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...tre pays se trouve confronté à des défis majeurs. Vous auriez pu vous saisir de la situation sociale, de l'inflation et de la baisse du pouvoir d'achat, de la crise démocratique, des déserts médicaux, du réchauffement climatique, de la question du logement, de l'école ou que sais-je encore. Mais non ! Nous sommes là à discuter des symboles à afficher sur les bâtiments municipaux, de la couleur du drapeau et peut-être, bientôt, de la taille des mâts.
...re, voire courageuse, ou bien encore essentielle pour renforcer l'attachement des Français aux valeurs de la République et de l'Europe. En réalité, la mairie est déjà en soi un symbole de la République de proximité. Elle est l'institution la plus respectée et la plus appréciée des Français. Elle est le lieu de la démocratie locale, des services du quotidien, des grandes étapes de l'existence. Le drapeau s'y trouve déjà souvent accroché en façade, la devise républicaine y est presque toujours gravée, la liste des morts de la première guerre mondiale figure en bonne place dans le hall ou dans la salle du conseil, et le portrait du Président de la République y trône, bien visible.
Plutôt que d'imposer le pavoisement des 36 000 mairies aux couleurs de l'Europe, soyez simplement exemplaires à son endroit. Ne cherchez pas à contourner ses directives ou à déroger à ses règles ; vous serez alors plus efficaces qu'un drapeau pour assurer sa défense. Votre proposition de loi est d'ailleurs tellement rassembleuse qu'elle n'a pas réussi à trouver de majorité en commission. La sagesse aurait dû vous commander de retirer ce texte, mais il est vrai que ce n'est pas dans vos habitudes, y compris lorsqu'on vous le demande massivement. Alors, si vous voulez faire dans le divertissement législatif, faites-le ! Mais sachez deu...
...unisme, qui ne répond à aucune nécessité. Cela pourrait être risible si l'époque n'était à l'urgence, urgence qui, manifestement, ne vous empêche pas de tremper dans de petits jeux politiciens qui ne trouveront aucun écho chez nos concitoyens mais régaleront vos partis, vos états-majors, vos clientèles, vos ego, vos petites stratégies. Quelle urgence y a-t-il à rendre obligatoire l'accrochage du drapeau européen au fronton des mairies ? Pourquoi présenter ce nouveau texte et avoir ces nouveaux débats, alors même que vous reconnaissez, monsieur le rapporteur, qu'il ne répond pas aux défis politiques et sociaux du moment ? Alors qu'il a été rejeté en commission, vous avez tout de même tenu à l'examiner en séance, en vous targuant de sa « portée éminemment symbolique ». N'avez-vous donc pas compri...
Nous y ajoutons même le drapeau occitan et celui de notre ville, la plus ancienne de France. Votre texte est inutile et porte directement atteinte à la libre administration des communes que garantit l'article 72 de la Constitution. Faites donc un peu confiance à nos élus locaux pour une fois ! Vous ne savez qu'imposer. De plus, en votant ce texte – et nonobstant votre annonce de dernière minute –, vous ferez peser sur certaine...
... territoires a donné les chiffres exacts et terribles relatifs aux élus ayant renoncé à leur mandat. Ils sont plus de quarante par semaine, soit près de 4 000 démissionnaires depuis les élections municipales de 2020. Tentatives d'intimidation, manque de civisme, agressions, menaces, dénigrement, casse-tête bureaucratique, telle est la liste des maux qui gangrènent notre démocratie locale et qu'un drapeau européen ne saurait à lui seul soigner. Mais si cela vous permet de mettre des bâtons dans les roues du Rassemblement national et de La France insoumise, vous voilà satisfaits. En réalité, c'est tout simplement médiocre.
