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Interventions sur "développement"

226 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Philippe Tanguy :

Quel est le seul parti qui a proposé de développer massivement les Step lors de la dernière élection présidentielle ? Le Rassemblement national. Aucun autre parti n'a proposé le développement massif des Step. Encore aujourd'hui, alors même que la filière du nucléaire propose des Step, certains élus, notamment dans la majorité, disent que ce n'est pas possible, que personne n'en voudra et qu'on ne peut pas le faire. Vous refusez donc la seule solution technique existante, et que la France sait mettre en œuvre, pour stocker massivement l'énergie. Vous inventez, pour vous justifier, out...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulie Laernoes :

On ne peut pas dire tout et n'importe quoi, en 2022, alors que nous sommes confrontés à une crise énergétique cet hiver, et à une crise climatique. Je suis heureuse de constater que ceux qui étaient climatosceptiques il y a quelques années se réveillent enfin. On ne peut pas sérieusement proposer un moratoire sur le développement des énergies renouvelables et notamment sur l'éolien.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulie Laernoes :

...d. Aucun scénario crédible et sérieux proposé par les acteurs ne repose sur le tout-nucléaire. Ça n'existe pas ! Ça n'est pas réalisable. Du reste, dans les quinze ans à venir, que proposons-nous aux Français pour l'énergie ? Comment fournirons-nous de l'énergie à nos entreprises ? Bref, il faut revenir à un peu de sérénité et de sérieux : dans tous les scénarios, nous avons besoin d'accélérer le développement des énergies renouvelables. La France a un immense potentiel. Nous ne serons vraiment indépendants et souverains que quand nous aurons installé une production d'énergies renouvelables suffisante pour pourvoir à nos besoins.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

... condition qu'elles ne soient pas développées n'importe où, n'importe comment, et avec n'importe qui. Nous avons donc déposé des amendements visant à définir des seuils de saturation, notamment eu égard au sentiment d'humiliation territoriale – cela a déjà été dit, mais je ne veux pas en laisser l'apanage à d'autres. Quand on regarde la carte de France, on voit bien qu'il existe un lien entre le développement des énergies renouvelables et la réalité sociale des territoires : les éoliennes, vous les installez toujours chez les pauvres !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

…ce n'était pas pour faire de la provocation mais bien pour montrer que les pêcheurs avaient des propositions alternatives en matière de développement des énergies renouvelables en mer. Nous avons donc déposé des amendements visant, par exemple, à sacraliser la pêche artisanale en préservant la bande côtière : voilà un argument qui pourrait améliorer l'acceptabilité des projets, voire contribuer au respect de territoires qui se sentent souvent humiliés sur ces questions. Chez moi, il y a deux centrales nucléaires, des méthaniseurs, des éolienn...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

Nous prenons largement notre part de l'effort en matière de politique énergétique. En revanche, je considère que la puissance publique doit reprendre la main : il faut aménager et équilibrer le développement grâce au dialogue avec les territoires, au respect des maires et à la concertation avec les habitants. Il faut également que le seuil de saturation des habitants – le seuil de ras-le-bol, d'une certaine manière – soit pris en compte. Or ce n'est pas le marché qui fera tout cela, mais bien la puissance publique ! Nous avons besoin d'un État stratège – c'est d'ailleurs la condition sine qua non<...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Colombier :

Il faut vraiment arrêter avec l'éolien. Les gens qui vivent dans les villes n'ont évidemment pas de problème avec le développement des énergies renouvelables. Mais je vais vous donner l'exemple de la troisième circonscription de Charente, dont je suis l'élue : pas moins de 400 projets d'éoliennes y sont en cours – 100 éoliennes sont en cours de construction, et 300 projets sont en cours d'instruction. Or, ce sont bien des territoires pauvres qui ont accepté la construction des éoliennes, et ils se retrouvent saturés, car les...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Lottiaux :

On voudrait sortir d'une logique binaire, car il existe plein d'énergies renouvelables : la géothermie, l'hydrogène, la méthanisation, l'hydroélectricité. Nous sommes favorables à toutes ces sources d'énergie ! Alors arrêtez d'opposer ceux qui seraient prétendument contre les énergies renouvelables et ceux qui sont favorables à leur développement. Ce n'est pas parce que nous sommes contre l'éolien que nous sommes contre le développement des énergies renouvelables ! Vous êtes fascinés par l'éolien, c'est peut-être votre côté macroniste : ça brasse du vent, c'est inefficace et c'est dangereux !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Lottiaux :

