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Interventions sur "armée"

27 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain David :

Notre collègue Isabelle Santiago l'a indiqué, les objectifs de réparation assignés à la LPM 2019-2025 ont été, dans l'ensemble, remplis. La France a conservé son rang de puissance d'équilibre et son modèle d'armée complète. Le respect de la trajectoire budgétaire a permis aux états-majors de planifier et à nous, parlementaires, de mieux contrôler. Bien sûr, tout n'a pas été parfait et le rapport pointe quelques lacunes et quelques retards. Nonobstant, il reste possible d'atteindre l'objectif capacitaire fixé pour 2030, particulièrement dans le contexte géopolitique que nous connaissons. Le retour de la gue...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

Ce débat sur la loi de programmation militaire pour les années 2019 à 2025 nous permet de nous interroger sur la dissuasion militaire française, le positionnement de la France dans l'Indo-Pacifique et en Amérique et l'échec du réinvestissement dans les petits équipements militaires. Vous le savez, les députés du groupe de la Gauche démocrate et républicaine sont opposés au modèle d'armée actuel qui ne tient que grâce à la clé de voûte nucléaire – M. Fabien Roussel vient de le rappeler à la tribune. Ce modèle coûte cher et son utilité est remise en cause à l'heure où la Russie s'est servie de son arme nucléaire, non pas en l'activant, mais pour empêcher une réaction militaire des alliés de l'Ukraine face à la sale guerre qu'elle mène dans ce pays. Nous avions critiqué très forteme...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Naegelen :

Je souhaite appeler votre attention sur la fidélisation des soldats : si la LPM prévoit une augmentation des effectifs de l'armée, l'objectif n'a pas été totalement atteint, avec un retard fin 2022 de plus de 1 920 ETP par rapport à la cible. Deux raisons principales expliquent ce déficit de fidélisation : les salaires, insuffisamment attractifs par rapport au secteur civil et les sujétions militaires, telles que la mobilité géographique. Cela se traduit par un manque d'intérêt des militaires pour les postes de sous-offici...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Genetet :

La LPM 2019-2025 est une « révolution copernicienne » – permettez-moi d'emprunter cette expression au rapport qui nous réunit aujourd'hui –, historique par sa double ambition : réparer, à l'horizon 2030, nos armées abîmées par des décennies de sous-investissements – auxquels certains collègues, ici, ont largement contribué – ; préparer nos armées de demain, en tenant compte de l'évolution du contexte stratégique et des nouveaux champs de conflictualité. Cette double ambition s'est traduite par une augmentation du budget de la mission "Défense " et de sa part dans les crédits du budget général, et par une ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJocelyn Dessigny :

...ration avec le secteur civil, qui engendre un phénomène de prédation des militaires par les entreprises du privé. Les conséquences opérationnelles de ce déficit de fidélisation mettent en péril l'institution militaire dans sa structure même. Eu égard au contexte géopolitique actuel et à venir, la laisser se déliter serait une erreur politique impardonnable. L'objectif immédiat est de rendre aux armées françaises leur attractivité auprès des jeunes générations. Pour ce faire, les rapporteurs ont exprimé cinq recommandations. La première et la plus urgente pour stopper l'hémorragie des effectifs consiste à faire évoluer la part indiciaire de la rémunération. Cela permettra de résoudre le problème du décalage entre les salaires des militaires et ceux pratiqués dans le civil, a fortiori à ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Etienne :

Le rapport d'information sur le bilan de la dernière LPM met en avant de nombreux objectifs non atteints, ainsi que de nombreux manquements dommageables à nos armées. La pénurie de personnel, la pénurie de main-d'œuvre et le manque d'attractivité de la fonction ont été évoqués à de nombreuses reprises. Selon la Cour des comptes, de 2008 à 2019, le ministère des armées a perdu plus de 63 000 emplois, soit 20 % de ses effectifs, avec une incidence majeure sur les capacités opérationnelles des forces armées. Voilà cependant que votre projet de LPM pour les ann...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

Après avoir coupé le budget de la défense pendant vingt-cinq ans, la loi de programmation militaire 2019-2025 avait prévu de porter la part des dépenses militaires à 2 % du PIB en 2025 et de créer 6 000 emplois. L'objectif était de construire un modèle d'armée complet et équilibré, eu égard aux menaces nouvelles, notamment sur le continent européen. Si pour l'instant l'exécution budgétaire est tenue, avec une augmentation effective des crédits de paiement – 40,9 milliards d'euros en 2022 contre 35,9 milliards en 2019 –, cela reste insuffisant, notamment en ce qui concerne la soutenabilité de la trajectoire budgétaire de la LPM, avec pour corollaire le...