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Quoi qu'on en dise, aucun autre gouvernement n'a ouvert ses portes à ce point pour préparer le budget.
Aux oppositions, notamment à gauche, je tiens à dire que la seule marche qui vaille contre la vie chère est celle menant à l'adoption de ce budget.
La protection des Français face à la plus grave crise énergétique et internationale depuis quarante ans se joue ici, pas dans la rue. Ce budget de protection, de sérieux et de priorités nous rassemble. Il est aujourd'hui livré au débat et j'en suis heureux : nous allons enfin confronter, projet contre projet, nos visions du budget de la France pour l'an prochain et pour les cinq années à venir. Confiant dans le débat démocratique, je veux croire qu'il n'existe pas d'alliances de circonstances. Comme les débats en commission l'ont montré,...
... – ce n'est pas notre choix ; diminuer le niveau de protection des Français face à l'inflation – ce n'est pas notre choix ; augmenter massivement les impôts – ce n'est pas notre choix ; maîtriser les dépenses et continuer à baisser les impôts pour encourager l'activité et financer à la fois la protection des Français et le réarmement de l'État. C'est ce dernier choix que nous faisons, celui d'un budget de sérieux, injustement confronté à des accusations de laxisme et d'austérité ; mais ces deux excès démontrent peut-être à eux seuls la pertinence du budget ? « Deux excès : exclure la raison, n'admettre que la raison », disait Blaise Pascal. Laxisme, dites-vous ? Dans ce cas, que ceux qui nous trouvent trop dépensiers indiquent quelles dépenses ou quelles mesures supprimer…
Supprimerez-vous la hausse de près de 4 milliards du budget de l'éducation nationale, qui permettra aux enseignants de percevoir une rémunération de 2 000 euros en début de carrière ? Dites-le-nous, présentez-nous vos choix !
Ce budget conjugue l'indispensable soutien que nous devons à nos concitoyens en ces temps si difficiles, et la maîtrise la plus importante des finances publiques depuis vingt ans. Les chiffres sont têtus.
Austérité, dites-vous ? Plus de 20 milliards de dépenses supplémentaires pour les missions assurées par le budget général, est-ce cela que vous appelez austérité ? Protéger les Français des effets de l'inflation et garantir une hausse raisonnable des prix de l'énergie par une dépense de 16 milliards, est-ce cela, l'austérité ? Accompagner les plus précaires en les aidant à passer le cap inflationniste avec des chèques de 200 euros, est-ce cela, l'austérité ? Accélérer massivement la transition énergétique en...
C'est un budget de sérieux, mais aussi de priorités : priorité à la protection des Français, de leurs entreprises et des collectivités face à la crise inflationniste ; priorité à la poursuite de notre engagement en faveur de la transition énergétique. Aucun autre gouvernement en Europe n'a fait autant pour ses concitoyens.
Allez-vous voter contre la hausse de 3 milliards du budget des armées ? Allez-vous voter contre la hausse de 1,4 milliard des crédits du ministère de l'intérieur, permettant de recruter 8 500 policiers et gendarmes – dont 3 000 l'an prochain ? Vous aviez voté contre durant la précédente législature, madame Le Pen ; j'ai hâte de savoir ce que vous allez voter durant celle-ci. Allez-vous voter contre la hausse inédite des moyens du ministère de la justice ...
Je ne serai pas plus long, dans quelques instants vous serez libres d'aller dîner. Sous les auspices de ces deux maîtres-mots, raison et priorités, nous sommes prêts à débattre, à combattre et à défendre ce budget.