Il y a énormément de choses à faire en matière d'énergies renouvelables, mais pour cela, il faut sortir du débat binaire. Nous sommes tous, ici, favorables aux énergies renouvelables. Nous voulons tous trouver des solutions. Ne nous engageons pas dans un débat qui n'apportera rien aux Français : acceptez que certains soient contre l'éolien et demandent un moratoire avant d'en accélérer le développement, mais pourtant favorables aux énergies renouvelables. Je crois que les Français attendent de nous que nous fassions preuve de bon sens et que nous sortions des postures : voilà ce que je vous demande.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Cazeneuve, rapporteur pour avis de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire :

qui, comme d'autres, a fait de très justes remarques au sujet du seuil de saturation. Nous avons longuement échangé à ce sujet avec M. Maquet, car plus de 10 % des éoliennes de France sont implantées dans la Somme : je comprends parfaitement que cela soit un problème, et c'est justement pour éviter de reproduire ces erreurs et pour sortir d'un développement anarchique des énergies renouvelables en France que nous avons consacré un article entier du projet de loi à la question de la planification. Il faut partir des territoires, des communes et des maires, et associer largement les acteurs locaux. C'est ainsi qu'on parviendra à un déploiement planifié et accepté des énergies renouvelables. Les remarques que vous faites, chers collègues, sont justes,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHubert Wulfranc :

Nous n'adhérons pas à l'idée d'un moratoire ad vitam æternam sur l'exploitation de quelque source d'énergie que ce soit, y compris l'éolien terrestre. Cela étant, Sébastien Jumel et moi vous avons rappelé au cours de la discussion générale que l'une des conditions de l'acceptabilité du développement de la production d'énergies renouvelables – qu'il s'agisse d'éoliennes ou d'autres technologies en passe d'être déployées dans nos paysages, entre autres nos paysages urbains, comme dans le cas du photovoltaïque – consistait à tirer pleinement les leçons des étapes déjà franchies, en particulier concernant les éoliennes telles qu'elles se présentent en l'état actuel des choses. Il conviendrait d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristine Arrighi, rapporteure spéciale de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

...ons d'euros chacune : 150 millions d'euros de dépenses supplémentaires pour l'Afitf mais sans garantie ni transparence démocratique sur l'utilisation de ces fonds nouveaux ; 150 millions d'euros pour un changement de périmètre lié à la budgétisation du congé de fin d'activité des transporteurs routiers et, là encore, rien pour le transport ; 150 millions d'euros pour l'augmentation des crédits de développement et de modernisation du réseau routier non concédé et, là encore, rien pour le climat ; enfin, 150 millions d'euros partagés entre une augmentation des paiements par l'État à SNCF Réseau des redevances d'accès facturées pour les transports express régionaux (TER) et les trains d'équilibre du territoire (TET) – et là encore, rien pour le climat. Vous ne serez pas surpris : le budget des transports...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandra Masson, rapporteure pour avis de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire :

...e, la préparation des textes d'application étant à l'arrêt depuis plusieurs années. Enfin, et hélas, je constate que la navigation de plaisance est loin de faire partie des priorités d'action du Gouvernement, alors que celle-ci joue un rôle économique moteur dans les territoires littoraux, s'agissant des emplois directs et indirects. Nous ne devons pas opposer la protection de l'environnement au développement du secteur maritime. La mer doit être protégée, tout en restant un espace de liberté pour tous ses usagers. La stratégie maritime de la France est insuffisamment ambitieuse. Son budget doit donner une ligne directrice claire, avec des objectifs politiques, et non présenter un programme d'actions sur le modèle d'un inventaire à la Prévert. Voilà pourquoi je m'abstiendrai sur le vote des crédits d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Valence, rapporteur pour avis de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire :

...ée, nous parlions d'écologie concrète : pas celle qui blesse des gendarmes dans les Deux-Sèvres, mais celle de l'éclusier de Kembs-Niffer ou de l'aiguilleur de Woippy, la seule qui compte aux yeux des élus de la majorité. J'ai l'honneur de présenter les travaux que j'ai menés sur le programme 203 Infrastructures et services de transport en tant que rapporteur pour avis de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire – je remercie d'ailleurs mes collègues commissaires pour la qualité de nos échanges. Ce programme est stratégique pour atteindre nos objectifs de décarbonation des transports, sachant que 80 % de ses crédits – il faut le souligner – soutiennent le développement des mobilités décarbonées, en particulier les modes ferroviaire, fluvial et portuaire. Tout d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Valence, rapporteur pour avis de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire :

