Interventions sur "crous"

107 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Brugnera :

C'est aussi pour cette raison que nous repousserons les amendements visant à instaurer la gratuité des repas des Crous. Comme le repas à 1 euro pour tous, il s'agirait d'une mesure démagogique qui accroîtrait les charges de ces organismes, qui créerait un effet d'aubaine ainsi qu'un engorgement des restaurants universitaires et qui, au bout du compte, ne répondrait pas à l'objectif de garantir aux étudiants précaires l'accès à une alimentation de qualité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Parmentier :

...aux sociaux : ils sont souvent poignants. Plus de deux étudiants sur cinq ne mangent pas à leur faim parce qu'ils n'en ont pas les moyens. Le statut d'étudiant est l'un des plus précaires. Nous devons lutter contre cette injustice. Il est indispensable de permettre à notre jeunesse d'accéder à une alimentation adéquate, suffisante et à un tarif décent. Le repas à 1 euro dans les restaurants des Crous, instauré par le Gouvernement pour les étudiants boursiers, était nécessaire : l'affluence qui a suivi cette mesure en est un témoignage éloquent. Nous devons bien sûr pérenniser celle-ci en l'inscrivant dans le marbre de la loi, afin de faire échec à toute politique de casse sociale. Cela étant, cette disposition n'est pas suffisante, car la précarité étudiante ne concerne pas seulement les bou...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Parmentier :

...n étudiant dont les parents aux revenus plus confortables subviennent largement à ses besoins. À la question « Peut-on fixer des tarifs différents en fonction de la situation de chacun ? » la réponse nous semble évidente : oui, au nom de la justice sociale. À la question « Peut-on inscrire des tarifs dans la loi ? » la réponse est également : oui. Nous proposons donc qu'un repas distribué par un Crous ne puisse excéder 2 euros pour tous les autres étudiants, contre 3,30 euros aujourd'hui. Les étudiants non-boursiers peuvent en effet être en difficulté sans se trouver forcément dans une situation de grande précarité. Je pense notamment à ces étudiants rattachés à un foyer fiscal dont les revenus annuels se situent un peu au-dessus du seuil de 33 100 euros. Dans leur cas, ni le statut de boursie...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Parmentier :

Les mesures que nous défendons permettraient aux étudiants qui prennent un repas au Crous par jour de réaliser une économie pérenne de 40 euros par mois et à ceux qui en prennent deux, une économie de 80 euros par mois…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandre Portier :

C'est une politique de bon sens, celle de la main tendue et du juste retour – un principe cardinal pour faire société. C'est tout le contraire de cette mesure terriblement démagogique qu'est le repas à 1 euro. Démagogique, car coûteuse et méprisante. Coûteuse, car il n'y a pas d'argent magique : une telle mesure affaiblirait considérablement les moyens des vingt-six Crous de France dont l'activité de restauration est déjà structurellement déficitaire de 25 %. Méprisante, surtout, pour nos agriculteurs et pour les agents de la restauration universitaire puisque le repas à 1 euro ferait disparaître la valeur de leur travail.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Mette :

...os est déjà un tarif social étendu à l'ensemble des étudiants et que ce prix n'a pas évolué depuis 2019 – stagnation que l'on n'a pas constatée sous tous les gouvernements. Le choix d'une aide ciblée est surtout juste, en cohérence avec notre modèle de société qui repose sur la justice sociale. C'est d'ailleurs la logique de l'article L. 821-1 du code de l'éducation, qui précise que l'action des Crous vise à « réduire les inégalités sociales » entre les étudiants. Je précise qu'actuellement, tous les étudiants peuvent manger pour 3,30 euros, prix intéressant car le coût réel du repas varie entre 7 et 8 euros. Le restaurant universitaire – c'est très important – est également le lieu où l'on se retrouve entre copains et où l'on crée du lien social. Aussi notre groupe s'est-il opposé en commiss...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabrice Le Vigoureux :

Trois euros trente : c'est actuellement le tarif social d'un repas au restaurant universitaire. Ce tarif, qui avait augmenté de 7 % en seulement deux ans, durant le quinquennat Hollande – faites ce que je dis, non ce que je fais – est gelé depuis la dernière législature, grâce au soutien de l'État et à un gros travail des Crous pour faire face à l'inflation des denrées alimentaires et pour respecter les objectifs de la loi Egalim – loi du 30 octobre 2018 pour l'équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine, durable et accessible à tous – dans la restauration collective, avec des labels de qualité, des circuits courts et des produits bio. En 2020, à ce tarif social...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabrice Le Vigoureux :

N'est-il pas plus normal, plus juste, plus équitable qu'il contribue à l'équilibre des Crous un peu plus que beaucoup d'autres, qui n'ont pas les mêmes ressources, pour faire vivre un modèle solidaire, où chacun ne paye pas tout à fait autant, selon ses moyens ? Je ne comprends vraiment pas cette proposition égalitariste, démagogique ,…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFatiha Keloua Hachi, rapporteure de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

