons qu'il est préférable de trouver des alliés, et même d'essayer d'intégrer d'autres peuples, d'autres pays, au sein de l'Union européenne.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

Comme l'a brillamment dit Jean-Paul Lecoq, la question que pose cet amendement n'est pas celle du montant de la contribution, mais du sens que l'on donne à la construction européenne. En vous écoutant, je me souviens qu'il y a environ trois semaines, le gouvernement français s'est couché devant Bruxelles en prétendant défendre les intérêts de la pêche industrielle hollandaise au détriment de la pêche artisanale. De même, nous sommes aujourd'hui confrontés à une crise énergétique sans nom. Mais c'est au nom de Bruxelles, du traité de 2005, du dogme du libéralisme et de la ...