...t consomme six fois moins d'énergie. La loi « climat et résilience » – loi du 22 août 2021 portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets – a fixé l'objectif de doubler la part modale du fret ferroviaire et ainsi de la porter à 18 % d'ici à 2030. Un point d'étape s'imposait donc tout juste un an après le dévoilement de la stratégie nationale de développement du fret ferroviaire, qui a été très largement saluée par l'ensemble des acteurs du secteur. À ce stade, nous pouvons déjà nous féliciter de l'évolution de la part modale du fret ferroviaire de 9 % en 2021 à 10,7 % en 2022. Les aides à l'exploitation des services de fret, instaurées en 2021, ont été reconduites en 2022 et le seront de nouveau en 2023, pour un montant annuel de 170 millions d'euros...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDamien Adam, rapporteur pour avis de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire :

...e en place de démonstrateurs et d'études préindustrielles, mais aussi vers la construction d'usines prêtes à fonctionner et capables de fournir une production massive. L'optimisation des trajectoires de vol est également intéressante puisqu'elle permet de réduire les émissions de gaz à effet de serre du transport aérien de 6 % à 10 % lors des phases de décollage, d'approche et d'atterrissage. Le développement de trajets plus directs, notamment grâce aux descentes continues et non plus par paliers, présente un intérêt global en termes de réduction de la pollution et du bruit. Leur mise en ?uvre est toutefois ralentie car certaines habitations pourraient être désavantagées. Il convient donc d'aider toutes les personnes potentiellement touchées, par l'attribution rapide d'aides à l'insonorisation. Le dé...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie Pochon :

...s'est fixé un objectif de zéro artificialisation nette des sols en 2050. La France doit par ailleurs s'engager à laisser de la terre disponible pour l'installation agricole. Et au risque de me répéter, la France doit tenir ses engagements en matière climatique, pris notamment lors de l'accord de Paris. Aussi, les amendements proposés par le groupe Écologiste – NUPES sur cette mission Écologie, développement et mobilité durables n'ont finalement qu'un seul but : mettre la loi et les financements en cohérence avec les engagements pris par la France. Vous savez intimer aux autres de respecter la loi quand cela vous chante, nous en faisons de même dans ce domaine. En étudiant les crédits alloués aux transports, nous ne pouvons que constater le caractère massif du sous-investissement, conséquence d'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHubert Wulfranc :

...fin de l'année, dans lequel il fixera les priorités en matière d'investissements dans les infrastructures pour la période allant de 2022 à 2032 et il réactualisera la trajectoire d'investissements pluriannuelle de l'Afitf. Nous serons très attentifs à ses propositions, dans la mesure où le niveau d'investissements nécessaire demeure, à l'heure actuelle, très insuffisant. Les crédits consacrés au développement ferroviaire ou aux mobilités actives en sont l'illustration. En juillet dernier, le PDG de la SNCF, Jean-Pierre Farandou, avait identifié le besoin d'une allocation supplémentaire de 1,5 milliard d'euros dès 2023 et d'un investissement d'environ 100 milliards d'euros à l'horizon des années 2030 à 2035 pour enrayer le vieillissement du réseau et doubler la part modale du ferroviaire. Nous sommes a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuy Bricout :

...toyens qui n'arrivent plus à remplir leur réservoir et qui souffrent du déficit de transports du quotidien au sein de nos territoires et une crise environnementale qui va en s'amplifiant d'année en année. Pourtant, cela fait des années que nos gouvernements traînent des pieds pour mettre enfin sur la table les budgets pérennes et massifs indispensables à la modernisation, au renouvellement et au développement de nos transports les moins polluants, en particulier le rail, et cela fait des années qu'à chaque loi de finances, nous regrettons que le compte n'y soit pas. Certes, ce budget 2023 comporte des motifs de satisfaction : hausse des AE et des CP de 5,5 % pour le ferroviaire ; hausse du budget de l'Afitf ; hausse pour les voies navigables ; augmentation de plus de 156 % des aides à l'acquisition d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHuguette Tiegna :

...nce environnementale, qui concerne nos infrastructures et nos transports routiers, ferroviaires, aériens, portuaires et fluviaux, est plurielle. La question des mobilités est donc un pilier et un pivot de notre engagement environnemental depuis cinq ans. Cela implique que nous puissions apporter des réponses globales, ambitieuses et réalistes pour l'avenir. Voici l'enjeu de la mission "Écologie, développement et mobilité durables" du PLF 2023, qui doit respecter les défis contemporains et la volonté populaire. C'est la vocation de l'orientation du budget dédié aux transports terrestres et fluviaux. Je pense tout particulièrement au périmètre consacré aux infrastructures et transports terrestres. Ce budget 2023 est à la hausse et c'est à relever. Celui-ci bénéficie, depuis 2021, de nombreux crédits de...