Par cette proposition, l'identité française et nos emblèmes sont rapidement effacés : cinq paragraphes, un article, et la messe est dite ! Le premier alinéa vise à contraindre les mairies françaises à déployer sur leur façade un drapeau européen à côté du drapeau tricolore. On ignore ainsi radicalement le rejet exprimé par les Français en 2005 et l'absence d'approbation des symboles européens. Le deuxième alinéa définit les couleurs du drapeau européen en précisant qu'il s'agit des symboles adoptés par le Conseil de l'Europe. On s'attarde sur l'Europe et ses symboles, pas sur le drapeau français. Une petite mention de l'article...
J'invite les députés français à rejeter ce texte antinational, cette lubie de la Macronie vieillissante et croulante, qui ne veut pas du seul drapeau français ; je les invite surtout à réaffirmer l'esprit français face à l'idéologie européenne. En l'état, le Rassemblement national votera contre l'article unique.
J'ai lu l'exposé des motifs de la proposition de loi. Il comporte une phrase extraordinaire, qui mérite d'être soulignée et qui débute ainsi : « Compte tenu de l'importance de ces deux emblèmes dans notre histoire collective et afin de renforcer l'unité de la pratique du pavoisement… » En fait, vous mettez les deux drapeaux sur un pied d'égalité.
Le drapeau tricolore est le linceul des morts pour la France. Il est imprégné du sang des Français, tissé par une histoire millénaire ,
celle des révolutions, représentées par le tableau de Delacroix, celle des déportés, des Résistants. Ce drapeau, qui est un emblème, vous osez le comparer à celui d'une organisation internationale, pourtant refusé par référendum par une majorité de Français.
D'un côté, le sang des Français ; de l'autre, le non populaire. Et vous voulez l'imposer ? J'ai envie de vous lire un article bien mieux rédigé que le verbiage de cette proposition de loi : « La langue de la République est le français. L'emblème national est le drapeau tricolore, bleu, blanc, rouge. L'hymne national est la Marseillaise. La devise de la République est Liberté, Égalité, Fraternité. Son principe est : gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple. » C'est clair, précis ; c'est notre Constitution.
Chers collègues, vous reconnaissez vous-mêmes, dans l'exposé des motifs de la proposition de loi, qu'il n'existe pas de dispositions réglementaires et légales sur le pavoisement, hormis celles, récentes, qui s'appliquent aux établissements scolaires. Ainsi, lorsque sont écrits sur le fronton d'une mairie les mots : Liberté, Égalité, Fraternité, aucune loi ne l'impose. Lorsque le drapeau tricolore y flotte, aucune loi ne l'impose. Dame ! lorsque le portrait du président Macron…
Nous l'avions dit en commission, le groupe Démocrate estimait que l'examen de ce texte et un débat sur le drapeau n'étaient pas la première des priorités. Mais, compte tenu du bruit médiatique provoqué par cette question et de la tension que je perçois ce soir,…
Vous parlez de votre attachement au drapeau français, mais tout ce que vous voulez nous dire, c'est votre haine de l'Europe, votre haine de l'autre .
De l'autre côté, nous entendons les arguties des députés LFI, qui s'efforcent d'expliquer qu'ils sont européens mais qu'ils n'aiment pas le drapeau européen. Moi, je suis français et j'aime le drapeau français. Et, quand Nicolas Sarkozy était au pouvoir, je ne l'aimais pas beaucoup mais j'aimais tout de même beaucoup le drapeau français. J'ai entendu tout à l'heure une déclaration assez révélatrice : « Ce n'est pas un drapeau qui arrête la guerre », a-t-on dit. C'est vrai,…
…un drapeau protège rarement un journaliste ou un soldat des balles. Mais, généralement, c'est derrière un drapeau que l'on décide de construire la paix. C'est derrière le drapeau européen que nous avons décidé de construire la paix !
Hier, 8 mai, j'étais, comme vous tous, dans ma circonscription, où j'ai inauguré une mairie sur laquelle flottait le drapeau européen. C'est une bonne chose, si certains le souhaitent : nous ne voulons pas l'interdire. Mais arrêtez d'emmerder les maires, laissez-les faire leur boulot :