Il s'agit d'un amendement très important, les étudiants qui étaient présents dans l'hémicycle le savent. Pourquoi ? Il vise à rétablir le texte d'origine afin que tous les étudiants de France puissent manger pour 1 euro, deux fois par jour, dans tous les points de restauration agréés du Crous – cafétérias ou restaurants. J'ai demandé un scrutin public car chacun d'entre vous doit voter en son âme et conscience, et bien comprendre la portée de son vote.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Parmentier :

Le présent amendement vise à réécrire l'article 1er afin que le tarif d'un repas distribué par un Crous ne puisse être supérieur à 2 euros, et à 1 euro pour les étudiants boursiers ou en situation de précarité identifiés par le réseau des œuvres universitaires. Il est fondamental de soutenir notre jeunesse qui fait face, dans une proportion importante, à une précarité alimentaire réelle. À juste titre, cette proposition de loi rappelle qu'en 2020, 43 % des étudiants ont renoncé à un repas dans la ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaInaki Echaniz :

Vous dites des bêtises ! Un étudiant qui a les moyens n'ira pas au Crous car il sait qu'il peut manger des repas de meilleure qualité ailleurs. Votre argument est donc fallacieux ! Si des étudiants ont besoin de manger, ils n'iront plus à la banque alimentaire. Vos prétextes n'ont aucun sens. Nous voterons pour l'amendement de la rapporteure et appelons tous les députés qui sont confrontés à des étudiants en difficulté à voter pour, en leur âme et conscience.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLionel Tivoli :

Notre amendement vise à diminuer de 1 euro le prix du repas pris au Crous pour tous les étudiants, en maintenant le tarif à 1 euro pour les étudiants boursiers et non-boursiers en situation de précarité extrême. Sur l'année universitaire, cela constituerait une économie non négligeable pour les étudiants. Comment prétendre être l'une des plus grandes puissances mondiales si nous ne donnons pas les moyens à nos enfants d'étudier correctement, sans le stress des fins de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvain Maillard :

Quel cadeau… Je pense à votre meilleur ami, Bernard Arnault. Grâce à vous, ses petits-enfants pourront aller au Crous et ne payer que 1 euro !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Le Hénanff :

Le groupe Horizons et apparentés soutient le maintien du dispositif d'offre de repas à 1 euro pour les étudiants boursiers en situation précaire, grâce à son inscription dans la loi. Le présent amendement vise à établir une obligation d'information, lors de l'inscription de l'étudiant au Crous, afin de réduire au maximum le taux de non-recours.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFatiha Keloua Hachi, rapporteure de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

Il vise à garantir que les repas à 1 euro servis dans les Crous seront sains et respectueux de l'environnement. Je sais que cette exigence est déjà prévue par la loi Egalim, promulguée en 2018.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFatiha Keloua Hachi, rapporteure de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

Il vise à instaurer une programmation pluriannuelle de l'offre de restauration des Crous. Il s'agit de prévoir le budget des Crous, de repenser leur modèle et leur fonctionnement, et de dresser un état des lieux du bâti, à savoir de la rénovation et de la construction des restaurants universitaires. La restauration fait partie des sept missions dévolues aux Crous ; ils assurent également des missions d'aide sociale, de culture et, surtout, d'hébergement. Nous demandons donc une loi ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Brugnera :

Nous saluons, comme vous tous je pense, le travail des agents du Cnous et des Crous, dont l'épidémie de covid a rendu visible l'engagement au service des étudiants. Nous déplorons également le manque de restaurants universitaires sur certains campus. Toutefois, nous pensons que cette mesure ne constituerait pas une solution. En tant qu'élue locale de Lyon depuis de nombreuses années, je connais bien les freins à la construction de restaurants et de logements universitaires : le...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Di Filippo :

...r quant à la capacité de l'État à supporter le coût de la mesure. Je ne sais pas quel est le coût réel du dispositif : l'information est insuffisante. Dans quelques instants, nous voterons. L'autre côté de l'hémicycle ou le Gouvernement peuvent peut-être nous éclairer sur ce point, afin de nous convaincre. Si la prise en charge du coût de la mesure n'est pas assurée, que se passera-t-il dans les Crous ? La qualité des repas se dégradera progressivement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Brugnera :

Je voudrais revenir sur l'article 11 de la loi Egalim, qui fixe l'objectif de 50 % de produits locaux de qualité, dont 20 % bio, dans la restauration collective ; la restauration universitaire est donc concernée. Cette exigence correspond aussi à une demande des étudiants. Les Crous appliquent ces objectifs avec rigueur : je pourrais citer celui de Lyon, mais chacun d'entre vous pourra trouver des exemples dans sa circonscription. S'agissant de la proposition de rehausser les seuils, je suggère de laisser du temps à la loi Egalim et de l'évaluer, avant de fixer des pourcentages plus ambitieux. Il faudra alors s'interroger sur la disponibilité des produits, qu'ils soient loc...